tribune pour le mensuel de fevrier

Voici le texte de la tribune qui sera publiée dans le mensuel municipal de février

Ce début d'année s'exprime un mécontentement croissant.

La remise en cause du système de protection sociale s'amplifie notamment dans le domaine des retraites, de l'indemnisation du chômage et avec des délocalisations croissantes.

Les attaques contre les services publics et spécialement celui de l'éducation nationale sont, une préoccupation majeure.

Avec la réforme des lycées, le gouvernement entend continuer sa politique de désengagement financier.

Derrière l'annonce d'un lycée plus « personnalisé » apparaît une fois de plus la volonté de mettre en concurrence les établissements du secondaire au détriment de la valeur nationale du baccalauréat. Le projet va notamment accentuer les déséquilibres entre les établissements en supprimant les horaires nationaux.

Dans le primaire a eu lieu une baisse effective des heures de cours pour la globalité des élèves et la suppression du soutien adapté qui existait avec les RASED.

C'est la même démarche qui va, de fait, être appliquée dans le secondaire avec la volonté de faire disparaître l'enseignement spécialisé au sein des SEGPA et avec la réforme des lycées.

Dans ce contexte s'affirme l'exigence, que Vitry, accueille des formations nouvelles particulièrement de niveau universitaire.

Le domaine de CHERIOUX, propriété du conseil général, a notamment cet objectif. Il convient que l'Etat et le conseil Régional s'engagent pour soutenir l'Université Paris Est CRETEIL qui est motivée dans cette démarche. J'entends bien y contribuer.

Au moment d'achever la rédaction de ce « billet », le « monde entier » tente de se mobiliser pour aider le peuple Haïtien. Cette solidarité ne doit pas se relâcher. Cependant, il convient de ne pas perdre de vue, au-delà des séismes meurtriers, que la souffrance de ce peuple est bien l'expression de rapports économiques mondiaux particulièrement inégaux. Pas de frontière pour l'exigence d'un développement durable et solidaire ainsi que d'une démocratie républicaine ! A VITRY nous y sommes attachés.