Tribune pour le mensuel municipal de septembre 2013
26/08/2013
Quelques lignes! Et tant à dire.
Vous qui lisez, parfois assidument, les tribunes du mensuel, vous savez combien les 2000 caractères imposés sont brefs pour développer des propos municipaux.
"Nous" avons tant de choses à dire et à proposer sur la politique nationale mais surtout concernant notre ville. Si vous avez l'occasion de vous reporter au bloc note électronique (blog: http://bertrandpotier.hautetfort.com/) que je tiens assidument, vous aurez pu, au cours de l'été, lire des notes sur des thèmes bien divers. N'attendez pas de tels propos sur le site internet de la ville. Il est remarquable mais pour y trouver une expression des 49 conseillers municipaux, à ce jour, vous chercherez sans succès. Education nationale, solidarité, retraites, logement, emploi; parmi tant de sujets, soulignons l’enquête publique, relative au projet de métro, du 7 octobre au 18 novembre. Ainsi, le débat sur l’insertion de la gare de "VITRY centre" se poursuivra nécessairement: Le métro à VITRY ? Oui ! Mais le parc du Coteau doit être préservé! Le contrat de développement territorial signé en mai et la publication en juin, du rapport du commissaire enquêteur à l'issue de l'enquête publique de révision du PLU, incitent à évoquer de nouveau cette question importante pour tous les vitriots et pour notre centre-ville et la "qualité" de celui-ci.
Est également toujours récurrente la question du développement de l'emploi sur notre ville qui ne doit pas évoluer en ville dortoir et simple structure d'accueil d'activités consommatrices d'espace au sol. Enfin, l'exigence d'une prise en compte des aspirations des habitants des résidences de logement social est plus que jamais une priorité. Il en va de la citoyenneté et de la cohésion sociale au sein de notre cité. Les deux bailleurs municipaux, l'OPH et la SEMISE, devraient donner l'exemple.
De tout cela nous pourrons échanger, je vous convie à une nouvelle rencontre informelle, le lundi 23 septembre à 20h15 salle du château, 6 rue Montebello.
2 commentaires
Cet article que vous nous donnez en primeur à chaque parution du mensuel appelle quelques remarques de ma part.
Vous dites que « notre ville ne doit pas évoluer en ville-dortoir », eh bien, il y a bien longtemps que celle-ci, malgré des efforts faits dans le domaine culturel notamment, en est une. Quelle vie dans les rues le dimanche ? Aucune. Une vie le soir ? Aucune. Resté à Vitry pendant les vacances d’été, depuis déjà plusieurs années, on se demande bien quoi faire pendant juillet et août la journée. Rien ou presque. Le parc Frédéric-Joliot-Curie, sûrement ; le parc départemental ne me semble pas correspondre dans sa configuration à un lieu propice à la promenade, sinon pour la détente des jeunes et le jogging. On est dès lors bien obligé de se rendre à Paris, ou à Thiais ou à Créteil dans les centres commerciaux, ce qui va une fois ou deux, mais après, à moins que l’envie de voir un film s’offre à nous, mais la distribution laisse bien à désirer. On ne peut pas non plus se rendre tous les jours au Mac-Val ou à l’étonnant Exploradôme. Voilà donc qui est mal engagé pour en faire une cité complète et fidéliser le Vitriot à celle-ci. Il est vrai qu’au début de Seine-Amont, on nous a parlé de ville « passante », vocable qui, après discussion avec l’auteur du livre et architecte urbaniste trouvait que, peut-être, le mot n’était pas adapté à ce qu’il avait voulu dire. Force est cependant de constater qu’on préfère y passer, mais s’y arrêter, c’est autre chose.
Ce qui nous amène à parler du centre-ville ; c’est l’endroit dans une cité où l’on se dirige pour flâner, c’est un lieu de vie, artère souvent piétonnière quand cela est possible. Souvenons-nous des promenades très fréquentées le dimanche entre la gare de Vitry et l’église ; des commerces attractifs le dimanche matin, les allées et venues entre les deux cinémas avec leurs deux séances, le Palace, le Casino, auxquels on pouvait adjoindre le Central et le Rex. J’en entends déjà me dire que la ville et la société, et ses formes de vie changent, vieux passéiste que je suis ; mais maintenant allez donc au centre-ville entre la place de la Libération, la mairie, le centre commercial bien pauvre et délabré, sur une artère qui fait quarante mètres de large ! Ça vous donne envie de sortir prendre l’air le dimanche ? J’ai vu deux groupes de touristes asiatiques, japonais sûrement en ville, ils n’étaient pas très souriants. Ville-dortoir je suis, ville-dortoir je resterai si l’on continue dans la même voie.
Et quant à la peinture murale et Vitry capitale du street art, le dessin mural, ne pas confondre avec Diego Rivera, peintre muraliste, donc à fresques, c’est souvent inadapté, d’une noirceur qui vous montre les dents ; de quoi fuir ? Mais aquarelliste je suis, street-arteur je ne serai pas, même si le dessin en vaut quelquefois sa bombe de peinture Molotov, je préfère le feutre du même nom. Un peu moins le cocktail.
