Histoire de métro à Vitry. Ou comment une gare peut s'inventer des excuses pour défigurer le parc du Coteau en centre ville...
23/06/2015
Note actualisée au mardi 23 juin à 8h30
Je suis passé à la réunion qui se tenait ce lundi 22 juin au soir en Mairie. Elle était à l'invitation de La Société du Grand Paris ( SGP)
La SGP présentait l'état d'avancement du projet de métro, des gares, des puits d'aération et d'évacuation situés au maximum à 800 m de chaque station à VITRY.
Les "salons" de la mairie étaient pleins. La participation était nombreuse.
Je passerai sur les interventions du duo municipal, le maire et l'un de ses adjoints (également président de la Semise et président de la communauté d'agglomération Seine Amont).
Je ne vais pas faire un compte rendu exhaustif...
;-( A ce stade, je serais tenté d'ironiser sur le Roi KONG (agence d'architectes KING KONG qui a dessiné le projet de gare pour Vitry centre) qui voulait détruire des arbres sans avoir bien réfléchi à la fonctionnalité de la gare souterraine et sans savoir comment les replanter sur la caverne qu'il souhaite construire à la va vite, en surface, sans comprendre que le souci est d'aller rapidement dans les profondeurs vers les quais d'une station située à plus de 100 m de l'avenue...et à près de 30 m de profondeur;-(
Parmi les nombreuses questions survolées ce lundi, je me contente donc d'évoquer à nouveau la simple question de la gare du centre ville.
Ceci, en complément de la note publiée hier, je soulignerai que l'entrée de l'accès à la gare a été évoqué mais qu'aucune vue n'a été montrée pour expliquer l'aménagement des quais. C'est pourtant là que les voyageurs patientent...Ils ne restent pas plantés devant l'entrée du métro.
La beauté d'une station de métro, ne réside pas dans son entrée, même s'il est préférable qu'elle soit sympa...Cette beauté réside dans la qualité des circulations, des décorations, dans son entretien et sa propreté.
Ce qui intéresse les voyageurs, n'est ce pas la facilité de correspondance entre deux modes de transport collectif? Que le trajet se fasse à pieds ou en fauteuil roulant, pour les personnes à mobilité réduite ou non , une gare de correspondance doit être belle mais aussi clairement fonctionnelle.
Il est sublime de constater que la "tribune " de la réunion de lundi n'avait pas en tête la distance entre l'axe de la Rd 5 ( le bus en site propre et le futur tram) et les quais... plus de 100 m! Ils expliquaient que l'entrée de la gare serait en bordure d'avenue, ignorant la réalité d'un trajet à faire quotidiennement en direction des quais ou depuis ceux ci.
Au demeurant, à ce stade, je constate qu' une seule sortie est prévue sur la rue Robespierre ...alors même que les grandes stations de métro ont souvent deux accès au minimum.
Alors pourquoi ne pas concevoir une descente immédiate et progressive (Tapis roulant par exemple) vers les quais. Ceci plutôt que ce parvis couvert à moitié et parcouru deux fois par jour au milieu d'une caverne trouée en son plafond...
Cette descente doit être dans un cadre agréable mais, est il nécessaire de jouer ainsi avec les ouvertures et les volumes en surface?
Il a été présentée largement la photo ci après. Elle est à ce jour non reprise par la presse municipale, non montrée dans l'exposition du Mac Val mais par contre mise en valeur dans la revue "Beaux arts".
Voici ce que cette revue explique dans une brochure diffusée au Mac Val. Elle tient des propos lyrique avec le "charme" inimitable du discours sur les œuvres architecturales par ceux qui n'y vivront pas :
"A proximité immédiate du Mac Val, du Théâtre Jean Vilar et de la médiathèque, la future gare de Vitry centre s'inscrit dans un tissu urbain des plus denses. Seul terrain non construit, ce parc du Coteau, où la vile prend l'air. Le quatuor bordelais d'architectes King Kong s'est alors saisi d'un quart d cet espace vert, sans pour autant altérer sa fonction "respirante". Ils ont conçu à l'extérieur, une entrée de gare façon voute de béton ondulante qu'on aura trouée d’ouvertures vers le ciel. Sur son toit, un revêtement végétal, de sorte que le piéton pourra l'arpenter comme une petite colline. Pour pénétrer dans les entrailles du sol, les architectes on tenu à scénographier la descente en imaginant des parois "de matière brute tellurique". En générant des confusions entre dehors et dedans, des ténuités entre sol et sous sol, King Kong va livre un bel exemple d'anti-bâtiment.
