Du Mac Val au "Centre Pompidou" de Metz et retour à VITRY
03/08/2010
Le temps des congés permet parfois de voyager et de découvrir.
Qu'il me soit permis
1)d'évoquer la visite que j'ai pu effectuer au "centre Pompidou de Metz"
2)de rapeller la nécessité de développer le potentiel touristique de VITRY
1)La visite que j'ai pu effectuer au "centre Pompidou de Metz" m'incite à souligner que le Mac Val devrait s'inspirer de ce succès...
http://www.centrepompidou-metz.fr/site/?-chefs-d-oeuvre,911-
Dans ce musée, l'exposition intitulée "chefs d'oeuvres" et le parti pris de présenter l'art moderne et l'art contemporain, dans une démarche historique, sont passionnants.
Être conseiller municipal et adjoint au maire d'une ville de plus de 80 000 habitants , ne donne pas compétence sur tout. Toutefois, cela n'interdit pas d'exprimer des suggestions dans le cadre d'un débat permanent.....
Je suis passionné par le "Mac Val" car il permet une approche directe de l'art, en l'espèce, contemporain, et en raison de son impact sur notre ville.
J'ai bien entendu diversement apprécié les expositions du Mac VAL. Certaines m'ont enthousiasmé, d'autres m'on énervé ou laissé de marbre. J'apprécie les efforts pour présenter des oeuvres audio visuelles et je suis curieux d'émotions.
Certaines oeuvres sont toujours dans mon esprit. Par contre il est vrai que j'ai peu apprécié les expositions BOLTANSKI et "emporte moi". Il est vrai que, "parler" de la mort et de l'amour (thèmes de ces dernières expositions) est bien difficile!
Pour revenir au "centre Pompidou" de METZ, j'ai apprécié une démarche pédagogique de présentation de l'art contemporain dans une"production artistique" qui remonte au 19ème siècle.
Ma conviction est que le Mac Val devrait bien s'en inspirer.
Il me semble que le Mac Val, tout en conservant sa vocation originale de présentation et de soutien à l’art contemporain, devrait s’ouvrir à des expositions temporaires qui s’inscriraient dans l’histoire de l’art.
L’art contemporain alors serait alors certainement mieux appréhendé.
En l’espèce le Mac Val, en partenariat avec le centre Pompidou, ne pourrait il pas , proposer une exposition qui s'inspire de ce principe
ou accueillir même en extraits, l’exposition « chefs d’œuvres » actuellement présentée à METZ ?
A moins que l’on me dise que les personnes intéressées doivent se rendre dans cette ville…..
Cela serait une réponse un peu «facile».
De même, il pourrait m'être opposé que les époques et les "écoles" ne doivent pas se mélanger et que ce n'est pas la vocation du Mac Val qui doit totalement et exclusivement dans "l'art contemporain".
De manière générale, je pense que l’art contemporain gagne à être inscrit dans l’histoire. Il ne peut être fait table rase du passé!
Cette inscription dans l’histoire ne serait pas, de mon point de vue, un frein à la création nouvelle!
Le fait que le "centre POMPIDOU" de METZ, consacre une galerie aux musées d'art moderne et contemporain, et présente notamment le Mac VAl, peut laisser entrevoir des perspectives.
Et voici, ci dessous, quelques modestes vues à partager.... sous forme d'album à "cliquer":
2) la nécessité de développer le potentiel touristique de VITRY et d'enfin mettre en oeuvre la promesse de création d'un office du tourisme!
Le mac Val participe au rayonnement de notre ville.
Avec des équipement d'initiative extra municipale, comme "l'exploradôme" http://www.exploradome.fr/
ou "gare au théatre" http://www.gareautheatre.com/
Vitry dispose d'atouts importants et d'un potentiel qui demande encore à se développer.
Combien de temps faudra t il à notre ville pour se doter d'un office du tourisme? ... Promesse du programe municipal de mars 2008!
1 commentaire
L’art ou la visite au Mac/Val le 6 juin 2010.
L’art doit susciter plaisir, approbation, ou désapprobation, rejet, enfin une réaction positive ou négative. Le pire, c’est de ne rien provoquer du tout, donc l’indifférence, ou presque. L'art doit être sublimation, hors on peut être d'accord avec le courant philosophique post-moderniste et dire qu'il (l'art contemporain) est désublimé.
Une initiative comme le Mac/Val pouvait donner de grands espoirs culturels. Sa création fut bien accueillie. Mais qu’en est-il des expositions présentées actuellement ?
On attendait plus d’audace dans l’avant-garde, tout en saluant l’Art contemporain, dont l’héritage est contesté par le premier.
