Conseil municipal de ce mercredi 20 Novembre 2013: Rythmes scolaires, la copie du ministre est à revoir. Un large débat aura lieu concernant l'Education Nationale
17/11/2013
Education nationale, 1er des services publics!
Quelques mots sur des sujets qui pourront être évoqués lors du conseil municipal du mercredi 20 novembre 2013.
La réforme des rythmes scolaires, un bricolage pour lequel le gouvernement doit avoir la lucidité de retirer le décret de janvier 2013
Le Décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013 relatif à l'organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires devait entrer en vigueur à la rentrée de septembre 2013 mais prévoyait une possibilité de dérogation jusqu'à septembre 2014...
Pour l'essentiel ce texte prévoit la mise en place d'une semaine scolaire de 24 heures d'enseignement réparties sur 9 demi-journées avec un allègement de la journée d'enseignement. Les heures d'enseignement sont organisées les lundi, mardi, jeudi et vendredi et le mercredi matin, à raison de cinq heures trente maximum par jour et de trois heures trente maximum par demi-journée. Le directeur académique des services de l'éducation nationale peut donner son accord à un enseignement le samedi matin en lieu et place du mercredi matin lorsque cette dérogation est justifiée "par les particularités du projet éducatif territorial et présente des garanties pédagogiques suffisantes".
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=7...
Dans les faits, au regard des problèmes rencontrés dans des communes qui s'étaient engagées dès septembre 2013 et en considération des difficultés majeures posées par ce texte publié en concertation insuffisantes avec les communes, les parents d'élèves et les enseignants, nous assistons à une "levée de boucliers" majeure.
Je vous communique des liens intéressants
http://lagaucheparlexemple.fr/pdf/Lettre_petition_rythmes...
De son coté, il est à relever que la FCPE nationale défend le dispositif gouvernemental,
Ainsi des divergences majeures existent au sein de cette organisation de parents d'élèves.
La FCPE départementale du 94 a quant a elle développé une analyse et des propositions qui me paraissent de grande qualité.
http://www.fcpe94.ouvaton.org/spip.php?article660
Un vœu va être proposé au conseil municipal de Vitry. Vous pouvez le lire en cliquant sur les copies situées ci après.
Ce vœu n'est pas parfait mais il n'omet pas un des enjeux qui consisterait à retrouver l’organisation de la semaine scolaire sur 4,5 jours (9 demi-journées), avec un retour aux 26 heures d’enseignement (au lieu de 24) pour les élèves. Et ce, incluant les actions de soutien aux élèves en difficulté, conduites en cas de besoin par des enseignants spécialisés.
Au demeurant il conviendrait de retrouver un niveau horaire d'enseignement antérieur au dispositif mis en place sous la présidence Sarkozy Ce dernier a joué dans la démagogie en supprimant les cours du samedi matin.
Ceci étant, bien entendu, une organisation mieux adaptée des rythmes scolaires est à travailler, dans la journée, dans la semaine et dans l'année. Mais, il importe que la réflexion et le débat soient clairement menés sans que l'Eta ne se désengage comme cela a été le cas et se défausse sur les communes et de ce fait contribue à une détérioration du caractère national, laïc et gratuit de l'école!
A cette occasion je ne peux m'enpécher d'évoquer la question de l'enseignement appelé prioritaire...
Le débat semble rebondir. Le ministère de l'éducation a relancé des consultation. ce dont nous avons tous besoin , ce sont des mesures volontaires pour que l'école de la République puisse pleinement jouer son rôle émancipateur.
Dans une ville comme Vitry, qui bat des records d'habitants ayant des revenus faibles et un % levés d'adultes ayant peu de diplômes, il est essentiel que l'Etat mette le paquet. Comprenons nous, Vitry est riche de ses habitants. A l'Etat de s'impliquer dans sa responsabilité première.
La question de l'enseignement privé et le scandale de la carence du contrôle des fonds publics accordés à l'Institut Epin.
Vitry est au cœur de la problématique d'une éducation éclatée avec un établissement d'enseignement privé, société commerciale, qui "pompe" des bénéfices considérables en "profitant" des financements publics de l'Etat, de la Région et du Département. Cet établissement est "sous contrat" avec l'Etat et du coup les collectivités locales sont obligées de financer. Que l'Etat et la chambre régionale des Comptes fassent leur travail et détectent pourquoi un tel établissement est capable de dégager des centaines de milliers d'Euros par an. ce n'est pas au prix d'une "bonne gestion". Le caractère exigu des locaux, le prix des activités péri scolaires, les économies sur le personnel d'entretien notamment doivent être regardés, le niveau des équipements pédagogiques doivent être regardés. C'est au prix d'une "ponction élevée" dans un établissement qui recrute ses élèves en fonction de leur niveau de départ. A l'éducation nationale d'évaluer dans quelles conditions elle oriente vers la sortie les élèves qui sont en difficulté. Si tous les crédits pédagogiques ne sont pas utilisés, ne doivent ils pas être rendu ou mis dans un fond de réserve? Il importe de bien étudié l'usage des crédits selon les besoins. Ceux ci ne sont pas prévus pour créer "éventuellement de la marge d'exploitation en faveur des actionnaires!
A une question posée en séance du conseil général, le Préfet a répondu le 31 octobre qu'il avait engagé une phase préparatoire à la réalisation d'un contrôle budgétaire de cet établissement. Il est temps. Les services de l'éducation sont saisis depuis juillet 2013!
Simultanément, il convient qu'une table ronde soit organisée pour mettre à plat la situation de l'enseignement dans notre ville et en globalité de la maternelle à l'enseignement post bac ainsi que pour la formation professionnelle. Tous les autres verbiages, notamment sur le développement territorial de notre commune ne sont pas de mise.
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