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Quelques élements de réflexion...Pour les élections départementales à VITRY sur Seine
L'article publié dans le parisien de ce vendredi 20 mars peut laisser un goût saumâtre.
La situation à Vitry y est noyée. sur le thème de la reconduction du PC local.
Dans l'article, aucune distinction claire des deux cantons.
Pour les autres communes du département, concernées par deux cantons, un examen détaillé était réalisé...
Alors, à titre personnel, quelques mots pour le 22 mars. A compter de ce soir, la campagne électorale sera achevée. Alors quelques explications.
A Vitry, trois sortants
Evelyne RABARDEL ( PC) de l'ancien canton Est, qui a été réélue en 2008 avec 115 voix d'avance sur le socialiste de l'époque.
Pierre BELL LLOCH (PC)de l'ancien canton Nord.
Jacques PERREUX (EELV élu PC en 2008).
Après les municipales où le PC s'est enfermé avec le PS, la majorité du PCF local a choisi de s'ouvrir, à lui même, ou du moins à truster les 4 candidatures titulaires avec une simple ouverture à un "sans étiquette", produit de ce qui est appelé les "personnalités de Gauche" que le PC se choisit tranquillement depusi des décennies pour donner une apparence d'ouverture.
Ainsi,
- Sur le Sud RABARDEL avec Hocine TMIMI, candidat en 2008 sur la liste PS et sans étiquette officielle mais adjoint au maire et à qui la municipalité a confié la présidence de l'Office d'HLM...
- Dans le Nord, BELL LLOCH avec Corinne BARRE
Tant au sein, du Front de Gauche qu'avec les Écologistes , aucune ouverture contrairement aux déclarations et discours de la fédération Val de Marne du PCF.
La droite et l'extrême droite, quant à elles présentent des candidats mais, avec un électorat de droite qui plafonne à moins de 40 % , il est difficile de crier "aux loups".
Quant au Parti Socialiste, le PARISEN s'est abstenu de faire apparaître des photos des candidats socialistes. Il les a éclipsés. Avec la politique du Gouvernement et l'attitude de la fédération du PS qui invite sans hésitation M. MACRON à FRESNES dans une réunion publique largement commentée dans le Parisien..., il est probable que les vitriots ne se laissent pas tenter par un vote de soutien au premier Ministre et à CARVOUNAS. ( Sénateur Maire d'Alfortville), le 1er secrétaire fédéral.
A VITRY , nous avons à élire 4 conseillers.
Dans se contexte, à VITRY, avec les candidatures de
· Martine Lachaud et Frédéric Bourdon pour le canton Nord,
· Laurence DEXAVARY et Jacques PERREUX pour le canton Sud de Vitry,
s'est renforcée, dans notre ville,
la dynamique Citoyenne, Sociale et Écologique.
Cette démarche, de citoyens rassemblées dans la "Fabrique" , avec le soutien d'EELV et du Parti de Gauche, devrait permettre de marquer une étape (sera t elle décisive?) dans la vie politique locale. Nous avons besoin d'une dynamique , pour notre pays et pour notre ville. Vous connaissez le travail que j'ai réalisé au cours du dernier mandat. Je ne suis plus conseiller municipal mais j'ai la conviction qu'avec ces candidats un dynamisme peut être développé utilement pour notre ville dans le Val de marne.
Je développerai 4 thèmes
1) L’ambition Citoyenne
Vitry se caractérise par des records d’abstention particulièrement élevée. Aux élections municipales plus de 60% des électeurs ne se sont pas déplacés pour voter ( près d e70 % aux européennes de juin 2014!). Par ces élections départementales vous avez un rendez vous pour exprimer vos attentes et vos préoccupations. Elus à l’assemblée départementale, l'ambition des candidats cités ci dessus n’est pas de cumuler les mandats. Elle est de donner force à vos exigences, vos initiatives et vos combats.
2) L’exigence Sociale
Pleinement dans les compétences du département, la protection de l’enfance, le soutien des familles, la prise en compte des handicaps et la solidarité entre les générations doivent être au cœur. Pour notre canton, les places en crèches manquent encore. Je tiens à évoquer l’attitude du Conseil Général qui n’a pas su préserver la maison de retraite intercommunale des Lilas, dans le quartier du fort, dans le respect des résidents, l’écoute des familles et des salariés.
