Retour sur la"conférence" du Maire, le 20 décembre 2012
21/12/2012
Lien complémentaire ajouté le 6/1/2013... Il permet de relativiser la note ci dessous... ;-)
http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/l...
Complément à la note initiale du 21/12/2012
Et pour mémoire également la viédo des services de la communication en 2011... c'est encore en ligne..!
à la lecture de cette vidéo, vous revient à l'esprit l'effet qu'avait produit cette conférence de 2011. La vidéo vidéo montrait bien un maire, seul, assis à une petite estrade.
La volonté était bien de donner, en 2012, une mise en scène et une décoration différente.
Note initiale:
Quelques impressions et réflexions
à l'issue de la "conférence organisée par le Maire de VITRY
ce jeudi 20 décembre 2012.
Quelqu'un m'a dit:
S'agissant d'un blog, j'évite de citer nominativement des personnes, sauf en référence à des personnes de responsabilité nationale. Je cite des postes, des fonctions, mais pratiquement pas de prénom ou nom. Ce n'est pas par manque de respect. C'est, parce que ce que nous appelons la "toile", internet , nécessite une certaine rigueur.
A l'issue de la réunion , une militante m'a dit que mon attitude avait était (je crois me souvenir) comme incorrecte au regard notamment de la dynamique du Front de Gauche.
En l'espèce elle faisait référence au fait que je ne m'étais pas assis sur les chaises disposées en 2 rangs sous forme de petite tribune, autour du maire. Je m'étais installé dans le public.
Au cours de l'échange elle a développé la thèse que je suis à classer en opposant au regard particulièrement du contenu de ce blog...
Cette soirée a été clairement annoncée comme la conférence du Maire. Dans les supports affichés ou distribués, ainsi que dans l'encart publicitaire paru dans le journal Le Parisien, c'était le libellé retenu.
Au sein d'un récent bureau municipal (réunion du Maire avec des adjoints) , M. le maire avait annoncé, sans échanges, la tenue de cette conférence et proposé que les adjoints soient autour de lui. Aucune précision n'était donnée sur le déroulé, sur les thèmes de ce qui devait être une initiative de présentation d'un bilan et certainement d'évocation de perspectives.
Alors que la conférence du Maire commençait, celui ci m'a aimablement et ostensiblement proposé de m'assoir à la "quasi tribune". J'ai décliné, à haute voix, et cordialement l'invitation en expliquant que je pouvais mieux suivre en étant dans le public et que je n'étais pas décoratif.
Il en a pris acte en faisant, je crois, référence à ma posture qui serait d'opposant.
Opposant vous avez dit opposant?
C'est quand même curieux ce qualificatif. Ne trouvez vous pas.? Il anime le débat national. Ainsi certains se pausent régulièrement la question de savoir si le Front de Gauche, notamment le Parti Communiste et (ou) le Parti de Gauche, sont ou non une opposition, ou non, de gauche.
Telle serait la question et la classification par excellence.
S'opposer est une position qui peut être nécessaire et particulièrement une étape de la vie démocratique.
Quand M. le Maire, en 2008, alors qu'une liste socialiste se présentait, dans les 3 mois précédent le scrutin de mars 2008, et que je lui faisais part de ma disponibilité pour participer à une liste de rassemblement "dynamique et solidaire" pour Vitry, il était clairement établit que j'apporterais ma contribution en tant qu'adjoint. La délégation qu'il me confierait n'était pas clairement établie. D'ailleurs, je fu le dernier à avoir une délégation finalisée et publiée sur le site. Des arbitrages dont je ne connais pas officiellement le contenu ont été nécessaires en interne.
En tout cas M. le Maire m'avait clairement dit qu'il me faisait confiance pour exprimer des réserves et désaccords quand je le jugerais nécessaire et qu'il ne changerait pas une telle pratique qui me caractérisait.
En l'espèce c'est une conception du débat politique qui s'apparente au débat démocratique. Il doit , dans la mesure du possible, être public.
Je sais bien que je n'ai pas le monopole du questionnement et du débat. Nombreux sont ceux qui , y compris au sein du conseil municipal, expriment leurs impatiences, leurs réserves ou désaccords. Cependant ces désaccords ils s'expriment de manière feutré, et souvent en "interne"...
J'ai bien connu, sans en être membre, des structures qui cultivaient par exemple une pratique consistant à faire exprimer en public, pour exposer les positions officielles, celui qui dans les débats internes était en désaccord sur telle ou telle question!
Je veille à ne pas avoir cette pratique.
Quant au débat j'aime à le mener au grand jour. Il fait partie des "biens communs".
Il m'arrive de me tromper. Il faut que je le dise. Je dois l'entendre. Par contre dès lors qu'une réflexion tente de se construire, elle doit être confrontée pour progresser. Je n'aurai pas l'insolence de dire que c'est ma conception d'une pratique qui sur certains points peu s'inspirer d'une démarche scientifique.
En clair, je ne suis pas du centralisme technocratique ou bureaucratique.
Stop!
Je n'ai pas pour mission de reprendre et de paraphraser le contenu du mensuel, de ses nombreux tirés à part , du site internet, des expositions de la maison des projets... etc..
Parler des trains qui arrivent à l'heure, je sais faire et quand cela est bien nécessaire.
Si un train semble dérailler, ne faudrait il pas le dire tranquillement? et avant
;-)
Ceci étant j'hésite sur l'ordre dans lequel je dois relater une soirée classique et néanmoins peut être datée?
