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28/04/2011

ZAC de l'OIN reunions de "concertation"

Hier en fin d ejournée, enchainement

d'un bureau municipal de 17h30 à 20h15

avec au "menu", l'ordre du jour du prochain conseil municipal ainsi que les reflexion relatives à la ZAC RD5 sud (ex RN305). Je reste discret la dessus, "obligation de réserve" sur les travaux de cette instance.

 

Puis, de 20h30 à.... 1ère réunion de concertation avec la "population" sur la ZAC Sud dans le cadre de l'OIN des ardoines.

J'y ai assité de 20h45 à 22h15. je suis donc parti avant la fin. Je ne suis pas une machine ou un robot!

D'où ces quelques notes qui ne prétendent pas être complètes.

80 personnes,

des questions et interventions notamment:

  • dune entreprise inquiète de pouvoir maintenir son activité à proximité de la gare des ardoines,
  • d'habitant du quartier soucieux de connaître le calendrier
  • d'autre habitant préoccupé que le chantier du futur métro n'ai pas d'incidence sur la solidité de sa maison,
  • d'artistes qui sont implantés sur site
  • de syndicalistes de la SNCF qui souligne l'importance de l'activité ferroviaire en terme de maintenance et exprimes des préoccupations et convictions
  • des "militants de Vitry Renouveau"
  • Une élue municipale qui a expliqué son enthousiasme à l'égrad de la démarche

Sur le fond, j'ai relevé qu'une part importante de la réunion (du moins pour le temps de maprésence)  a porté sur les projets de transports d'intérêt régional dont l'implantation sera startégique pour VITRY.

J'ai été stupéfait d'entendre l'architecte urbaniste de l'EPAORSA décliner les cartes du "plan guide" qu'il avait élaboré.

Ce document examiné en conseil municipal a été largement critiqué; Nous avions convenu que nous approuvions les grands principes, (pour mieux prendre de la distance avec les schémas et croquis).

Les seuls franchissement de voies ferrés qui ont été évoqués sont celui prévu à la gare des ardoines et celui qui existet au pont des fussillés. Une des critique était bien de travailler un développement des franchissements , y compris par enfouissement ou couverture totale ou partielle de voies de chemin de fer.

Il a tranquillement évoqué les hypothèses d'étagement pour permettre un retour rapide à la normale  du niveau de l'eau après une inondation. Il s'agit, en l'espèce, de réflexions qui, pour le conseil municipal n'étaient pas abouties.

Les réflexions et débats au sein du du conseil municipal n'apparaissent pas. Le mensuel de la ville est discret à ce sujet. Le site internet est silencieux sur la retranscription des débats. Il reste ce bloc notes...mais ce n'est pas satisfaisant.

Vendredi la réunion au port à LANGLAIS devrait être plus animée. En effet l'imbrication avec le tissu urbain existant est plus forte!

 

N'hesitez pas à vous reporter sur mes précédentes notes( novembre , décembre et janvier dernier) sur ce thème de l'OIN. Voir pour cela le classement par "catégories").

Commentaires

Revenir sur les Ardoines
Nous devons revenir sur la réunion publique qui s’est déroulée mercredi 29 avril à l’école Blaise-Pascal à propos de transformation future de la ZAC Ardoines.
Il peut apparaître surprenant qu’un seul architecte urbaniste, si renommé soit-il, n’ait été que le seul de sa profession a présenté un projet, ce dernier, auteur du concept de « ville passante », terme qu’il a reconnu comme pouvant être ambigu.
Nous pensons, nous, que la ville de Vitry doit être conçue pour les Vitriots… et non une ville où l’on passe, ce terme compris au plus simple de son expression dans le langage courant.
C’est un premier point.
Le second, selon nous, consiste à organiser la ville à partir des espaces, et non à partir de blocs d’habitations, ou de regroupements industriels autour duquel on répartit ce qu’il reste d’espaces publics. La logique qui prévaut là est encore une logique fonctionnaliste à laquelle s’opposent des personnalités du Centre scientifique et technique du bâtiment, qui dénoncent « l’évacuation de la qualité urbaine dont les approches technicistes risquent de générer des formes urbaines et architecturales particulièrement médiocres… La conception des espaces publics n’est visiblement pas une préoccupation mineure de ces démarches, alors que la qualification de ces espaces joue un rôle majeur dans le développement d’une mixité sociale censée constituer un objectif majeur. »
C’est hélas ce qui peut ressortir des propos entendus de la part de l’urbaniste et du membre de l’Epa-Orsa, à qui l’on reprochera une présentation des territoires concernés peu claire lors de cette réunion publique. Il lui a été demandé d’ailleurs pourquoi le site de l’EPA-Orsa n’était pas interactif comme celui du Grand Paris qui proposait de recueillir les différentes appréciations d’internautes, alors qu’un cahier était disponible à l’issue de l’assemblée pour donner ses commentaires.
Troisièmement, si cet espace doit être considéré comme une ressource rare et précieuse comme l’eau et l’énergie, il faut :
- concevoir des projets urbains soucieux du fonctionnement social qu’ils génèrent ;
- favoriser l’évolutivité des sites et le développement futur de ceux-ci en pensant le développement en fonction des générations futures, en facilitant leur transformation ou leur agrandissement, sans avoir à bouleverser l’ensemble d’un site. Il faut donc construire moins mais en gagnant en qualité et en diversité visuelle avec des équipements durables mais aptes à la réorganisation.
Enfin, et c’est une conclusion à laquelle malheureusement il faut aboutir, c’est que l’idéologie n’a pas été absente de la consultation publique. Intervenir au sein de ces assemblées en rejetant tout parti pris est difficile avec le courant qui mène la majorité municipale actuelle, qui semble n’avoir qu’une vision à court terme et ne répondre qu’au besoin actuel de logements, même s’il semble à première audition que l’emploi soit quand même une préoccupation. En revanche, en citant le Port-à-l’Anglais comme exemple, on sait qu’on ne préoccupe guère de la qualité de vie. On ne voit pas ce qui a pu apporter un changement dans ce qui a été élaboré entre le pont suspendu et Ivry pour faire que le Vitriot vive dans sa ville.
Des discussions ont d'autre part lieu au sein de commissions sur ces projets, mais les Vitriots n'en ont pas connaissance, les publications municipales n'en faisant pas état, ce qui pourrait activer les débats, car pour l'instant et on s'y attendait le débat reste dans sa globalité, les éléments qui permettraient de juger de l'emplacement des habitations, de la création d'un port en liaison avec le ferroviaire, on remercie là le délégué CGT, le déplacement à l'intérieur du site des entreprises, restent flous.

Écrit par : andre brunel | 29/04/2011

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