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les elections regionales, conference de presse du 8/1/2010

Un compte rendu à prendre en compte.

http://www.lateledegauche.fr/index.php?pge=emission&i...

cliquez sur ce lien, puis sur l'image située en haut de la colonne de droite

 

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10/01/2010 | Lien permanent

Regionales, comprendre le mode de scrutin...

Pour comprendre le mode de scrutin des élections régionales, il me paraît utile de rappeler les dispositions du code électoral.

Il s'agit d'un scrutin à la proportionnelle à 2 tours avec une "prime" à la liste arrivée en tête.

Ci dessous un extrait du code électoral qui précise qu'au 2ème tour, la liste située en tête dispose d'une prime de 25% de sièges. De ce fait l'objectif n'est pas d'obtenir nécessairement 50% des voix et de courir dans des alliances "pourries".

au "second tour. Il est attribué à la liste qui a obtenu le plus de voix un nombre de sièges égal au quart du nombre des sièges à pourvoir, arrondi à l'entier supérieur. En cas d'égalité de suffrages entre les listes arrivées en tête, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d'âge la plus élevée. Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne, sous réserve de l'application du quatrième alinéa ci-après."

Ce dispositif avait été introduit afin de garantir, après 2 tours de scrutin, la constitution de majorités opérationelles et donc  éviter des assemblées "ingouvernables"

à disposition pour ceux qui souhaitent des précisions.

 

Extrait du code électoral

 

Les conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région.

 

Au premier tour de scrutin, il est attribué à la liste qui a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés un nombre de sièges égal au quart du nombre des sièges à pourvoir, arrondi à l'entier supérieur. Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne, sous réserve de l'application du quatrième alinéa ci-après.

 

Si aucune liste n'a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, il est procédé à un second tour. Il est attribué à la liste qui a obtenu le plus de voix un nombre de sièges égal au quart du nombre des sièges à pourvoir, arrondi à l'entier supérieur. En cas d'égalité de suffrages entre les listes arrivées en tête, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d'âge la plus élevée. Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne, sous réserve de l'application du quatrième alinéa ci-après.

 

Les listes qui n'ont pas obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges.

 

Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l'attribution du dernier siège, celui-ci revient à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas d'égalité de suffrages, le siège est attribué au plus âgé des candidats susceptibles d'être proclamés élus.

 

Les sièges attribués à chaque liste en application de l'article L. 338 sont répartis entre les sections départementales qui la composent au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département. Cette attribution opérée, les sièges restant à attribuer sont répartis entre les sections départementales selon la règle de la plus forte moyenne. Si plusieurs sections départementales ont la même moyenne pour l'attribution du dernier siège, celui-ci revient à la section départementale qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas d'égalité de suffrages, le siège est attribué au plus âgé des candidats susceptibles d'être proclamés élus.

 

Les sièges sont attribués aux candidats dans l'ordre de présentation sur chaque section départementale.

 

Lorsque la région est composée d'un seul département, les sièges sont attribués dans le ressort de la circonscription régionale selon les mêmes règles.

 



 

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10/01/2010 | Lien permanent

pour nous la retraite c'est 60 ans!

invitons-les-retraites-dans-les-regionales.jpg

Les Régions n'ont pas compétence sur les retraites. Mais à coup sûr, le résultat des élections régionales aura compétence pour créer un rapport de force dans le débat sur les retraites ! Ce n'est pas un hasard si le Gouvernement attend la fin de ces élections pour ouvrir ce dossier. Il sait que c'est impopulaire et ne voulait pas prendre un risque supplémentaire d'être sanctionné électoralement. Il sait que c'est impopulaire, alors il se donne aussi du temps. Du temps pour quoi ? Pour convaincre de la nécessité de réformer notre système en assénant contrevérités sur contrevérités à ce sujet.

extrait du site du parti de gauche....:

Les arguments utilisés par la droite apparaissent de prime abord, si on ne s'y attarde pas trop, comme des évidences. Ils ne résistent pas à l'analyse plus fine, à l'examen plus sérieux. Je vous en livre ici quelques uns. Faites en bon usage.

