De la télé à la rue, 100 jours pour prendre le pouvoir de la parole, de l'action, partout comme dans les urnes.

Au lendemain d'un passage du candidat du front de Gauche à France 2 ce jeudi soir, les contacts noués vendredi soir à la sortie d'une école primaire et d'une école maternelle puis à la gare de vitry, les réactions des uns et des autres étaient intéressantes.

Avec la diffusion d'un tract et la vente du programme l'humain d'abord, l'accueil des uns et des autres était passionnant.

Bien entendu, il y a toujours des personnes qui ostensiblement refusent tout tract ou qui à l'annonce du Front de gauche et du nom du candidat manifestent une distance. Il y a aussi cette personne qui s'arrête et qui exprime ses inquiétudes pour un 2ème tour.

Mais, je relève aussi de nombreux mots gentils de reconnaissance et de satisfaction sur le fond et la forme de l'intervention télévisuelle de la veille.

Avec,

• ces deux parents d'élèves expliquant qu'ils avaient regardé ensemble l'émission et l'un soulignant l'attention portée à cette intervention, 
• ce militant syndical expliquant sa décision de participer à la campagne,
• cette employée de brasserie racontant les réactions positives entendues au cours de la journée,
• les programmes  "l'humain d'abord" vendus

je vois  des signes qui ne trompent pas et qui amplifient une perception de la progression des prises de conscience du contexte et des enjeux politiques.

Je n'ai de cesse d'expliquer que le candidat n'est rien sans la force qu'il "incarne". Ce n'est pas pour relativiser son investissement. C'est une manière de mettre en valeur ses entourages, les partis et mouvements qui construisent la dynamique du Front de Gauche.

Bien que souvent hyper confiant dans les engagements assumés, à 55 ans, je ne pense pas être pris par une euphorie béate. J'ai bien la conviction que le Front de Gauche créee le débat que d'aucun voudraient noyer  dans la bouillie de la pensée unique.

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/12/extraits-de-l...