Nous avons besoin d'élus qui soient au coté des parents d’élèves et des enseignants et qui exigent que l’Etat assume ses responsabilités républicaines par l’éducation nationale. Ils aurons à oeuvrer pour que la vie scolaire soit apaisée, notamment dans les collèges et soit à la hauteur des enjeux. Le retard pris pour la construction d’un nouveau collège dans le quartier du Port à l’anglais est inacceptable. Le département a manqué de fermeté vis-à-vis de la ville qui a balladé d'un terrain à l'autre. La promesse d’une ouverture, en 2017, risque de ne pas être tenue alors que les besoins auraient du être satisfaits dès 2008. Un terrain est retenu mais toute garantie doit être donnée sur la sécurisation de ses accès ! La localisation ets au cœur des quartiers d'activité et en chantier futur ( Rues HENAF et CAVELL).
3) L’obligation Écologique
L’entretien et le cadre de vie au sein du patrimoine social doivent être une priorité. Elus, ils seront un appui pour les amicales de locataires afin qu’elle soient écoutées des bailleurs de logements sociaux, y compris l’Office Public d’Habitation et la SEMISE gérés par la ville.
Les déplacements entre quartier doivent être repensés, sans attendre l’arrivée du métro de rocade qui ne répondra pas complètement aux besoins de proximité.
Les adaptations pour les déplacements à vélos, en fauteuil pour personnes à mobilité réduite ou handicapées visuelles doivent être pris en compte par le département. L’aménagement de l’axe Villejuif Alfortville par Vitry (route départementale) doit être engagé par le département, avec la ville, pour une requalification des rives de cet axe structurant.
Elus au sein de l’assemblée départementale ils auront à œuvrer pour que Vitry ne se transforme pas en un désert économique avec un déficit d’emploi qui se creuse encore.
4) Une démarche cohérente et d’avenir
Depuis des années, les gouvernements de notre pays se soumettent aux institutions européennes qui cassent les services publics, remettent en cause le droit du travail et se laissent dicter une politique d’austérité par les puissances financières internationales.
En Europe, les peuples réagissent. A Vitry, dans notre canton, émettons un message clair. Exprimons la volonté de résister et de proposer une alternative qui place l’humain et l’exigence environnementale au cœur des choix politiques.
Les élections départementales des 22 et 29 Mars sont donc un rendez vous essentiel pour les vitriots, dans le Val de Marne et dans notre pays, alors même que le gouvernement éloigne les élus des citoyens en voulant faire disparaître les départements.
Regardez attentivement la situation en Isère... que de ressemblances avec VITRY. Le PC local s'était allié avec le PS et ne s'était pas inscrit dans la démarche d'EELV et du Parti de Gauche de là bas. La démarche de conquête du PG et d'EELV a marginalisé l'équipe socialiste alliée au PC pour les municipales. Pour les élections départementales une démarche dynamique s'est construite. Avitry pour faire évoluer le débat et l'action dans notre ville, il y a un choix clair à la veile du premier tour.
Nous avons besoin de des conseillers départementaux accessibles, toujours à nos cotés et qui participent au débat au sein de l'assemblée départementale et pour notre ville. Ils devront s'exprimer et ne pas se sentir bridés par des disciplines d'appareil. Les conseillers sortants, à l'exception de Jacques PERREUX, ne se sont pas illustrés en la matière.
Elisons des conseillers qui sauront être attentifs à rendre des comptes...devant les Citoyens!
20/03/2015 | Lien permanent
Contrat de Ville pour VITRY, sur la période 2015 / 2020:
Vitry-sur-Seine vient de signer, 10 juillet 2015, un nouveau contrat de ville.
Cette note est critique vis à vis de l'action de l’État notamment pour la politique de la ville.
Elle a pour objectif que chacun s'approprie les constats et prenne en main les objectifs à atteindre.
Cette note est également une critique de la municipalité qui n'affirme pas des préoccupations suffisamment adaptées et qui travaille de manière trop technocratique sur une problématique éminemment politique.
La politique de la Ville axe de coopération entre l'Etat et les communes... ?
