20/01/2011
ZAC CHERIOUX Conseil municipal du 19 janvier 2011
Voici, à la "va vite", le texte qui a servi de support pour mon intervention.
J'ai cru entendre "certain" ironiser sur le fait que mon propos était de la paraphrase de la note de synthèse. Je ne sais si j'ai bien compris ou si cela me concernait vraiment. Enfin....
je mets en ligne sous forme d'image la note de synthèse.Cliquez et actionnez la loupe. Ceci étnat je remettrai en ligne un meilleur scan des 2 premières pages. Désolé de la qualité....
Question n° 4 ZAC Chérioux
Présentation du projet de bilan de la concertation préalable.
Le 10 avril 2010, nous avions émis un avis favorable aux objectifs d’un projet d’aménagement du domaine départemental Chérioux ainsi que sur les modalités d’une concertation préalable exigée par le code de l’urbanisme.
Lors du Conseil Municipal du 9 février, nous nous prononcerons sur un dossier de création de cette ZAC.
Avant d’évoquer une série de 7 préoccupations, je me dois d’exprimer l’exigence que la concertation entre le Conseil Général et la Ville se développe.
En effet, il est important que l’ensemble des conseillers municipaux, que les conseils de quartiers concernés et la municipalité soient pleinement associés à ce grand projet d’aménagement d’un vaste secteur de 36 hectares.
Cette exigence s’appuie sur l’échec de la concertation, relative aux modalités de clôture du lycée et à l’accessibilité du collège. Le fait que depuis quelques jours, les collégiens soient obligés de faire un détour supplémentaire est l’illustration d’une réflexion non aboutie.
S’agissant des préoccupations :
1) il importe que la programmation des équipements publics, (crèche notamment) soit organisée de manière à ce que toute reconstruction soit préalable à une éventuelle démolition.
2) L’aménagement du domaine Chérioux va nécessairement conduire à une urbanisation partielle de celui-ci. De ce fait, une vigilance extrême aux contraintes environnementales devra être exercée. Je pense particulièrement à la question de l’infiltration des eaux pluviales dans le sol. Il faut être particulièrement attentif aux phénomènes de ruissellement et aux circulations des nappes phréatiques du proche sous-sol. La 2ème réunion de concertation qui s’est tenue dans le gymnase Paul Langevin a mis en évidence cette problématique.
3) Il faut que la réalisation de cette ZAC permette la mise en œuvre d’un programme volontaire de voies aménagées pour la circulation des vélos. Ceci doit être mis en œuvre, tant à l’intérieur du domaine, qu’en périphérie de celui-ci. En effet, le plateau, de par sa topographie, se prêterait particulièrement à la constitution d’un quartier exemplaire dans ce domaine.
4) Il est nécessaire que cette ZAC accueille de manière volontaire des hébergements pour étudiants et chercheurs, au delà de ce qui est prévu dans la ZAC RN7 Moulin Vert. La convention de partenariat entre l’UPEC (ex Paris XII) et le Conseil Général conclue le 26 novembre 2010 prévoit que cet objectif soit particulièrement mis en œuvre sur le site de Vitry.
5) Notre ville doit être attentive à cette ambition de créer un pôle-emploi formation recherche. Il faut que le Conseil Général soit, de mon point de vue, extrêmement réactif et volontaire pour favoriser le développement des établissements d’enseignement supérieur. Faute de quoi, je crains que nous laissions passer des projets nouveaux ou des délocalisations et que notre ville passe à côté de dynamiques en cours.
6) Il me semble qu’il ne faut pas hésiter à densifier les bords de la RD7 au sein de l’îlot, situé au sud-ouest du domaine, en limite du futur dépôt de tramways de la ligne T7, là où étaient les casses-autos. Les rives de la RD7, ex RN7, supporteraient facilement des bâtiments qui, sous réserve de réalisation de terrasses, pourraient atteindre des hauteurs proches de R + 8 ou R + 9.
7) Enfin, dans le cadre du dossier de création, il faudrait ne pas hésiter à ce que la réflexion entre le Conseil Général et le Conseil Régional soit globale et ambitieuse. Je note que la synthèse qui nous est présentée rappelle que le périmètre défini pour l’emprise du lycée est provisoire et que ce point doit être revu dans le projet d’aménagement du domaine ainsi que dans la reconstruction réhabilitation du lycée. Dans ce contexte pourquoi ne pas avoir le courage, à échéance peut-être de 5 ou 10 ans, d’envisager une opération-tiroir entre le lycée et le collège et une implantation définitive de celui-ci au plus près des quartiers qu’il dessert. Au demeurant, une localisation définitive de certains bâtiments du lycée ou de l’université au plus près de la RD7 ne serait pas choquante.
Vous le voyez, chers collègues, notre réflexion ne s’achève pas ce soir, notre mission de conseillers municipaux n’est pas timorée.
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