tribune du mensuel municipal de fevrier
26/01/2014
Comme d'habitude,
voici le texte de la tribune que j'ai communiqué le 17 janvier 2014 pour le mensuel de février.
Les nécessaires sursauts républicains
Le premier des sursauts est celui des citoyens qui répondent présents aux rendez vous électoraux prévus par la constitution et les lois de notre République.
Au delà, la citoyenneté est permanente, dans le débat qui doit ne pas être fractionné. Associations, syndicats, partis politiques participent, au respect de cette exigence.
Le second des sursauts doit venir des élus qui ne doivent pas être silencieux et doivent œuvrer avec force dans l'intérêt général pour la liberté l'égalité et la fraternité!
Les élus doivent exprimer haut et fort les accords, les débats et les propositions. Faute de quoi, la citoyenneté s'étouffe dans la torpeur. Cette démarche s'impose en premier lieu aux élus de proximité, les conseillers municipaux.
Le sursaut majeur, nous devons l'exiger des députés. C'est eux qui ont le pouvoir de "censurer" le gouvernement de notre pays. C'est eux qui votent la loi. Nombreux sont ceux qui considèrent que notre pays est "mal traité".
Sont souhaités des orientations réellement adaptées pour le développement social et économique dans le respect des salariés de notre pays et de notre planète. Le respect de la justice sociale, du code du travail, du système de protection sociale, des services publics, sont des attentes majeures.
La hausse de la TVA, l'imposition croissante des ménages du fait de la non réévaluation des barèmes d'impôts, l'absence de dynamique de répartition des richesses entre collectivités locales sont sources de tensions.
L'obsession imposée par la commission européenne à l'égard des déficits sans étudier la nature des recettes et la qualité des services publics doit être combattue.
L'annonce renouvelée de supprimer les départements de la petite couronne développe une spirale infernale alors même que nous avons besoin de démocratie de proximité, particulièrement dans les villes de grande dimension.
Ce sont aux Députés de dicter la "loi" au Gouvernement. Quant au président de la République, qu'il préside.
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