La "politique de la ville" se veut une approche globale, à l'origine urbanistique et centrée sur les bâtiments elle se veut une approche "interministérielle" à la fois sociale, économique et urbanistique. Elle a été esquissée à la fin des années 70 avec les opérations ( HVS, Habitat Vie Sociale,) et formalisée au début des années 80, plus pour éteindre des incendie que pour lutter contre les politiques ségrégatives. La démarche a été médiatisée avec la création d'un ministère de la ville en 1990. Cette «politique de la ville» au-delà du ministère qui lui est spécifiquement dédié, prétend coordonner un ensemble d'actions menées par plusieurs ministères différents dans le cadre de leurs politiques propres. La politique de la ville a généré des sigles et des empilements de dispositifs souvent marqués par des saupoudrages... : ZUS, ZRU,ZFU,PNRU, Contrats de Ville , CUCS, SRU etc....
Elle donne lieu à des discours, des effets d'annonce, de belles paroles, de beaux contrats, et parfois à distribution de subvention de la part de l'Etat. Le gros des enjeux financiers se manifestaient jusqu'à présent sur des opérations dites de « renouvellement Urbain » portées jusqu'à présent par L'ANRU.
A Vitry, l'opération démolition restructurations au sein du quartier BALZAC et « reconstructions » dans toute la ville a été marquée par la politique de la ville dans sa dimension urbanistique.
Les contrats de ville évoquent parfois ces thèmes mais de manière tellement superficielle.
Ainsi, la cartographie des « zones d’éducation prioritaire » puis le programme « écoles, collèges, lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite » (Éclair) de l’Éducation Nationale ne correspondent pas toujours aux quartiers de politique de la ville.
Je reste extrêmement dubitatif sur les dispositifs de la politique de la ville. Au delà des effets médiatiques ils laissent trop souvent de coté ce qui devrait être l'engagement réel de l'Etat dans ses fonction de base: l'emploi, le logement, l'éducation nationale, la sécurité, la justice, afin de lutter contre des inégalités sociales et territoriales.
« Quartiers prioritaires,quartiers de veille et quartiers vécus... »
(ne pas rire, ne pas pleurer, tout cela pour en venir au fait que notre ville est une ville et qu'elle a besoin d'une politique de la ville....)
Avec ce nouveau contrat de ville, voici que la terminologie s’enrichit de nouveau, sans pour autant que les dispositifs financiers soient établis et crédibles.
Ainsi, voici maintenant que l'on nous parle sérieusement de "quartiers vécus"...Ceci pour reconnaître que la cartographie est fragile dans ses contours.
Pour Vitry, un contrat de ville a donc été signée, le 10 juillet 2015, entre les villes de la Communauté d’Agglomération Seine Amont et L'Etat.
Vous pouvez aller à la source...Voici un lien avec les documents paraphés:
http://www.seine-amont.fr/index.php/actualite/109-signatu...
Pour l'ensemble des communes de la communauté d'agglomération ( Choisy, Ivry, Vitry) des territoires multiples sont cités après des coups de ciseaux remarquables.
Lisons la page 10 de ce contrat:
« Le décret n° 2014 1750 du 30 décembre 2014 définit les périmètres de neuf quartiers prioritaires au sein de la Communauté d’agglomération Seine Amont
Ivry -sur-Seine
Pierre et Marie Curie
Gagarine
Ivry Port
Monmousseau
Vitry-sur-Seine
Colonel Fabien
Centre-ville :Defresne –Vilmorin –Robespierre
Commune de Paris –8 mai 1945
Balzac
Choisy-le-Roi
Quartier Sud
A ces quartiers réglementaires s’ajoutent des quartiers de veille. Ces quartiers font l’objet d’une vigilance forte de l’ensemble des partenaires locaux, par la mobilisation du droit commun et la possibilité de continuer à bénéficier de dispositifs spécifiques:
Le quartierCentre-ville/Gabriel» et «Brossolette» de Choisy-le-Roi ;
Le quartier « Péri Manouchian » à Vitry-sur-Seine ;
Les quartiers «Vérollot –quartier parisien» et «Louis Bertrand, Sémard, Mirabeau» à Ivry-sur-Seine »
Je vous invite à porter votre attention sur le passage qui conclue la page 10 du contrat. C'est sublime. Le concept de "quartier vécus" y est annoncé. Voilà un beau sujet d'étude. C'est nouveau...Cela témoigne bien les limites d'une politique de coups de ciseaux.