Photographie, vidéo, film, peinture et sculpture avec des matériaux nouveaux, sont bien des technologies contemporaines, elles peuvent receler des trésors d’inventions, on retrouve là l’art cinétique, Supports/surfaces, Nouveau réalisme…
Passe encore au Musée d’art contemporain de Vitry pour César et sa compression en noir au mur devant un tapis noir replié par endroits figurant une route et dont on peut s’interroger s’il n’a pas été oublié par le personnel technique, mais il doit s’agir d’une route interrompue conduisant à la voiture sculpture.
Passe encore pour Rouvillois et sa photo, dessin numérique, de « Paysage(s) en érection » de 2003.
Passe encore les objets de Mona Hatoum, bien connue pour ses « installations » ici sa forêt de balançoires accrochées au plafond par des chaînes figurant l’emprisonnement, destin de l’enfant à celui d’adulte, et qui dresse « une cartographie imaginaire et mouvante » de villes dont les plans sont gravés sur les assises.
Mais faut-il coller un trente-trois tours au mur, un tableau de quelques mots associés à un écran de télévision et à une bouteille pour en faire des œuvres d’art ? L’objet choisi devient-il par ce seul fait acte créateur, interdisant toute intervention, voie où s’atrophie le geste artistique, puisque l’objet est laissé tel ; retour aux années 1960 qui négligent le retour de la peinture des années 1980 à 1990.
Entrer dans une salle où un mur s’orne de ce que l’on suppose être un ascenseur dont la porte est ouverte et réduite aux proportions d’un soupirail suffit-il à interroger ?
Un musée à vocation locale doit être explicatif et il n’est pas sûr que dans la ville où il se trouve il soit d’un apport culturel pour l’ensemble des citoyens qui y demeurent, juste à quelques connaisseurs, pour ne pas dire une élite de l’art, ou à des visiteurs hexagonaux ou d’autres pays.
On aimerait Polke, Tinguely, Richter, Basquiat, Bourgeois… et des comparaisons avec ceux qui font l'art classique (du début au vingtième siècle), on aimerait les arts premiers si inspirateurs qu'ils furent.
Passer des films ou des vidéos d’une femme en crise dans sa cuisine, en anglais, d’un visage d’homme qui se tord, de mains de vieillard qui se joignent, d’un homme qui écoute de la musique au sommet d’un immeuble dans une mégalopole étrangère, dans un décor de noir et blanc - tout au long du musée -, montrer de grandes barres d’immeubles et la neige, voyager dans un train où les paysages défilent rapidement, le temps pressé de notre époque, c’est vrai, c’est décrire la solitude de l’être humain, notre solitude, mais c’est faire de la sociologie descriptive, pas de l’art, même appelé « relationnel » ou art vidéo.
Mais ces images devraient d’ailleurs servir de modèles à ne pas reproduire à ceux qui sont en charge des responsabilités locales, qui ne cessent de nous faire ployer sous un urbanisme galopant, déshumanisé, et dont on a déjà compris que dans quarante ou cinquante ans il faudra de nouveau réenvisager la modification ; c’est le temps qu’il a fallu pour abattre les barres, sans qu’on ait encore compris la nécessité de créer l’espace, vital. Ne pas reconstruire les cités-dortoirs, mais y fixer les futurs habitants par la qualité de vie à l’extérieur, la haute qualité environnementale n’est pas que « dans le logement », elle est dans les déplacements moindres et des activités sportives, culturelles, de loisirs, etc., proches. Exposer le mal vivre de notre époque, c’est bien, en tirer les leçons serait plus convaincant.
Revenons au Mac/Val.
Pour entrer dans un musée, il faut susciter l’envie du visiteur d’y pénétrer, mais le bâtiment sans urbanisme créateur, œuvre de Jacques Ripault, reste à l’image de son contenu, dépouillé et froid, certes voulu. Pour mettre en relief les "choses" exposées ? La bonne surprise vient cependant de l’arrière du bâtiment qui s’ouvre sur un jardin, le jardin Michel-Germa, initiateur du Fonds d’art contemporain, et prologue au musée, très agréable, subtilement intégré. Le mélange d’une grotte, d’un bassin et des Pierres de Soignies d’Eugène Dodeigne font une promenade de soulagement après le côté sombre de l’exposition muséale.
Certes, la librairie est attractive – le Bookstorming (librairie d’art contemporain, architecture et communication)- et il faudrait bien lire « Comprendre l’art moderne » ou suivre une visite guidée pour bien tout comprendre. Notre langue comme premier souci est cependant impérative dans ces expositions. L’entrée est gratuite jusqu’au 18 juin. Nous apprécierons aussi le programme des visites fixes, colloques, vidéo-club prévus jusqu’à la fin d’août.
Mac/Val, 5 août.
Il y a quelques jours le conseil départemental a acquis l'œuvre de Mona Hatoum baptisée "Suspension" dont nous parlions plus haut, de même que 116 dessins d'Annette Messager, artiste estimée majeure par le courant contemporain, et quelques autres compositions pour une valeur de 454 800 euros.
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