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18/06/2010

et deux / zero et le 24 /6 (le 24 Juin 2010)

oui j'ai regardé les matchs de l'équiipe de France...

Bien entendu, une victoire ne m'aurait pas déplu.

En tout cas cette défaite me fait tourner la tête.

Et sans relache je repense au salaire de certains artistes du ballon rond et du "CAC 40",

Avec mon mauvais esprit je pense  à nouveau au slogan pervers du "travailler plus pour gagner plus". Je mesure à nouveau le scandale de ceux qui gagnent le plus en faisant croire que leur travail est "utile" ou efficace ou indispensable..... Sagissant de compétition sportive, il y a place pour l'exception. En tout cas nous voyons bien qu'un groupe ne fonctionnne pas sans un esprit collectif et une dynamique d'équipe....

Et puis je me dis que cete défaite va peut être libérer les esprits afin qu'ils soient disponibles pour réaliser le contenu de la politique "antisociale" que le gouvernement et le medef souhaitent imposer.

Que les foules qui se sont assemblées lors des apéros géants et qui se sont retrouvées autour de matchs de foot, se mobilisent le 24 Juin dans des manifestations de masse!

Commentaires

Si la défaite de l'équipe de France est amère, ce qui est encore plus cruel en ce 17 juin, c'est l'annulation du conseil de quartier Gare-Jean-Jaurès (reporté en septembre, a-t-on vu), mais il ne s'agit probablement pas là de schéma tactique, mais plutôt, semble-t-il du refus de dialoguer avec un collectif d'habitants, de professeurs, de parents d'élèves qui, d'après ce qu'on a pu lire, protestait contre l'implantation d'un centre d'hébergement au milieu d'établissements scolaires. Et quand devant le lieu de la réunion, on voit une personne enlever dès qu'on a le dos tourné l'affiche du collectif annonçant que la réunion a été annulée par la mairie, et dénonçant un déni de démocratie... on frémit. Apparemment, seul le lieu, pour le collectif, de l'implantation ferait débat. Après la réunion du conseil de quartier du Clos-Langlois non annoncée sur le site, voilà bien un regard qu'il faudra porter lors de la réunion du conseil municipal du 23 juin sur ces dossiers... Les Bleus aussi ne seront pas là pour justifier des absences récurrentes. On est un peu contrit d'avoir à écrire ces mots tant on pense au dévouement de certains. Pourtant, il faut réagir en attendant des explications.

Écrit par : brunel | 18/06/2010

Faut-il, à la lumière des événements d'Afrique du Sud, faire un commentaire ici ? On ne peut pas saluer un titre pareil à la une d'un quotidien sportif, surtout quand on y a passé quelques dix années, qu'on a des enfants professeurs de gym, qu'on a donné quinze ans de bénévolat à un autre sport ; on ne peut pas plus soutenir le joueur qui aurait tenu ces propos, ni son capitaine qui, dans une conférence de presse tragi-comique, parle de "traître à éliminer", ni des morts qui ont entaché ce sport. Au-delà, se pose une question essentielle : le sport véhicule-t-il encore les valeurs qu'on y attachait, quand on y a auparavant parlé sexe, argent ? Une pensée pour tous ceux qui se dévouent sur les terrains et en dehors, et cette réflexion que nous devons avoir est pour eux, en pensant qu'il n'y avait aucune raison pour que le sport, comme l'école, échappe à la violence des mots et des actes, cependant que la dignité s'impose, même à des confrères journalistes qui n'ont pensé ni aux points de suspension ni aux pages intérieures... Les tabloïds anglais ne sont pas un exemple, faire vendre du papier non plus en s'emparant d'un titre qui n'a que cet objectif, en fait. Amer hier, abject aujourd'hui, attendons cependant la fin de l'emballement médiatique pour analyser.

Écrit par : brunel | 19/06/2010

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