Je cite encore la page 10 du contrat :
"Par ailleurs des «quartiers vécus» correspondent aux usages des habitants.
Ils permettent aux acteurs locaux situés hors du périmètre réglementaire de bénéficier des crédits spécifiques si leurs actions concernent les habitants de ce même quartier.Il est à souligner que les périmètres définis par la réforme de la géographie prioritaire n’intègrent pas l’ensemble des quartiers de la Communauté d’agglomération présentant des enjeux ou des signes de
fragilisation sociale et économique. Si le Contrat de ville concentre bien les efforts sur les sites de la géographie prioritaire, ces autres quartiers à enjeux feront cependant l’objet d’une attention spécifique des partenaires afin de veiller à l’équilibre territorial et aux risques de «décrochage» de certains secteurs."
Voici la carte des quartiers prioritaires, telle qu'elle est publiée dans le nouveau contrat de ville:
Dans les quartier prioritaires de VITRY, je note:
http://www.seine-amont.fr/pdf/casacontratdeville.pdf
que la résidence COLONEL FABIEN est intégrée en totalité (page 28). Cela va t il secouer la SEMISE gestionnaire longtemps resté sourd aux alertes de l'amicale des locataires?
que les immeubles de logements sociaux de "DEFRESNE VILMORIN" (page 31) sont bien intégrés en totalité dans l'opération « centre ville Robespierre » comme j'en avais très tôt souligné l'intérêt. A l'époque du "Contrat de développement territorial", je faisais remarquer en conseil municipal, que la cartographie annoncée laissait de coté la rive Nord de l'avenue BARBUSSE. A cette remarque pertinente répondait un silence prodigieux. Voilà qui est pris en compte. Tant mieux...ce qui compte c'est d'avancer. En tout cas, le découpage du périmètre d'intervention sur ce quartier peut laisser encore bien dubitatif. Les coups de ciseaux sont pathétiques. L'école Jean Moulin est le lien ténu entre les espaces retenus. Si cela peut donner des subventions pour ce groupe scolaire!
Quant à "Commune de PARIS et 8 Mai" ( page 35), c'est un des cœurs de notre ville qui est délimité. Et alors pourquoi donc avoir oublié le quartier Lucien Français? Les données sur le tissu urbain et les statistiques sur les compositions sociales sont elles si différentes? Attention à ces coupures dramatiques. Décidément les coups de ciseaux sont tragi-comiques.
Le quartier « BALZAC » (page 39) est toujours nommée et reste scotché au peloton... Le quartier reste enclavé et démuni de commerce ainsi que d’activité … « Une population encore fragile malgré le renouvellement urbain en cours ».Un secteur résidentiel excentré Le quartier Balzac apparaît comme un secteur essentiellement résidentiel comptant peu de commerces de proximité (une boulangerie et une petite pharmacie).Les habitants du quartier se rendent donc en Centre-ville ou au supermarché Lidl situé de l’autre côté de la RD5 pour faire leurs courses Le quartier n’est pas desservi directement par les transports en commun. Aucun bus ne traversant le quartier, les habitants doivent rejoindre la RD5 à pied pour prendre un bus (183, 182) et se rendre dans le centre - ville. » C'est le contrat qui le dit. Décidément l'opération précédente est elle le succès annoncé régulièrement et « honoré » de visites ministérielles rapprochées ?
Enfin dans le contrat signé le 10 juillet 2015, la citée Gabriel PERI est donc annoncée comme quartier de veille. Elle est annoncée comme devant être démolie - reconstruite... Le devenir de ses habitants est la question. Le foyer MANOUCHIAN, est rattaché à ce quartier..... Il est à relever pour ce conglomérat que le terme de "quartiers de veille"! ( page 5) est formulé !
http://www.seine-amont.fr/pdf/quartiersdeveille.pdf
A noter (pour sourire?) que la ville a placé pudiquement la ques
27/07/2015 | Lien permanent
Histoire de métro à Vitry. Ou comment une gare peut s'inventer des excuses pour défigurer le parc du Coteau en centre vi
Note actualisée au mardi 23 juin à 8h30
Je suis passé à la réunion qui se tenait ce lundi 22 juin au soir en Mairie. Elle était à l'invitation de La Société du Grand Paris ( SGP)
La SGP présentait l'état d'avancement du projet de métro, des gares, des puits d'aération et d'évacuation situés au maximum à 800 m de chaque station à VITRY.
