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21/04/2010

prévention au lieu d'agitation....au sein de l'éducation nationale

La mobilisation d'enseignants et parents d'élèves du collège Monod, m'a conduit à adreser une lettre à l'intention du Recteur.

Pour l'essentiel, je suis particulièrement préoccupé de constater que l'éducation nationale mégote pour quelques "heures".

Les choix budgétaires de l'ETAT condamnent l'éducation nationale.

Celle ci n'est pas en mesure de répondre aux besoins exprimés en terme de vie scolaire (surveillance et animation au sein des collèges) ou en faveur de dispositifs qui ont fait leur preuve comme le SAS du collège MONOD de VITRY.

Au lieu de répondre de manière pragmatique, "l'agité de l'Elysée", gesticule sur des questions comme le maintien des allocations familiales ou l'implantation d'un bureau, pour un policier, au sein d'établissements.

Si au moins nous pouvions décider de supprimer les allocations dont bénéficie cet élu turbulent et provocateur!

Les rencontres organisées par le ministre de l'éducation nationale ont été une opération de communication affligeante.

A titre d'exemple 4 des mesures annoncées:
1) L'éducation nationale en est à evoquer une évaluation plus fine et régulière des violences alors même que les Recteurs ne comptabilisent pas les exclusions temporaires de moins de 8 jours au sein des collèges. Communication de ce chifre a été demandée en groupe de travail du CLSPD de la ville..

2) Il a été évoqué une formation des enseignants "à la gestion des conflits" alors même que les IUFM sont supprimés.

3) Un doublement des "équipes mobiles de sécurités" est annoncé alors mêmes qu'elles sont d'une inéfficacité totale en terme de prévention et de réaction dans l'instant imédiat. Seuls des surveillants et Conseillers Principaux d'Education,à demeure, sont efficaces.

4) La mise en place dans 100 établissements de "préfets des études" est grotesque alors même que les créations de postes de Conseillers Principaux d'Education sont refusées.

La cinquième mesure relative aux allocations familiales a déjà été commentée.

Quant à l'obligation de se lever et de "vouvoyer" l'élève et le professeur, elle est sympathique. Il est vrai que le chef de l'Etat est bien placé pour convier chacun à respecter cette règle de courtoisie. Une certaine visite du salon de l'agriculture a été édifiante, depuis la célèbre formule "Casses toi pauvre C..." utilisée par le plus haut magistrat de l'Etat.

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