Il s'agit en réalité du parvis initialement annoncé mais maintenant couvert d'un toit ajourée et exposé à la pluie, au soleil et aux vents. Les questions des feuillent mortes et de l’écoulement des eaux pluviales ont été évoquées lundi soir...
"La tribune" de la réunion a reconnu qu'elle ne savait pas si les arbres dessinés pourront réellement pousser et prospérer, ou même simplement subsister. L'architecte, tout King KONG qu'il soit, a du oublier qu'il fallait de la terre et du soleil....Il doit savoir escalader les immeubles par contre il a perdu tout sens de la végétation...
Quant à la descente monumentale en sous sol, elle n'est pas un programme, en soit, au regard du chemin à parcourir de l'axe de la RD 5 aux quais du métro
En tout cas, les intervenants à "la tribune" devraient revoir leur évaluation des distances qui seront à parcourir entre les quais du métro et les stations du site propre. Ils ne semblaient pas avoir bien mesuré la question. Ne faudrait il pas par exemple un ou plusieurs tapis roulant adaptés aux poussettes ou fauteuils roulants et descendant progressivement vers le sous sol. Ceci au lieu de faire porgresser à l'horizontale sous la voute précitée.
Dire cela, ce n'est pas pour contester la localisation des quais. C'est simplement souligner où est la priorité: faciliter les correspondances..
S'amuser avec une caverne aux formes sublimes mais qui prendra l'eau et le vent ou plutôt concevoir une circulation efficace pour les usagers ......ainsi que les visiteurs du parc du COTEAU?
En clair la photo ci dessous déjà largement diffusée était hier à l'esprit de tous. Mais, à la fin de la réunion, nombreux étaient ceux qui constataient qu'ils avaient été induits en erreurs tellement ils pensait que la descente en profondeur était rapide et l'entrée visible de la rue mais peu invalidante pour le parc.
Au lieu de cela ils découvraient un parvis sans fonction particulière à ce jour, si ce n'est de faire un effet visuel coté rue.
Au demeurant ce parvis couvert (mais ajouré) sera t il la gare ou l'avant gare?
Une fois la réunion achevée, de manière informelle, un représentant de la SGP a semblé dire que le parvis sera clos quand le métro ne fonctionnera pas...Alors quid des accès du parc reconstitué? Quid de la grille monumentale existante. Le parc a t il besoin d'un mur de plus , fut il présenté à l'origine tout de blanc dessiné?
Le devenir de la clôture si typique du parc du Coteau a été posée. Visiblement la "tribune" l'avait oubliée. Ils ne savaient où elle est situé ni qu'en faire.
En cliquant sur le photo suivante, vous accéderez à un album...qui, souhaiterons le, ne sera pas de souvenir:
La tribune a bien reconnu que ce parc était magnifique. Promesse a été faite qu'il serait restitué en l'état.....
Comment croire une telle promesse quand la grille disparait, qu'est mis en place un mur en serpentin, geste jeté sur le papier par l'artiste mais structure faisant peu de cas du passé, de l'originalité du site qui se voit transformé en terrasse ajourée de nombreux puits.
Reprenez donc vos crayons, revoyez la copie, organisez des déplacements de qualité pour les usagers, vers les quais du métro et depuis le site propre de transports en commun et le futur TRAM. Veillez à ce que la correspondance soit aisée et confortable. Concevez ce que vous pouvez en sous sol, y compris des salles de concert ou tout autre évènements .
Mais veillez à ce que le jardin ne soit pas suspendu et qu'il retrouve son charme en cohérence avec un site historique auquel les architectes des monuments historiques doivent porter attention en cet espace historique de Vitry, à proximité de la bibliothèque qui est en partie classée.