Les "salons" de la mairie étaient pleins. La participation était nombreuse.
Je passerai sur les interventions du duo municipal, le maire et l'un de ses adjoints (également président de la Semise et président de la communauté d'agglomération Seine Amont).
Je ne vais pas faire un compte rendu exhaustif...
;-( A ce stade, je serais tenté d'ironiser sur le Roi KONG (agence d'architectes KING KONG qui a dessiné le projet de gare pour Vitry centre) qui voulait détruire des arbres sans avoir bien réfléchi à la fonctionnalité de la gare souterraine et sans savoir comment les replanter sur la caverne qu'il souhaite construire à la va vite, en surface, sans comprendre que le souci est d'aller rapidement dans les profondeurs vers les quais d'une station située à plus de 100 m de l'avenue...et à près de 30 m de profondeur;-(
Parmi les nombreuses questions survolées ce lundi, je me contente donc d'évoquer à nouveau la simple question de la gare du centre ville.
Ceci, en complément de la note publiée hier, je soulignerai que l'entrée de l'accès à la gare a été évoqué mais qu'aucune vue n'a été montrée pour expliquer l'aménagement des quais. C'est pourtant là que les voyageurs patientent...Ils ne restent pas plantés devant l'entrée du métro.
La beauté d'une station de métro, ne réside pas dans son entrée, même s'il est préférable qu'elle soit sympa...Cette beauté réside dans la qualité des circulations, des décorations, dans son entretien et sa propreté.
Ce qui intéresse les voyageurs, n'est ce pas la facilité de correspondance entre deux modes de transport collectif? Que le trajet se fasse à pieds ou en fauteuil roulant, pour les personnes à mobilité réduite ou non , une gare de correspondance doit être belle mais aussi clairement fonctionnelle.
Il est sublime de constater que la "tribune " de la réunion de lundi n'avait pas en tête la distance entre l'axe de la Rd 5 ( le bus en site propre et le futur tram) et les quais... plus de 100 m! Ils expliquaient que l'entrée de la gare serait en bordure d'avenue, ignorant la réalité d'un trajet à faire quotidiennement en direction des quais ou depuis ceux ci.
Au demeurant, à ce stade, je constate qu' une seule sortie est prévue sur la rue Robespierre ...alors même que les grandes stations de métro ont souvent deux accès au minimum.
Alors pourquoi ne pas concevoir une descente immédiate et progressive (Tapis roulant par exemple) vers les quais. Ceci plutôt que ce parvis couvert à moitié et parcouru deux fois par jour au milieu d'une caverne trouée en son plafond...
Cette descente doit être dans un cadre agréable mais, est il nécessaire de jouer ainsi avec les ouvertures et les volumes en surface?
Il a été présentée largement la photo ci après. Elle est à ce jour non reprise par la presse municipale, non montrée dans l'exposition du Mac Val mais par contre mise en valeur dans la revue "Beaux arts".
Voici ce que cette revue explique dans une brochure diffusée au Mac Val. Elle tient des propos lyrique avec le "charme" inimitable du discours sur les œuvres architecturales par ceux qui n'y vivront pas :
"A proximité immédiate du Mac Val, du Théâtre Jean Vilar et de la médiathèque, la future gare de Vitry centre s'inscrit dans un tissu urbain des plus denses. Seul terrain non construit, ce parc du Coteau, où la vile prend l'air. Le quatuor bordelais d'architectes King Kong s'est alors saisi d'un quart d cet espace vert, sans pour autant altérer sa fonction "respirante". Ils ont conçu à l'extérieur, une entrée de gare façon voute de béton ondulante qu'on aura trouée d’ouvertures vers le ciel. Sur son toit, un revêtement végétal, de sorte que le piéton pourra l'arpenter comme une petite colline. Pour pénétrer dans les entrailles du sol, les architectes on tenu à scénographier la descente en imaginant des parois "de matière brute tellurique". En générant des confusions entre dehors et dedans, des ténuités entre sol et sous sol, King Kong va livre un bel exemple d'anti-bâtiment.