CLASSIQUE
· Par les moyens de communication mobilisés pour annoncer la réunion. Ceux ci évoquaient une conférence du MAIRE et non du bureau municipal
· par le plan de la salle ( un grand croissant dicté par la configuration des salons de hotel de ville) pour donner un peu moins de solennité qu'une disposition classique).
· Un calicot avec un fond bleu pale . Cela va certainement être une marque de fabrique.
· un pupitre, un micro cravate et un micro classique pour le Maire (et à partager avec les adjoints à la quasi tribune?).
· et un micro sans fil pour la salle.
Datée?
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Ce n'était pas l'originalité quant à la forme du discours: un exposé de plus d'1 heure 20.
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Sur une telle configuration, il aurait pu être concevable que la parole soit passée pendant 5 ou 6 mn chacun, à 5 ou 6 adjoints, par exemple, pour présenter de manière renouvelés quelques aspects de l'action de la municipalité.
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Il aurait pu être organisée la possibilité de réponses audibles des adjoints qui sont intervenus au "pieds levé" souvent sans micro.
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Enfin le contenu du propos était "globalement" une énumération impressionnante de chiffres et de dispositifs. Le Maire annonçant , in fine, que le texte de l'intervention fera l'objet d'un tiré à part , diffusé lors des réunions de quartier, à venir de la mi janvier à la fin février.
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Quant au jeu des questions réponse, je ne cacherais pas une certaine lassitude, même si je suis resté jusqu'à la fin.
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Aux quelques questions posées, il est trop souvent répondu d'une manière qui me laisse perplexe
Je citerai quelques une des questions posées.
Un premier intervenant a dit clairement qu'il habitait une autre ville du 94. Il a questionné sur la problématique du Fret ferroviaire. Il avait préparé une grande déclaration qu'il a lu en quelques minutes. le maire recevant le texte de son discours.
Cette intervention s'est accompagnée du départ d'une partie du public. Y avait il un rapport de cause à effet entre la fin du discours du maire ou simplement un propos peu audible? Je ne sais. A un moment l'impression a été
Un groupe d'habitants du "Plateau Moulin Vert" s'est déplacé pour exprimer son opposition à l'égard d'une antenne téléphonique implantée sans concertation... la connexion avec la tribune a semblé difficile. Elle a fini par s'établir après que le Maire ait exprimé son attention à l'égard de la démarche engagée par les riverains.
Un adjoint na pas manqué ensuite de faire de nombreux allez retour entre la tribune et le groupe d'habittants, au point que j'avais l'impression d'aasiter à deux reunions simultanées....
Ensuite, un habitant a exprimé sa préoccupation du respect des règles de sécurité dans les immeubles de haute dimension.
Après une certaine agitation, liée notamment aux deux premières interventions, une question a suivi. Sa spontanéité a contribué à calmer l'atmosphère. Il s'agissait de s'interroger sur l'aménagement à venir du secteur de la centrale EDF. réponse démantèlement en 2015, construction sur une surface réduite d'une unité de production électrique de nouvelle génération pour 2025...
Un questionnement d'un salarié de Pôle emploi sur le risque de délocalisation de l'agence vers la rue Léon GEOFFROY . A priori, a été réaffirmée la vigilance de la Mairie et sa volonté qu'un tel équipement de service public se trouve au cœur des quartiers d'habitation .
En évoquant des locaux vide en centre ville. Le maire a lancé d'un air entendu, vers le président de la SEMISE,ce que je qualifierai d'un trait d'humou. il lui a dit "tu as des locaux en centre ville" . En effet, des locaux de bureaux sont effectivement vides depuis des années et des années. Je n'en dis pas plus.
Le calendrier de reconstruction des locaux de l'école Eva SALMON a été abordé.
La problématique des rythmes scolaire a fait l'objet d'une intervention puis d'un échange entre deux participants dans la salle, en complément d'un développements du Maire lors de son intervention liminaire.
Une habitante du quartier du 8 mai a exprimé ses préoccupation sur le quartier, sa tranquillité et la qualité de son équipement commercial.
Le président de "VITRY RENOUVEAU" a fait une intervention expliquant globalement que le maire n'a rien fait au cours des années passée au regard de préoccupations principalement liées à l'éducation. cela a créé un moment de détente, ce qui est rare suite à ses interventions.
De mon point de vue c'est un exploit d'avoir géré cette intervention avec humour. Ce n'est pas toujours facile. Bravo! Et je suis sérieux. Et , il ne faut pas y voir d'ironie de ma part. Les interventions de celui qui a été à VITRY un chantre du Sarkozysme le plus dur, sont souvent pénible techniquement à gérer au regard d'un contenu affligeant! J'ai eu à l'expérimenter. Ce n'est pas le débat et la confrontation des idées qui sont un problème. C'est la technique qui est en cause.
Une personne a regretté le coût d'entrée à la patinoire: 5€. Cette question était légitime. Elle n'a pas donné lieu, de mon point de vue, à explications et débats sur la question des tarifications, en général, même s'il est acquis que le prix d'entrée de cet équipement est particulièrement bas au regard de la qualité d'un tel équipement sportif. Ce qui est certain c'est que la question du pouvoir d'achat a été abordée à nouveau derrière cette question directe. 5€ est une dépense élevée pour un budget familial.
Enfin, l'équipement commercial du quartier colonel Fabien, et la fermeture actuelle d'un magasin (supérette) a été également évoquée lors d' une question d'un habitant du quartier. Le maire dans un humour inimitable a questionné la personne en lui disant que s'il voulait l'acheter...
J'ai certainement oublié des questions....
Désolé!
Au fait, mercredi dernier a eu lieu un conseil municipal passionnant. Je mettrai prochainement le texte qui a servi de support à mon intervention sur le PLU.
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