2 commentaires
S’il y en a à qui l’entrée de la gare Vitry centre plaît - dont le nom définitif serait Vitry hôtel de ville -, et qui l’ont affirmé lors de la réunion du lundi 22 juin, en toute sincérité pas à moi. Déjà que l’idée d’implanter une gare métropolitaine à l’endroit d’un parc discret mais ô combien agréable, dans une ville qui compte 86 000 habitants et dans quelques années 100 000, me semblait dénuée de sens, l’architecture développée par la Société King-Kong n’est pas du meilleur goût avec cet escargot de béton et confirme mon sentiment. N’existe-t-il donc pas d’autre matériau ? L’hôtel de ville ne serait-il pas conçu en brique rouge, le toit en zinc par exemple ? L’intérieur n’est-il pas fait des plus beaux composants ? Bon, l’inspiration vient d’ailleurs.
Pensons aussi à ce qui devrait voir le jour de l’autre côté de l’avenue : l’Anru 2, qui doit concerner le secteur Robespierre, un échec patent avec sa dalle, ses tours, son vent, son parking, son cinéma en sous-sol, la rue de l’Abbé-Roger -Derry transformée en impasse et en parking.
Quant aux grands chantiers en cours ou en prévision, ce qui paraît gênant, c’est l’empilement de projets : Grand Paris, Grand Paris express, Opération d’intérêt national (OIN), auxquels est venue s’ajouter la candidature pour les JO de 2014, peut-être celle pour l’Exposition universelle de 2025, ce qui entraîne l’achèvement rapide de la ligne 15 Sud et de la ligne 14. Le tout alors que l’on apprend que le métro prévu pour 2020 a été reculé à fin 2022, les intervenants de Société du Grand Paris n’en ayant pas parlé : la cause en serait, d’après les Échos et le Parisien, le fait que l’on ait trouvé de l’argile verte, ce qui engendre le doublement du volume de béton injecté et le creusement du tunnel à une plus grande profondeur.
Il faut aussi savoir que pour les volumes de tréfonds achetés par la Société du Grand Paris, les propriétaires touchés ont déjà signé un mémoire, et la Société a validé cette offre par l’intermédiaire d’un cabinet d’avocats situé boulevard Saint-Germain.
La valeur du terrain en surface a été évaluée à 675 euros le m2, la valeur de l’emprise du tréfonds revient à 39,42 euros le m2.
La lettre signée se termine par : « La Société du Grand Paris conclut qu’il plaise à Madame le juge de l’expropriation du Tribunal de Grande instance de Créteil de bien vouloir fixer la somme de …, tous chefs de préjudices confondus, l’indemnité… »
Si j’ai bien compris lors de la réunion de lundi en mairie, ces dits propriétaires ainsi que ceux riverains et à l’aplomb du tunnel devraient recevoir la visite de personnes chargées d’évaluer les risques, ce qui formerait le référé préventif. Voici ce que dit le texte de la SGP :
« L’ensemble des propriétés situées à l’aplomb ou à proximité du tracé feront l’objet de référés préventifs par la Société du Grand Paris avant le démarrage des travaux. Ainsi tout désordre même minime qui pourrait être la conséquence des travaux, sera constaté rapidement et donnera lieu aux mesures nécessaires, y compris au versement éventuel d’indemnités.
Avant le creusement, des capteurs seront installés le long du tracé afin de détecter les éventuels impacts des travaux sur les constructions, en cas de mouvements de sols. Ces capteurs peuvent percevoir des déplacements de bâtiments inférieurs au millimètre. Des études détermineront également l’état initial de tous les bâtis. Cela fera l’objet de constatations de la part d’experts du tribunal administratif (référés préventifs). Pendant le creusement, les mouvements éventuels du sol seront surveillés, permettant de réagir au plus vite et si besoin d’adapter les méthodes utilisées. Dans tous les cas où un risque, propagation d’ondes vibratoires ou mouvement de sol aura été identifié, la Société du Grand Paris prendra des mesures de prévention spécifiques : dispositifs spécifiques pour la pose des voies de circulation du métro, injections de sol, ou remplissage de carrières pour sécuriser les terrains situés au-dessus du tunnel. »
Pour en terminer, j’espère que les Vitriots ont conscience de la grandeur du projet, il s’agit d’une opération de grande ampleur qui risque de bouleverser leur vie quotidienne en bien avec l'arrivée du métro, mais pas vraiment en qualité de vie, coincés qu’ils seront entre l’A86, les nouveaux ponts, le Pont suspendu, la cadence souterraine du métro , un toutes les deux minutes, le site de maintenance, les transports en commun développés, la circulation sur la D5, avec en surplus les camions de la collecte pneumatique.