Il s'agit en réalité du parvis initialement annoncé mais maintenant couvert d'un toit ajourée et exposé à la pluie, au soleil et aux vents. Les questions des feuillent mortes et de l’écoulement des eaux pluviales ont été évoquées lundi soir...
"La tribune" de la réunion a reconnu qu'elle ne savait pas si les arbres dessinés pourront réellement pousser et prospérer, ou même simplement subsister. L'architecte, tout King KONG qu'il soit, a du oublier qu'il fallait de la terre et du soleil....Il doit savoir escalader les immeubles par contre il a perdu tout sens de la végétation...
Quant à la descente monumentale en sous sol, elle n'est pas un programme, en soit, au regard du chemin à parcourir de l'axe de la RD 5 aux quais du métro
En tout cas, les intervenants à "la tribune" devraient revoir leur évaluation des distances qui seront à parcourir entre les quais du métro et les stations du site propre. Ils ne semblaient pas avoir bien mesuré la question. Ne faudrait il pas par exemple un ou plusieurs tapis roulant adaptés aux poussettes ou fauteuils roulants et descendant progressivement vers le sous sol. Ceci au lieu de faire porgresser à l'horizontale sous la voute précitée.
Dire cela, ce n'est pas pour contester la localisation des quais. C'est simplement souligner où est la priorité: faciliter les correspondances..
S'amuser avec une caverne aux formes sublimes mais qui prendra l'eau et le vent ou plutôt concevoir une circulation efficace pour les usagers ......ainsi que les visiteurs du parc du COTEAU?
En clair la photo ci dessous déjà largement diffusée était hier à l'esprit de tous. Mais, à la fin de la réunion, nombreux étaient ceux qui constataient qu'ils avaient été induits en erreurs tellement ils pensait que la descente en profondeur était rapide et l'entrée visible de la rue mais peu invalidante pour le parc.
Au lieu de cela ils découvraient un parvis sans fonction particulière à ce jour, si ce n'est de faire un effet visuel coté rue.
Au demeurant ce parvis couvert (mais ajouré) sera t il la gare ou l'avant gare?
Une fois la réunion achevée, de manière informelle, un représentant de la SGP a semblé dire que le parvis sera clos quand le métro ne fonctionnera pas...Alors quid des accès du parc reconstitué? Quid de la grille monumentale existante. Le parc a t il besoin d'un mur de plus , fut il présenté à l'origine tout de blanc dessiné?
Le devenir de la clôture si typique du parc du Coteau a été posée. Visiblement la "tribune" l'avait oubliée. Ils ne savaient où elle est situé ni qu'en faire.
En cliquant sur le photo suivante, vous accéderez à un album...qui, souhaiterons le, ne sera pas de souvenir:
La tribune a bien reconnu que ce parc était magnifique. Promesse a été faite qu'il serait restitué en l'état.....
Comment croire une telle promesse quand la grille disparait, qu'est mis en place un mur en serpentin, geste jeté sur le papier par l'artiste mais structure faisant peu de cas du passé, de l'originalité du site qui se voit transformé en terrasse ajourée de nombreux puits.
Reprenez donc vos crayons, revoyez la copie, organisez des déplacements de qualité pour les usagers, vers les quais du métro et depuis le site propre de transports en commun et le futur TRAM. Veillez à ce que la correspondance soit aisée et confortable. Concevez ce que vous pouvez en sous sol, y compris des salles de concert ou tout autre évènements .
Mais veillez à ce que le jardin ne soit pas suspendu et qu'il retrouve son charme en cohérence avec un site historique auquel les architectes des monuments historiques doivent porter attention en cet espace historique de Vitry, à proximité de la bibliothèque qui est en partie classée.
23/06/2015 | Lien permanent | Commentaires (1)
REFLEXIONS SUR LE CDT (1/4)
Le Contrat de Développement Territorial, un document dont la signature valide une démarche tronquée.
Je n’ai pas besoin de revenir grandement sur les observations que j’ai pu déjà formuler fin juin, sur le blog, en ce qui concerne
· les modalités de communication des documents du Contrat de développement Territorial (CDT)
· et sur l’absence de consultation des conseillers, et des citoyens, au cours des mois précédents
· la concentration excessive de ce dossier auprès du Maire et (ou) de son adjoint en charge notamment de l’aménagement, de l’urbanisme réglementaire et opérationnel, du développement économique et de l’emploi, de l’habitat et du logement, de la commission départementale de l’équipement commercial et président de la SEMISE…
http://bertrandpotier.hautetfort.com/archive/2013/06/29/c...