Notre système de retraite est très endetté, il y a un trou de l'ordre de 5 milliards. Ouhla, c'est une somme, 5 milliards !!! Mais 5 milliards sur combien, au juste ? Quel est le pourcentage d'endettement du système de retraite ? 2,5 % ! Oui oui, 2,5%. C'est comme si on criait au scandale chaque fin de mois lorsque les Français ont un découvert de 2,5% de leurs salaires. Demandons à des travailleurs émargeant au Smic s'ils ne seraient pas satisfait de n'avoir que 25€ de découvert à la fin du mois.


D'accord, mais notre système de retraite est en danger, il ne sera plus financé en 2050. Quand ça, dîtes-vous ? En 2050. Malin, comme argument. Pour les salariés, la retraite c'est le futur, c'est demain, c'est plus tard, c'est après. Et 2050, c'est également le futur, demain, plus tard. Agitons un peu la peur du lendemain, ça peut faire son chemin. Disons le nettement : ce n'est pas sérieux, pour deux raisons. D'abord, parce que nos retraites d'aujourd'hui sont payées avec de l'argent d'aujourd'hui, et nos retraites de demain seront payées avec de l'argent de demain. Nous ne mettons pas aujourd'hui de l'argent de côté qui ressortira au moment du départ à la retraite. L'argent se conjugue au présent. La lumière très crue a été portée sur ce sujet lorsque des fonds de pension (ou retraites par capitalisation) se sont écroulés suite à de mauvais placements financiers. Ce sont les retraités d'aujourd'hui qui ont été pénalisés. Ils ont cotisé toutes leur vie, et ne reçoivent aujourd'hui plus rien.

L'autre argument est démographique. Le "baby-boom" arrive à la retraite, peu à peu. Ce qui fait beaucoup de personnes par rapport aux actifs. Mais la génération d'après ? Les naissances aujourd'hui sont importantes, nous connaissons une vraie dynamique dans la natalité nationale. C'est un cycle. Des excédents sont donc à prévoir dans quelques années, et ce bien avant 2050.

Pourquoi tout ça, alors ? Les retraites, c'est comme le reste. Comme la santé, l'eau, l'éducation. Comme auparavant l'énergie, les télécommunications, la poste. Ce sont des milliards qui échappent à la voracité des capitaux privés. Ce sont des bénéfices qui leur échappent. C'est insupportable pour Nicolas Sarkozy. Gageons que dans le "serment du Fouquet's", comme le qualifie à juste titre François Delapierre, les responsables politiques de la droite et les grands capitalistes ont parlé du partage entre eux de ces gâteaux qui leur échappaient encore. Il s'agit simplement de dénigrer le système par répartition pour le remplacer par le système par capitalisation. Et ce au mépris des salariés, dont on se moque de savoir si enseigner au-delà de 60 ans est bon pour eux comme pour les élèves. On se moque de savoir si un pilote de ligne peut piloter, pour eux comme pour les passagers. On se moque des dépenses de santé supplémentaires qu'occasionnent une durée de travail plus longue, qui épuise, stresse, affaiblit. On se moque des salariés. Quand il y a du profit à faire, alors peu importe, tout y passe : la solidarité, les emplois, les services publics, les dépenses publiques, l'environnement. L'intérêt particulier des plus riches qui veulent être encore plus riches au détriment du plus grand nombre, de l'intérêt général de la communauté humaine doit toujours primer pour la droite.

Alors oui, les élections régionales sont aussi le moment de créer un rapport de force face aux projets gouvernementaux. C'est l'occasion de redonner du souffle à tous ceux qui luttent et résistent face aux projets libéraux. C'est l'occasion de donner une bonne gauche face à la droite. Ne la laissons pas passer, les 14 et 21 mars prochain, en votant pour les listes "Ensemble pour des Régions à gauche", impulsées par le Front de Gauche.

invitons-les-retraites-dans-les-regionales.jpg

 

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01/03/2010 | Lien permanent

pour les absents du 1er mars....