Et comme la société change dans le mauvais sens en milieu urbain, il faudra soit partir, soit se terrer chez soi. Plus de règles de circulation, dépôts de matériaux quotidiennement, un tas remplaçant l'autre, occupation des voies de circulation automobile par des piétons quand il ne s'agit pas d'occupation du domaine public comme dans une, principalement,
des rues qui ont été ouvertes sur la ville dans le quartier Balzac, devenue lieu de rassemblement. Allez en ville est un stress permanent...
Revenons un peu parler du Grand Paris Express et de ses enclos, ciblés sans concertation. Voici un extrait d’une réponse de la SGP, après un échange de courrier concernant la seconde enquête qui devait faire suite à celle parcellaire.
« Concernant les enquêtes bâtis, une première phase a démarré courant 2014 sur l’ensemble du tronçon de la ligne 15 sud et s’est prolongée en 2015. Un démarchage téléphonique et postal a été effectué auprès des propriétaires pour réaliser une visite des lieux. Cependant, une partie du bâti n’a pu faire l’objet de visite faute de contact. Si tel est votre cas, vous pouvez vous rapprocher de Bureau Veritas et demander une visite à l’adresse : grandparisframail@fr.bureauveritas.com.
« Une deuxième phase d’enquête bâtis est actuellement en cours, à partir des éléments recueillis lors de cette première phase. Elle consiste à reconnaître les fondations de certains bâtis du fait notamment du manque d’information au regard des fondations supposées ou de l’état du bâti. »
… Où l’on s’aperçoit que la réunion publique qui a eu lieu à l’hôtel de ville au mois de juin ne visait qu’à rassurer, ce à quoi on s’attendait, et la raison pour laquelle on n’est pas intervenu. Constatons tout de suite que, dans notre entourage, nul n’a pu être joint, ce qui relève de la mauvaise volonté ou de l’absence de celle-ci, les recours en cas de dégradations étant quasiment nuls. J’ai aussi adressé un courrier au Bureau Veritas en question, mais là non plus pas de réponse… Trois mois. Il y est dit, c’est le sens de mes missives, que « l’ensemble des propriétés situées à l’aplomb ou à proximité du tracé feront l’objet de référés préventifs » ; cela fait beaucoup de gens à contacter qui ne l’ont pas été. Rendez-vous à la prochaine réunion d’information qui aura lieu le mercredi 14 octobre, mais ne devrait concerner que d’autres acquisitions de tréfonds.
Pour l’anecdote, signalons le langage employé dans le texte de la SGP : « qui a démarré courant…» ; deux erreurs en trois mots ; il aurait été sage de « débuter dans le courant de »… Cela pour nous fustiger, car dans le commentaire précédent il a été parlé des JO 2014 au lieu des JO 2024 et il manquait un s à quelque endroit.
Pardonnons-nous… et passons à l’exposition du MacVal sur les gares du Grand Paris Express. Bonne et belle initiative, mais il fallait user de discernement pour comprendre quels étaient les projets retenus, tout en notant que Vitry Centre est bien la seule qui ait retenu le béton, les autres sites ayant choisi d’autres matériaux…. Bry-Champigny utilise même la meulière, tandis que celle de Noisy-Champs est une œuvre originale avec son ellipse qui s’élance vers les cieux.
Pour parler de l’édifice vitriot métropolitain sur la RD5, il est probable que l’escalier tel que présenté, les arbres qui n’auront que la tête au soleil, la pluie, le vent, tout incite à penser que l’on s’est trompé de projet. La dimension architecturale l’a emporté sur la conception d’une gare intégrant tous les éléments de fonctionnalité. On peut redouter que le projet présenté soit totalement différent en sous-sol.