Parler du site internet de la ville, dire qu’il est remarquable, il s’est amélioré dans la présentation, mais il n’y a que plan de la ville qui est interactif. Ce n’est qu’un outil informatif, pas un lieu de discussion ouvert, tout comme le mensuel. C’est bien propagandiste cela… Tous les citoyens peuvent-ils y formuler leurs opinions ? Même tous les conseillers municipaux, quoique, bref, je n’y tiens pas.
Et pour terminer il faut bien examiner le document sur « la ligne rouge » à Vitry, l’emprise que va avoir le franchissement de la voie ferrée au départ de la rue du Bel-Air, la rapidité de la pente du pont. Et qui veut nous faire croire que la rue Anselme-Rondenay qui précède celle du Bel-Air ne va pas provoquer des expulsions vu l’axe que cela va devenir ? La DUT est derrière. On ne peut pas l’élargir à dix-sept mètres sans toucher aux habitations. D’ailleurs le nouvel immeuble construit est très en retrait. Et que les riverains de ces rues se préoccupent du bruit de ces passages de trafic supplémentaires sur leur environnement.
Et pour le parc du Coteau, il ne faut pas l’amputer ou rétablir le parc à l’identique, même si comme il est dit plus haut, il ne se trouve pas dans ce qu’on pourrait appeler un centre-ville. Il existe certainement une solution, et ce n’est pas ce qui nous était présenté en début de réunions publiques. Si nous sommes souvent naïfs, on nous rend aussi tels en omettant des conséquences des travaux entrepris. Bien sûr que nous voulons le métro, mais les espaces verts doivent augmenter, pas diminuer, pensons aux générations futures. Ce sont nos propres enfants qui vivront ces villes sururbanisées, facteurs de stress. De l’espace, de l’espace pour s’affranchir de la folie quotidienne, du vert, du vert… et des emplois.
Pardon d’avoir utilisé 3872 caractères, c’est presque deux fois ce qu’on vous réserve dans le mensuel.
Je reviens sur mon commentaire à propos de la rue Anselme-Rondenay dont je disais : "... vu l'axe que cela va devenir" en pensant au passage du bus et de l'élargissement de la rue. A une réunion publique ce jeudi de septembre pluvieux, (concernant la rue Constant-Coquelin- et ses abords sur la D5 - qui verra nombre d'expropriés que la Sadev n'a toujours pas contactés), la décision ne serait pas encore prise pour la rue Rondenay ; une autre hypothèse est à l'étude, c'est le passage par la rue Voltaire. Des amis m'encouragent à aller y voir car ils en doutent d'autant que la largeur de la rue est de 11 mètres (dit par les responsables présents)... Pour calmer les esprits, deux hypothèses valent mieux qu'une.
Aurait pu être analysé en même temps l'aménagement de l'entrée de ville vers l'A86, car le tramway doit passer et le trafic augmente sans cesse à la sortie vers Vitry. Et il est actuellement impossible à un grand véhicule de prendre la direction de Thiais. Chaque fois que l'un s'engage, il doit reculer. Cet aménagement concerne évidemment les villes limitrophes. Il faudra aussi faire très attention que cette D5 va générer un trafic supplémentaire avec les camions de la collecte - cela peut dépendre des heures de départ et de la durée -, avec le métro où on aura tendance à venir avec son véhicule, c'est sans doute pour cela que l'on pense à agrandir le parking Robespierre... et j'espère refaire cette dalle du même nom, échec complet.
Lors de cette réunion, on a aussi parlé de la collecte pneumatique qui devait résoudre tous les problèmes de déchets, y compris par la diminution des dépôts sauvages, alors là, j'en doute. Et le tri sélectif comme il a été dit ne comprend pas le verre où l'on devra faire de bacs pour un apport volontaire en supprimant les bacs verre en espérant que ceux qui n'ont pas droit à la collecte pneumatique les garderons, ce qui a priori devrait être. En revanche, on risque de trouver autour des bornes tous les détritus qui ne peuvent y être mis, c'est ce qui se passe à Romainville.
Mais bien sûr tous les administrés vont payer par la taxe des ordures ménagères le coût de cette collecte... Progressivement, cette taxe augmentera, alors que si l'on s'en souvient le tri devait la faire baisser. personne n'y croyait d'ailleurs.
Un petit point personnel adressé à notre Premier ministre : la Macédonie connais pas, la Macédoine si.
Quant à notre ministre de la Culture, c'est Libé qui l'écrit : il ne faudra plus lire "le Temps retrouvé " de notre bon Marcel,
mais "The past recaptured", et moi d'ajouter que sa sponge figer cake sera the memory trigger... la madeleine of Proust comme chacun sait.
Jusqu'à preuve du contraire, il vaut mieux étudier Fitzgerald, Woolf, Hillesum (Etty), Carol Oates dans leur langue maternelle, quitte à les lire en français... après. J'aimerais bien voir les poèmes de Mallarmé en anglais.
Faut dire que le Val-de-Marne nous parle bien de la Silver Economy et de la Silver Valley, avec son cluster Soliage, pour les plus de quatre-vingt-cinq ans installé à Charles-Foix.
Abandonnons notre langue de naissance pour l'anglais , sinon on n'y comprendra plus rien. Vous vous rendez compte : comment peut-on traduire cela en français ? Goodbye my fellow countrymen vitriot.
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