Lundi 1er mars, la grande salle de la mutualité était pleine.

Cela signifie plus de 1800 personnes présentes. Au milieu des vacances scolaires de la "région parisienne...", se retrouver, tous ensemble, dans une salle qui ne mesurait pas ses applaudissements quelque soit l'appartenance politique de l'orateur, exprimait bien une dynamique remarquable.

Bien entendu les "medias" sont encore une fois bien silencieux sur de telles iniyiatives alors même que des rassemblements biens moins fréquentés sont relatés complaisamment....dès lors qu'ile concernent l'UMP, le FN, les Verts, et même le PS.

En la circonstance, et une fois de plus, la campagne électorale, le bouche à oreille, les diffusions de  tracts, les affiches et ... un peu internet sont nos outils.

A vous qui lisez régulièrement ou exceptionnellement ce bloc notes, je tiens à confirmer combien l'urgence de l'heure est bien le vote pour la liste conduite dans le Val de Marne par C FAVIER.

Avec Pierre LAURENT tête de liste  Régionale, avec Eric COQUEREL (PG) à PARIS, Pascale LENEOUANIC (PG) dans le 92, Marie George BUFFET (PC) dans le 93, François DELAPPIERRE (PG) dans le 91, pour ne citer que les départements que j'ai à l'esprit, des têtes de listes, des candidats, des militants sont rassemblés pour cet enjeu régional qui sera nationalement interprété.

Alors pour les absents le 1er mars , un coup d'oeil à l'intervention de Jean Luc MELENCHON....

 http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/03/discours-au-meet...

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03/03/2010 | Lien permanent

pour s'y retrouver au niveau national

Voici un tract qui évoque la démarche nationale engagée par le parti de gauche

4-pages-appel-vote-regionales-pg.pdf

Bonne lecture

et puis toujours le site du PG

http://www.lepartidegauche.fr/

et celui de J.L. MELENCHON

http://www.jean-luc-melenchon.fr/category/action-politique/

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04/03/2010 | Lien permanent

La réunion publique du 1er mars

 

meet2li.jpg

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26/02/2010 | Lien permanent

le parti de gauche 94 dans la campagne des élections régionales

 Une contribution du parti de gauche du Val de Marne à la campagne des élections régionales.

Voilà un document qui vous permet de mieux découvrir la dynamique politique engagée par le parti de gauche dans le val de marne

Tabloid 4pages PG94-VD.pdf

Bonne lecture!

et n'hésitez pas à rejoinndre le parti de gauche

http://www.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_conten...

logo-national.jpg

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24/02/2010 | Lien permanent

éléments sur résultats des européennes

Note realisée le 28 juin et publiée fictivement (retroactivement) au 22 juin pour des questions de mise en page...

La présente note reprend des analyses développées dans le site du parti de gauche

http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/731-europeennes--les-faits-marquants

Sont ajoutées, en italique et gras rouge , des observations personnelles locales

L'hyperabstention populaire

Les électeurs de France se sont abstenus à 59,52%. Mais ils ne se sont pas abstenus de la même façon partout. Les quartiers populaires ont beaucoup, beaucoup moins voté en 2009 qu'aux précédentes européennes, alors que les quartiers aisés, eux, ont voté comme d'habitude. On assiste ainsi à une hyperabstention populaire. Par exemple, au sein d'un même département, on s'abstenait déjà plus à Gennevilliers qu'à Neuilly en 2004. En 2009, les électeurs de Neuilly votent autant qu'en 2004 (à 50%). Mais à Gennevilliers, l'abstention bondit de 62 à 67%. Le différentiel d'abstention entre les deux villes a augmenté de 50%. Même chose dans les Yvelines. L'abstention bouge à peine à Versailles, passant de 47à 49%. Mais elle explose aux Mureaux, de 66 à 75%.