La seconde gare vitriote, censée symboliser la mutation radicale du quartier des Ardoines, voisinera avec « « une tour et sera surmontée d'un immeuble-pont, tous deux encore à dessiner ». Celle de Vitry Centre (peut-être plus tard Vitry Hôtel de ville) apparaîtrait « sous une voûte végétalisée comme si le sol se soulevait au-dessus d’un (escargot) de béton ». Vitry, la VTT : la ville tout béton. Disons aussi que cette gare ne sera pas située comme il est dit sur internet dans le parc du Musée d’art contemporain, le MacVal, mais bien au parc du Coteau. Ce dernier à qui l’on emprunte du terrain n’aurait-il pu être épargné en raison de l’ANRU 2 qui va refondre le quartier Robespierre ? Pourquoi la gare ne se serait-elle pas trouvée là, du côté de la dalle, ce qui aurait préservé le Coteau ? On n’a cependant pas tous les éléments pour en juger : chronologie, état du sous-sol, etc.
Dans le Musée, après avoir examiné les projets, on pouvait voir une maquette sur la place Paul-Froment où s’arrêtait naguère et s’arrête encore le 182. Elle représentait la boutique du coiffeur par une paire de ciseaux, la boulangerie par la boulangère - arrivée depuis peu - qui portait un voile… et de l’épicier, qui lui fait bien partie de l’histoire de cette place, on nous apprenait qu’il passait ses vacances au Maroc. Au fait, les coiffeurs représentés par une paire de ciseaux sans commentaire, se prénomment Maurice et Fred.
Toujours au MacVal, l’intellectuel architecte conseil du Grand Paris express Jacques Ferrier veut rendre les gares sensuelles ; avez-vous déjà imaginé une gare sexy ; qu’elles soient esthétiques et fonctionnelles, bien entretenues, ce sera suffisant. Je pense notamment à la gare de Vitry Centre où des arbres passent au travers de la voûte, sans grilles de protection pour les feuilles, la pluie. J’espère que cela sera revu.
À l’exposition « Cherchez un garçon », tout en contemplant l’ambiguïté, amusante il est vrai, surprenante parfois, j’ai surtout retenu cette photo d’un homme qui mettait des fleurs au pied des arbres ou dans des endroits libres en pleine agglomération « pour mettre de la vie et de la couleur sur les boulevards urbains ».
Pour l’écologie dont parle notre hébergeur, le mauvais entretien de certains lieux, c’est partout dans Vitry, et depuis bien longtemps, même au cimetière nouveau où de grandes herbes folâtrent abondamment entre les tombes.
Autre anecdote : l’autre jour, près d’un camion, une grande bâche bleue traditionnelle employée pour des travaux de peinture, s’étalait dudit camion jusque sur la moitié de la rue, étroite. Trouvant cela bizarre, on stoppe son véhicule, pour s’apercevoir qu’un homme sous la bâche réparait le fourgon !
Quant à nos rues pavillonnaires, où certains y voient loger les riches, elles sont en piteux état, les véhicules municipaux ne peuvent les balayer tant il y a de voitures tampons. On est bien obligé de jouer du balai dans la rue… quand on peut sortir de chez soi, des automobiles se collant au portail d’entrée. Il n’y a même plus de goudron devant la porte.
Une nouveauté encore en ville : avant les déchets étaient déposés sur les trottoirs, maintenant ils débordent sur la chaussée. Qui un lavabo, qui des étagères.
Un mot sur la Via Bella : en y vagabondant, la surprise c’est de ne voir que peu de vitrines sur la RD5 qui attireraient le chaland. Des portes, des glaces, mais rien derrière.
Maintenant, rappelons que nous attendons toujours le prochain conseil de quartier des Ardoines. Au dernier, il avait fallu insister pour que les discussions engagées fassent l’objet d’un prochain ordre du jour. Il serait aussi opportun de transcrire fidèlement ce qui se dit au sein du conseil, notamment par les référents dont l’un a dit que « la mixité sociale était maintenant suffisante », que dorénavant on verrait le quartier Balzac dans sa globalité, c’est-à-dire dans tout son environnement. À ce sujet, si l’on a conçu de nouvelles rues pour ouvrir la cité sur la ville, pourquoi l’une d’entre elles est-elle occupée en permanence ? Difficile de l’emprunter.
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