Que d'eau....
16/08/2010
De permanence en tant qu'adjoint au maire, pour cette semaine qui se terminait le lundi 16 août au matin, je pansais, sans inquiétude, aux évolutions de la météo et aux conséqence des pluies remarquables en cette saison.
Les travaux conséquents réalisés par le département notamment avec le bassin de rétention des eaux pluviales situé sous la place du marché, font que la ville est mieux protégée contre les dégats des eaux de ruissellement.
Il conviendrait certainement de renforcer les contraintes relatives aux espaces qui doivent rester "non bétonnés, non bitumés". En clair, plus des espaces végétalisés subsistent sur notre ville, plus les eaux peuvent s'infiltrer dans le sous sol et rejoindre la nappe phréatique.
Il faut que le Plan local de l'urbanisme (P.L.U., ex POS) soit contraignant....et soit bien respecté par tous!
S'agissant des inondations la situation est fortement dépendante des aménagements réalisés au niveau régional et même au delà au niveau des "bassins" des fleuves et rivières qui traversent le Val de Marne ou qui se trouvent en amont de celui ci.
J'ai relevé l'annonce, dans un article publié par un quotidien daté du 15 aout, d'un projet porté par l'établissement public "grands lacs de Seine". Celui ci regroupe les départements de PARIS, des Hauts de Seine, de la Seine Saint Denis et du Val de Marne. Il s'agit de permettre l'innondation de 2 300 hectares et de stocker des eaux abondantes de la Seine. Cet espace est situé à l'Est de Montereau, au sud Est de la Seine et Marne. Il s'agit de travaux qui devraient débuter en 2013 et s'achever en 2020. Déjà les retenues d'eau comme celles du DER dans la Marne ou de la forêt d'Orient près de Troyes remplissent cette fonction et sont par ailleurs des lieux touristiques de qualité...
Ces équipements sont importants car ils conditionnent l'aménagement des bords de Seine de notre ville.....
1 commentaire
J'ai hésité à écrire quelques mots il y a déjà quelque temps sur la situation que vous décrivez, mais vous l'avez fort bien fait. Nul ne saurait prendre trop de précautions, notre monde est vivant, nous l'oublions, et les personnes en charge des responsabilités locales et nationales doivent veiller à préserver des zones d'infiltration, et cela nous renvoie au problème de l'urbanisation intensive. Sans rejoindre ceux qui prônent la décroissance, il est aussi utile de s'interroger, d'interpeller. Mais j'ai bien peur si vous souleviez le problème en conseil municipal d'entendre des rires étouffés ; le long terme ne semble pas envisagé actuellement pour un équilibre entre habitat et espace, et l'on ne parle pas là du point de vue social.
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