Je suis déjà revenu sur les fiches action 1 et 9. J’avais alors expliqué combien elles étaient intéressantes par l’ouverture du champ des possibles mais j’avais également formulé une série d’observations sur ces fiches. Le débat doit s’animer, dans l’intérêt général.
Avant de rappeler ces observations et de les compléter par des remarques sur quelques unes des 65 fiches actions de ce contrat, je souhaite exprimer quelques éléments d’analyse au-delà de ce que j’ai exposé lors du conseil municipal du 26 Juin.
De manière générale, il est positif que soient rédigés des documents de prospective.
L’action publique doit s’inscrire dans le diagnostic et dans la prospective.
Les documents du CDT présentent bien des éléments de prospective. Mais, ceux-ci sont bien trop timorés au regard d’un diagnostic insuffisant sur la réalité du territoire. Par ailleurs le contenu de certaines fiches mérite un débat qui n’a pas eu lieu.
Un silence coupable sur le déficit d’emplois localisés sur notre territoire au regard du nombre d’actifs.
Cette réalité était, je crois bien décrite dans le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du Plan Local d’Urbanisme.
Dans le CDT, ce constat est de fait occulté. Cette attitude est grave. Au cours de ce mandat, je l’ai dit plus d’une fois. Certains pourraient y voir une marque obsessionnelle. Toutefois je note que cette préoccupation est de plus en plus reprise. A Vitry, monte l’exigence que notre ville ne soit pas limitée à une fonction résidentielle, je dirais à une fonction de « ville dortoir ». Il ne suffit pas de le dire. Il faut le faire.
Je viens de parcourir rapidement « l’évaluation environnementale stratégique du CDT ». Ce document est daté du 13 mai 2013 alors même que le contrat a été signé le 22 Mai. Le contenu de cette évaluation est réellement « édifiant ».
Au chapitre « analyse de l’état initial et de l’environnement », page 58 à la rubrique 2.1.2 au libelle Emplois, de quoi parle t il ? Il évoque les actifs et de leur répartition par catégories « socioprofessionnelles ». C’est passionnant de connaître la proportion d’ouvriers ou d’employés. Il est par contre du « regrettable » de ne pas se poser la question du nombre d’emploi sur le territoire. Au demeurant s’intéresser au nombre d’actifs simplement ne permet pas de suivre le nombre de chômeurs qui eux sont bien statistiquement considérés, et à juste raison, par les statisticiens, comme des actifs.
L’évolution du nombre d’habitants et du nombre de logement est quant à elle largement traitée. Mais alors des emplois, que « neni ».
Le CDT : OVNI ou Objet Administratif Non Identifié, généré par l’Etat ?
Comme je l’ai déjà expliqué, le CDT a des objectifs chiffrés en ce qui concerne le nombre de logements à construire. Par contre s’agissant des emplois à développer, il annonce des chiffres pour des échéances éloignées.
Lors du Conseil Municipal du 26 juin 2013, pour illustrer ce propos, j’ai donné lecture d’un article de presse qui cite le Préfet de Région et qui confirme que l’Etat a pour principal (unique) objectif, dans les CDT, de prévoir la construction de logements. Rien n’est dit sur l’équilibre entre nombre d’emplois et nombre d’actifs au sein du territoire considéré.
Cet article cite donc le Préfet de Région :
« Le logement est « un enjeu essentiel pour la Région » avec un objectif de 70 000 logements par an : « Les CDT et Grand PARIS Express doivent nous donner la possibilité de dégager du foncier, permettre des mobilités plus faciles là où du logement peut être construit. C’est dans ces territoires concernés que seront construits 57 % des logements inscrits dans l’objectif global » (première heure 18 juin 2013).
Ainsi, les CDT doivent permettre de construire des logements. Les habitants, quant à eux sont appelé à de la mobilité. Vous souvenez vous de l’expression « Boulot Métro Dodo » ? Nous sommes toujours dans le même schéma.
Des CDT rédigés et surtout présentés de manière morcelée, sans offrir une vision (de cohérence d’ensemble).