A Vitry sur Seine, l’abstention a été de 67% (contre 63% en 2004,) avec des disparités selon les bureaux. L’abstention s’est élevée à 79 ou 80% dans 3 bureaux (paul eluard jules vernes makarenko) et par contre était faible entre  55 ou 56% dans 2 autres ( jean jaures henri wallon)

La composition sociologique des bureaux précités montre bien que l’abstention a été particulièrement forte dans les quartiers les plus « populaires ».

Dans le Val de Marne, Vitry est la 4ème ville ayant le plus faible taux de votants (32,7%) après Villeneuve St Georges (28,6%), Valenton (30,3%), Orly (31,3%). Ce sont Vincennes et St Maur qui ont le plus voté…

Ainsi, au Niveau national, il a été constaté que

Les classes populaires qui s'étaient remises à voter avec le référendum de 2005 grossissent à nouveau le bataillon des abstentionnistes. Selon les enquêtes sorties des urnes, 69% des ouvriers, 66% des employés, 70% des jeunes se sont abstenus

L'abstention en chiffres...

Vaulx-en-Velin :77%d'abstention
Clichy-sous-Bois : 77 % (contre 18 % à la présidentielle de 2007 et 42 % au référendum de 2005)
Stains :78%
Les Muraux :75%
Bobigny :74%
Tourcoing :73%
Aubervilliers :72%
La Courneuve : 71 % (contre 18 % à la présidentielle de 2007 et 41 % au référendum de 2005)
A Marseille : 17 points de différentiel d'abstention entre quartiers populaires ( 14ème et 15ème arrondissements à 73-75 % d'abstention) et quartiers bourgeois (7ème et 8ème arrondissements à 57 % d'abstention)

………..éléments supprimés pour se concentrer sur une « analyse » locale

L'effondrement social-démocrate

Le Congrès de Reims avait déjà aligné le PS sur la social-démocratie européenne. Cela se traduisait par l'acceptation du Traité de Lisbonne et la négation des votes populaires, le refus de s'opposer à la domination des Etats-Unis et au grand marché transatlantique ou encore la perspective d'alliances au centre plutôt qu'à gauche. Avec comme suite logique l'intégration accrue du PS français au sein du PSE. Lors de ces européennes, le PS a porté cette ligne pour la première fois dans une campagne électorale. Cela s'est traduit par la place programmatique centrale accordée au Manifesto du PSE et par le lancement de la campagne du PSE à Toulouse, en présence des responsables des 27 partis sociaux-démocrates, y compris ceux qui gouvernement avec la droite au niveau national ou détiennent d'importants portefeuilles dans la commission Barroso.

Alors que le PS avait enregistré une forte progression et de nombreuses victoires lors du précédent rendez-vous électoral des municipales et cantonales, son alignement sur le PSE a provoqué sa chute aux européennes selon le lot commun que subit désormais toute la social-démocratie alignée.

Le PS dégringole de 29 à 16 % et la chute est encore plus forte en sièges, dont le nombre est divisé par 2 passant de 29 à 14 sièges. Mais plus encore que la précédente élection européenne, c'est l'écart avec les élections municipales et cantonales de 2008 qui illustre le mieux la brutalité de l'effondrement du PS. Au second tour des cantonales, le PS obtenait 35 % des suffrages contre 26 % pour l'UMP.

Le vote socialiste ne résiste pas mieux dans les villes dirigées par le PS. C'est le cas à Paris où les électeurs PS ne représentent plus que 5,56% des inscrits. La situation est identique dans des villes à fort ancrage socialiste comme Nantes, Toulouse ou Grenoble où le PS est distancé de 5 à 10 points par les listes Europe-Ecologie.

La dégringolade en chiffres...

