TRIBUNE pour le mensuel municipal d'octobre

 

Vie associative, vie politique…

 

L’article 20 de la constitution de notre République explique que « les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage ».

Ainsi, la citoyenneté a besoin des partis afin que les dimensions locales, nationales et internationales soient fédérées et que l’efficacité de la réflexion et de l’action soit assurée. Dire cela n’est  pas une négation des individus. C’est affirmer la force de la citoyenneté qui s’exprime collectivement et dans la clarté.

La vie associative, garantie par la loi, est essentielle pour assurer l’action collective, dans les pratiques culturelles, sportives ou de défense d’intérêts collectifs ou particuliers. Ainsi,  la vie syndicale permet  l’expression des exigences des salariés.

Pourquoi en parler maintenant ? Avec le mois d’octobre les associations locales ont repris leur rythme effréné après  un mois de septembre qui est parfois un temps de redémarrage bien exigeant pour les uns et les autres.

Mais aussi, 2014, va être une année électorale marquée par deux échéances majeures: les élections municipales en mars et les élections Européennes en juin. Il sera important que les candidats et les partis s’affichent clairement. Certes, en 2008 quand je me suis présenté aux élections municipales je n’étais pas membre d’un parti. Mais, j’étais connu pour avoir été membre du Parti Socialiste, dès 1971, au temps où cette étiquette n’était pas usurpée ; puis, en 1993, et pour quelques années, membre du Mouvement des Citoyens quand il avait fallu clairement exprimer une opposition à la construction d’une Europe libérale abandonnant la souveraineté populaire.  Dès le printemps 2009 j’avais eu à cœur d’informer mon adhésion nouvelle au Parti de Gauche. Ce dernier œuvre pour construire une dynamique du Front de Gauche de rassemblement, et cela au-delà des individualités. Ceci, dans  une clarté qui ne signifie pas une aliénation!