Le CDT au sein duquel Vitry est inclus (Vitry Alfortville et Choisy) est signé sans que le conseil municipal ait été consulté préalablement et sans qu’il ait eu connaissance de son insertion dans le Val de Marne. Le Schéma Directeur de la Région Ile de France lui-même n’a pas été préparé avec une volonté de combler les déséquilibres territoriaux.
En tout état de cause, le Conseil municipal de Vitry aurait du être informé du contenu CDT du grand ORLY, au sein duquel Choisy est également associé. Il aurait été également judicieux que le conseil municipal de Vitry soit informé du CDT également mitoyen et qui couvre notamment le territoire de la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre (ARCUEIL, CACHAN, GENTILLY, LE KREMLIN BICETRE, VILLEJUIF, L’HAY LES ROSES, FRESNES). Ceci afin de mesurer la cohérence du développement entre les territoires concernés. A titre d’illustration les cartographies du CDT ignorent superbement les stations envisagées sur la ligne 14. Je pense notamment à la station dite des 3 communes, appelée à desservir Villejuif Sud, L’Hay les Roses et Chevilly. Or cette station avec des rabattement en bus pourrait jouer un rôle majeur pour le la desserte du site de Chérioux à Vitry et globalement celle du quartier du Plateau.
L’enjeu d’une bonne connaissance des CDT mitoyens est déterminant pour éclairer le nécessaire diagnostic de notre territoire et de ceux qui sont voisins mais également pour apprécier la dynamique de Chacun !
Vitriots, nous ne pouvons accepter que les emplois se concentrent sur le Secteur Orly, Rungis, Chevilly ou sur Ivry et que notre ville soit de plus en plus spécialisée sur le logement et cantonnée dans l’accueil d’activités peu denses en emplois. L’attention doit être portée sur les déséquilibres en terme d’emplois.
Au-delà de ces déséquilibres avec des territoires proches, nous savons combien les emplois restent concentrés dans les Hauts de Seine et l’Ouest Parisien.
« Contrats de Développement du Territoire » ou « Contrat de Différenciation (Spécialisation) des Territoires » ou même « Cadre de Déplacement des «Travailleurs » ».
Serais je caricatural ?
Mais, si le seul résultat du Métro Grand Paris Express est de développer la mobilité des salariés sans contribuer à un développement multipolaire équilibré sur le territoire, alors nous serons face à un « marché de dupes ». Bien entendu, cet équipement de transport public est effectivement un progrès pour le quotidien. Il permettra aux uns et aux autres d’accéder plus largement à des territoires éloignés. Mais, les moyens seront-ils mis pour que sur place les populations disposent d’équipements publics de qualité et d’emplois en nombre? Ceci afin d’échapper à une destinée du « Métro boulot dodo ».
Je ne dois pas être le grognon de mauvais augure. Mais, il est de mon devoir d’alerter, de mettre en garde.
De mon point de vue, la signature d’un Contrat de Développement Territorial avec l’Etat et semble t il avec le département ainsi que la Région devait être l’occasion de fixer des exigences plus forte. L’enjeu était bien que le territoire comble son déficit d’emploi et soit doté d’équipements publics en nombre. Cet exigence devait être forte, particulièrement, pour l’enseignement secondaire et supérieur, pour l’attention portée aux equipement culturels d’ntérêt régional voire national. A cet égard il est sidérant que l’exploradome ne soit pas cité dans ce document qui se complait souvent à répetter de mêmes idées à maintes reprises !
L’autre enjeu était d’être exigeant pour que se développe de manière équilibrée et harmonieuse le secteur compris entre les voies de chemin de fer et la Seine. C'est-à-dire le secteur central de ce qui est appelé les « ardoines ». C’était l’occasion d’exiger des traversées des voies de chemin de fer et de la Seine au-delà de l’unique franchissement prévu péniblement au niveau de la gare des « ardoines ».
Cela devait être aussi l’exigence de créer des conditions d’un aménagement dense en emplois et en structures de développement économique.
Au lieu de tout cela, les fiches actions sont certes multiples mais elles sont principalement des confirmations d’équipements en transport ou parfois des pistes d’action mais avec le plus souvent une absence de financement et un phasage flou.
15/07/2013 | Lien permanent