Evolution du % de voix PS (européennes de 2004 / européennes de 2009)

Rennes : -47,73% , Montpellier : -45,28%, Nantes : -48,85%, Palaiseau : -47,66%, Grenoble : -47,50%, Toulouse : -47,77%, Paris : -45,33%, Clichy : -43,35%, Villeneuve d'Ascq : -41,18%, La Rochelle : -45,33%, Pantin : -35,04%, Saint-Priest : -42,97%, Tourcoing : -31,86%, Créteil ; -40,26%

Et Vitry; -47,38%

(A Vitry la liste Harlem DESIR a rassemblé 4320 voix en 2004 et 2273 en 2009)

 ………..éléments supprimés pour se concentrer sur une « analyse » locale

La dynamique Front de Gauche

............ Si l'on compare le vote Front de Gauche à celui en faveur des listes PCF en 2004, la progression en voix est spectaculaire malgré la hausse de l'abstention populaire. Elle est quasiment générale, puisqu'elle touche 85 départements métropolitains sur 96 ! Dans quatre grandes circonscriptions elle dépasse les 20%.

A noter qu’à VITRY, le front de gauche a réuni 2675 voix en 2009 (18,67% des exprimés) contre 2579 voix pour Francis WURTZ en  2004 (16,93% des exprimés).

La dynamique du front de gauche a permis une bonne mobilisation en voix et pourcentage de l’électorat rassemblé autour de cette démarche.

Cependant la progression, en voix, n’est que de 3,72% sur notre ville. A comparer avec les 6,98% de progression en voix en Ile de France et 31% pour la région sud ouest…

Sur notre ville, nous avons pu bien sentir, une campagne en 2 temps. Bien entendu, l’affichage trop récent du parti de gauche sur notre ville est à noter. Toutefois, il a fallut faire œuvre de persuasion pour signaler qu’une dynamique du front de gauche serait pleinement profitable à la liste Le HYARICK et que celle-ci ne devait pas s’afficher comme une seule démarche du PC, quand bien même cette campagne  elle serait conduite par le Maire avec un comité de soutien du type de celui construit au municipales.

Quant au NPA, il rassemble 833 voix en 2009, contre  639 voix en 2004. Cela correspond à une progression de 30% en nombre de voix !

Il n’est pas interdit de se demander si certains électeurs du parti communiste ne se sont pas retrouvés dans un vote NPA ou même, pour une faible part, Europe ECOLOGIE (Cf José BOVE).

Le vote écologiste progresse et fait plus que doubler (+158%.. mais cela serait long à analyser en tenant compte des électeurs socialistes et, même parfois, commentaire très personnel, de droite qui n’ont pas voulu départager SARKOZY et BAYROU….).

 

Les élections européennes sont à bien des égards diamétralement opposées aux présidentielles (participation, enjeux…)

Mais, au niveau national si l'on compare les résultats en voix avec ceux du premier tour de la présidentielle de 2007, on constate que presque toutes les listes perdent des voix : plus de 6 millions pour l'UMP et le PS, plus de 5 millions pour le Modem, près de 3 millions pour le FN, 650 000 pour le NPA, 400 000 pour De Villiers et le CNPT, 300 000 pour LO. Seules deux listes progressent : 1 700 000 voix supplémentaires pour Europe Ecologie et 400 000 pour le Front de Gauche.

A Vitry, il peut être intéressant de comparer la liste Front de gauche et ses 2675 voix en juin 2009, avec les 1709 voix qui s’étaient portées sur Marie Georges BUFFET au premier tour des présidentielles.  Cela correspond à un écart en voix de +35% alors même que la baisse du nombre de votants était de 60% entre ces 2 élections.

Une dynamique réelle a eu lieu pour ces élections européennes. L’abstention massive interpelle nécessairement les citoyens et les partis politiques. Dans ce contexte, le vote en faveur du Front de gauche doit également largement interpeller. Il doit être une invitation à une démarche large de rassemblement. Celui-ci doit être construit le plus en amont possible notamment pour permettre des victoires efficaces,  obtenues sur des bases claires et en tenant certainement compte des modes de scrutin.

