de l'information et de la non information
05/04/2010
En référence à ma note du 31 mars,
http://bertrandpotier.hautetfort.com/archive/2010/03/31/l...
je vous invite à lire la note que vient de publier J.L. MELENCHON
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/04/mince-les-cloche...
Ce qui me laisse le plus perplexe, pour ne pas dire révolté, c'est le silence médiatique sur Front de Gauche , sur le travail du Parti de gauche et spécialement de Jean Luc Mélenchon, de manière générale et au cours des campagnes des dernières élections Européennes et Régionales, et l'empressement de "certains" de tenter de le disqualifier maintenant pour quelques propos tenus à un étudiant en train d efaire un essai de "reportage", dans le cadre de ses études.
J.L.MELENCHON est à ce jour extrèmement accessible et gourmand de discussions et de confrontations des idées... Alors un étudiant en journalisme, quelle occasion de donner des leçons sur un certain journalisme.
Je ne peux que garder en tête le silence, médiatique quasi total, sur le rassemblement dans la salle du ZENITH de Paris (6000 personnes), en janvier 2009 je crois, alors même que d'autres peinaient à remplir des salles et bénéficiaient largement de "certains" médias.
Une même problématique perdure.
Nous venons donc d'assister à une médiatisation extrème d'une vidéo qui révélait l'exigence, formulée par MELENCHON, de ne pas répondre à des questions inintéressantes sur la problématique ? "de la réouverture des maisons closes", alors même qu'il expliquait, à un "élève en journalisme' que la première page du parisien sur ce sujet avait été l'expression d'une pratique qui n'élèvait pas le débat politique.... .
Je suis très inquiet.
La meilleure réponse ne serait elle pas pour le Parti de Gauche, ou le Front de Gauche, d'organiser une grande réunion publique, d'y parler de tout sauf de ce "buzz", (il faudrait que je trouve, pour le plaisir, un terme équivalent éventuellement francisé), et de mesurer l'écho de celle ci...?
Cela va venir, à n'en point douter.
Les échanges que j'ai eu ces derniers temps, avec les uns et les autres, ne m'ont pas révélé des reproches à l'encontre de Mélenchon. Certes, mes relations ne sont pas un échantillon représentatif.
;-)
5 commentaires
Pour l'amour de la langue, on pourrait choisir pour buzz
bruissement, grésillement, chuchotement, chuintement, rumeur,
grondement, clameur, gémissement, tintement, gazouillis, bourdonnement, vacarme, tapage, potin, hourvari, bruitage, bruit de fond, les petits bruits, brouhaha, chuintement,murmure, souffle, gargouillis, brondissement (rare), vrombissement, barnum, chamaille, babil, lallation, bousin, chabanais, clapotis...
et d'autres si on le souhaite.
Un petit extrait du Thesaurus, dont le paradoxe est que la première édition se nomme "Thésaurus des mots et des locutions anglais, classés et mis en ordre pour faciliter l'expression des idées et aider à la composition littéraire", par Peter Mark Roget, en 1852. Larousse a repris l'idée sous un découpage différent, des idées aux mots. Il vient de sortir sous une autre appellation après avoir été nommé Thesaurus.
Et pourquoi pas un lexique administratif dans le mensuel ou tout autre lexique ?
Certes! Vos conseils sont bien pertinents.
Dans votre énumération, j'ai cru entendre venir le clapotis....;-
En tout cas je suis motivé par la "francisation" des mots et expressions. Donc, à surveiller!
Non, non, aucun clapotis.
Vous indiquer ces synonymes était un sourire à certaines de vos inquiétudes orthographiques dans un billet précédent et donc j'ai saisi l'occasion ... toujours en souriant. D'autant que M. Mélenchon vient d'être salué pour sa prise en compte du secteur professionnel scolaire par M. Ferry.
Mais plus que ça pour le signataire de Défense de la langue française (initié au Canada), nous pourrions parler des mails pour promenade à Vitry, des trails, ou des en-dessous de zéro, des ceci à la place de cela, des réduire aux maximum, etc. (sans les trois points qui sont un pléonasme), des périples à la place de parcours, et qui abondent dans le langage courant et dans notre presse nationale et locale... et du XXIe siècle qui commence en l'an 2000... Prenons cela avec humour, agrémentons.
