La météo de la campagne des présidentielles
19/12/2011
Brouillard et verglas, sont les deux caractéristiques de la météo de la campagne des présidentielles...
La fonction du brouillard est perceptible: "enfumer" et enpêcher de voir à moyenne et même courte distance.
Quant au verglas, il permet des "têtes à queues" et des virements à 180°, 360°, parfois des sorties de route mais toujours le tournis et la perte de l'orientation.
Deux événements médiatiques ne doivent pas laisser indifférents.
Un entretien de Henri GUAINO dans le journal "Le PARISIEN" et le positionnement d'ESTROSI dans un face à face avec J.L. MELENCHON ce dimanche soir sur BFM TV doivent appeler notre attention.
L'article du Parisien a pour titre, une des phrases qu'aurait prononcé GUAINO: "Il faut renouer avec la France du non".
Dans l'émission de télé précitée , le même jour, ESTROSI n'a cessé de tenter de se démarquer de la construction libérale de l'Europe. Il rappelait son vote contre le traité de MAASTRICHT et prétendait, avec SARKOZY et les accords "SARKOZY MERKEL" de proposer une réponse adaptée aux enjeux économiques et industriels. Par ailleurs, il prônait un contrôle des mouvement commerciaux et était le chantre de relocalisations industrielles sur le territoire français...
Simultanément il a développé des attaques scandaleuses à l'encontre des syndicalistes de MOLLEX. Il les accusait d'avoir profité de la situation pour encaisser des indemnités de licenciement plutôt que de travailler dans une entreprise du secteur, citée en exemple!
Pour l'essentiel, cette journée révèle que la campagne de "SARKOZY bis" est bien lancée et qu'elle va être autant manipulatrice que celle de CHIRAC s'inquiétant de la "fracture sociale" ou celle de SARKOZY 1er évoquant JAURES ou le "travailler plus pour gagner...."
Les droites, et SARKOZY le premier, ne vont pas hésiter à faire des têtes à queue pour continuer à désorienter les uns et les autres et enfumer le débat.
A chacun d'être des feux anti brouillards et de s'équiper .... de chaussures cloutées ou .....à crampons!
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