Pour ces élections européennes, si les artisans d’une autre EUROPE, sociale et antilibérale s’étaient rassemblés plus largement avec par exemple le NPA. A ce sujet comment ne pas reprendre l’analyse développée par J.L MELANCHON dans son bloc notes du 10 juin 2009.

http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=688#more-688

« L’ARDOISE DE LA DESUNION

On se souvient, c’est une façon de parler, de notre bataille pour rassembler dans le Front de gauche toute l’autre gauche. Et notamment le NPA. Au vu des résultats que ce serait-il passé? En se contentant d’une simple addition, en excluant toute dynamique collective, le constat est vraiment très rageant. Et même accablant. Les scores, le nombre de sièges pour l’autre gauche et aussi le rapport de forces au sein de la gauche auraient été profondément changés. Et nous aurions bouleversé le paysage politique. En effet nous aurions été la quatrième force. A une toute proche encablure du PS et des Verts. Et surtout le résultat en sièges aurait été radicalement différent. Tous ensemble nous aurions pu avoir 12 élus au lieux des seuls 5 du Front de Gauche (puisque le NPA pour finir n’a aucun élu). Ce n’est pas tout. Il faut regarder le détail de la répartition des sièges dans chaque circonscription. Nord : deux élus au lieu d’un. Est : un élu au lieu d’aucun. Et nous aurions alors privé le FN d’un siège! Ouest : un élu au lieu d’aucun. Cette fois ci au détriment de l’UMP. En Ile de France : deux élus au lieu d’un. Là encore au détriment de l’UMP. Sud Ouest : deux élus au lieu d’un. Et dans cette circonscription nous aurions pu être la troisième force politique…Sud Est : deux élus au lieu d’un. Et surtout voici le vrai sujet de remord: nous aurions privé Le Pen de sa réélection! Centre : un élu au lieu d’aucun. Et là, c’est à Hortefeux que nous aurions coupé les ailes! Hortefeux, l’homme de la traque aux sans papier! Quel symbole non? Relisez et faites savoir: la désunion de l’autre gauche a permis à Le Pen et à Hortefeux d’être élus… Unis, nous aurions laminé le Front national. Je suis certain que les camarades du NPA n’ont jamais imaginé que leur stratégie aurait ce coût quand ils nous accusaient de façon si étroitement polémique de vouloir faire un «bon coup électoral». Mais peut-être auraient-il dû au moins écouter nos arguments «électoraux» en comprenant qu’une bataille électorale est une lutte dont le contenu et les résultats peuvent être tout à fait concrets. En effet, battre le Front National en le devançant comme le fait le Front de Gauche est déjà très beau. C’est un mérite de ses militants et de leur campagne. Mais sortir Le pen lui-même de la scène politique où il représente notre pays devant l’Europe, voilà qui eut été notre plus grand titre de mérite. Non? Sans parler d’Hortefeux et sans le mettre dans la même case que Le Pen! De cela le NPA ne semble même pas avoir conscience du tout. Et je me demande quel enseignement tire Olivier Besancenot, personnellement candidat en troisième position sur la liste d’ile de France, du fait qu’il recueille 3 % des suffrages, tandis que le Front de Gauche en fait le double! J’imagine assez facilement ce qu’auraient été les commentaires si tel avait été mon cas dans le grand sud ouest! » (fin de citation)

 

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22/06/2009 | Lien permanent

analyse elections européennes

Afin de laisser "en première page" la note relative au conseil municipal du 24 juin, j'ai inséré rétroactivement , au 22 juin, une note de reflexion sur les resultats des européennes.

Bonne lecture!

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29/06/2009 | Lien permanent

sèance du mercredi 24 juin

Le conseil municipal s'est achevé à 2h du matin, ce jeudi 25 juin
Je reviendrais à froid sur cette  séance.....

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25/06/2009 | Lien permanent

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