20/12/2008
Conseil du 18 decembre, un lapsus dans le compte rendu effectué par Alain Audoubert, sur son bloc notes
je me dois de vous signaler un lapsus, dans le compte rendu du débat du conseil municipal du 18 décembre, au sein du bloc note d'Alain Audoubert.
il est probable que le rédacteur ait confondu "à la majorité " et "à l'unanimité.....". Il faut dire que des habitudes existent........
http://www.alainaudoubert.com/article-25958807.html
Voici ce qui est dit sur ce site à 12h le samedi 20 decembre:
Les représentants de 143 communes, dont Vitry, au SEDIF (syndicat des eaux d’Ile de France) ne partagent pas tous, comme les conseils municipaux des villes, la méthode et les choix opérés. Beaucoup l’ont dit, certains ont voté contre le choix du comité syndical pour une délégation en régie intéressée lors du prochain renouvellement de la convention de délégation qui interviendra en 2011. Nombreux sont ceux qui n’ont pas apprécié la précipitation du Président du SEDIF (ministre de M. Sarkozy par ailleurs) à faire entériner cette décision d’une régie intéressée.
Un large débat, à Vitry comme ailleurs, a permis de faire le point sur la question essentielle de l’approvisionnement en eau, de sa qualité et de sa sécurité et bien sûr de son prix payé par l’usager. Le cycle de l’eau potable en Ile de France, hors Paris, est complexe et à un coût : cette eau est fabriquée et d’une grande qualité. Mais, c’est là où le bat blesse, en ce qui concerne notamment le SEDIF, il est aujourd’hui impératif qu’une meilleure maîtrise publique s’exerce au regard de l’opacité des activités du délégataire privé, en l’occurrence l’un des grands groupes internationaux en situation de monopole. Ainsi, Veolia, réalise et c’est indéniable, des profits conséquents à partir d’un bien commun qu’on ne peut considérer comme une simple marchandise : l’eau pour tous.
Face à cela, il ne s’agit pas de baisser les bras et de se contenter d’une telle gestion de ce bien mais de poursuivre afin qu’une réelle maîtrise publique de tout le cycle de l’eau soit engagée. C’est pour cette raison que, lors des débats autour du rapport annuel du prix et de la qualité de l’eau et du rapport sur l’assainissement, j’ai tenu à préciser, et d’autres avec moi, que les éléments en notre possession ne présageaient pas d’un abandon de cette volonté d’une meilleure maîtrise publique. L’intention est de parvenir à une gestion publique directe à terme, en s’en donnant les moyens, les compétences, et qui se substituerait à la régie intéressée.
En ce sens, une délibération précise a été proposée en conseil municipal le 17 décembre et votée* à l’unanimité permettant clairement d’exprimer des remarques fondées et des réserves vis à vis du SEDIF :
- Il est nécessaire que la sécurité de l’approvisionnement et la qualité de l’eau soient impérativement garantis mais il est regrettable que le SEDIF ne soit pas doté de l’ensemble des moyens de contrôle de l’entreprise délégataire jusqu’à présent,
- il est nécessaire que le SEDIF clarifie le prix constitutif de l’eau avant la taxation en explicitant l’ensemble des charges et des rémunérations de l’entreprise délégataire et de ses sous-traitants, ce qui devrait se traduire par une baisse du tarif brut de l’eau,
- le vote du comité du SEDIF en date du 11 décembre 2008 ne clôt pas le débat. Le cycle de l’eau dans sons ensemble nécessite une revalorisation de sa gestion publique.
- Celle-ci doit faire l’objet d’un examen approfondi des hypothèses de gestion comprenant les conditions de passage en régie directe. L’ensemble des études, des communications, des informations doivent être transmises aux élus et participer du débat public.
Le débat doit continuer dans la clarté avec les citoyens et leurs élus. La question est trop sérieuse pour laisser place à la polémique et aux tactiques politiciennes. Pour ma part je suis pour une Agence Nationale de l’eau permettant une gestion et une maîtrise publique décentralisées. De même, je pense que dans un proche avenir il faudra mutualiser cette gestion en Ile-de-France avec Paris. Nous y reviendrons.
* 34 voix pour, 15 voix contre
Fin d ecitation.....
De ce fait j'ai publié le commentaire suivant.....
Monsieur, le Maire,
Je vous sais tout particulièrement attentif au bon usage des motsC'est pourquoin, je dois vous signaler que votre compte rendu évoque un vote à l'unanimité tout en précisant par un astérisque un vote avec 34 pour et 15 contre.... Il s'agit donc et classiquement, d'un vote à la majorité.
;-)
respectueusement,
Pour mémoire ma prise de position... exposée au sein du conseil
Le 14 décembre 2008
Communiqué de Bertrand POTIER,
Maire adjoint (non inscrit) de VITRY sur Seine
Après le vote du conseil syndical du SEDIF du 11 décembre, il apparaît clairement que des élus n'ont pas donné suite à l’espoir d'une gestion en régie directe du service public de l’eau sur le territoire du SEDIF. Des élus, notamment de gauche, se sont laissés impressionner par un chantage pseudo technique. Ce que PARIS a fait, les 143 communes du SEDIF ne seraient pas capable de l'appliquer, (une régie directe) au sein de ce syndicat?
Le débat politique doit se poursuivre, les élus doivent indiquer ce qu'ils ont voté. Ils n'ont pas de mandat impératif, ils peuvent se tromper, ils doivent être libres et respectés, mais, ils doivent s'expliquer et travailler en transparence.
L'action politique, évoquée ci dessus, doit être poursuivie. Mais, à ce jour, il convient d’étudier si « l'arme » juridique, est possible, pour remettre en cause le vote du 11 décembre et imposer un nouveau vote, dans la transparence politique!
11:57 Publié dans campagne pour un service public de l'eau, conseil municipal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, conseil municipal, lapsus;
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