Et pour la langue anglaise, elle comprend deux cent mille mots, la nôtre cent mille si je ne me trompe pas ; s'il n'est pas question de figer notre langue, lorsque un vocable a son ou ses équivalents en français, mieux vaut ce(s) dernier(s) - mais ne pas aller jusqu'à remplacer Cocotte-minute (avec une majuscule) par marmite à pression, ancienne recommandation du dictionnaire ! - ; lorsqu'il peut se traduire aisément aussi. Nos meilleurs grammairiens sont belges, les Canadiens luttent âprement. Notre Bescherelle de la conjugaison a introduit des verbes canadiens et belges.
Mais parlons plutôt des conseils quartier dont la deuxième réunion doit avoir lieu pour certains d'entre eux, sans que ne soit publiées les synthèses de ces conseils sur le site de notre ville, puisque n'y figurent que les "comités de quartier" de l'année écoulée. Pour celui qui me concerne, Vitry-Sud-Ardoines, si l'on veut bien accepter la dénomination comme elle doit être, je n'ai ni la date, ni reçu le compte rendu. Est-ce bien étonnant ? À défaut de pouvoir prendre la parole en un lieu quelconque, il faudra un nouveau courrier qui m'incitera à la patience. Je voulais me rendre à la permanence de Madame (R........ , conseilère générale rectification du modérateur) mercredi au réfectoire de l'école Anatole-France, mais ce ne fut pas possible. Dommage, car pour ce qui concerne le quartier, et la ville, comme le marché du 8-Mai (là, je ne sourirais pas en parlant du marché alimentaire et du gaz, de sa mise aux normes toujours pas prévue, malgré une intervention suivie d'un effet transitoire sur l'hygiène et la sécurité), le problème des "aidants", le mensuel, les propositions autour du futur boulevard des Arts, le nouveau décret pour la compatibilité du SCOT et du PLU qui vise à assouplir les règles de constructions établies dans les communes qui ont la compétence de l'urbanisme... Et sans réunions interquartiers, on ne se rencontre pas, le quartier reste une microsociété. La liste est longue, le conseil de quartier trop court.
Alors, exit les citoyens pas organisés, après les conseillers récalcitrants ? Au fait, exit le dépôt BP ?
ainsi je me réserve, en tant que modérateur et surtout en tant que responsable de cette publication de supprimer tout nom propre afin d'éviter des dérives.
Bien enetendu je ne suis pas appelé à répondre à tout.
En guise de clin d'oeil, nul n'est parfait, et au regard de la passion linguistique exprimée ci dessus, qu'il me soit permis de m'interroger sur l'absence de pluriel dans la conjugaison du "sans que ne soit". j'aurais mis, "sans que ne soient..."
"Mais parlons plutôt des conseils quartier dont la deuxième réunion doit avoir lieu pour certains d'entre eux, sans que ne soit publiées les synthèses de ces conseils sur le site de notre ville, puisque n'y figurent que les "comités de quartier" de l'année écoulée. Pour celui qui me concerne, Vitry-Sud-Ardoines, si l'on veut bien accepter la dénomination comme elle doit être, je n'ai ni la date, ni reçu le compte rendu"
En tout cas que l'orthographe et la grammaire ne limitent pas la volonté de communiquer!
Cette remarque est tout à fait exacte, aussi une relecture attentive aurait été nécessaire ; j'aurais dû mettre le pluriel et, aussi, supprimer la négation, sans que l'excluant : sans que soient... L'aide d'un véritable correcteur orthographique (Prolexis, Antidote HD) nous aide. Encore les Canadiens. Soyons juste (sans s, c'est moi), une mauvaise orthographe n'empêche pas les idées, et le correcteur n'est pas exempt de faire des fautes en écrivant. Je bats ma coulpe ; Madame R. je prends note, mais conseillère prend deux ll. Ah, mais !
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