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25/01/2012

tribune à paraitre dans le mensuel municipal du mois de février

j'évoque un micro évènement a historique ;-),

les délais de rédaction (avant le 12 janvier) et de publication expliquent un tel décalage.
Et puis, la bonne cuisine accepte les plats réchaufés...

COLUCHE réveille toi !  C’est l’histoire …. d’un…..e petite histoire

 

La visite d’un président de la république devrait être un grand moment pour une ville.

Au lieu de cela, le 22 décembre 2011, la visite effectuée aux entrepôts des restaurants du cœur de Vitry a été indécente, provocatrice et méprisante.

 

Il était indécent de venir à Vitry sur Seine pour visiter l’entrepôt de stockage des  restaurants du cœur, au sein d’une des villes du Val de Marne où la population est la plus touchée par les différents plans d’austérité. La pauvreté s’y développe de façon criante et violente. C’est le résultat d’une politique aux mains des pouvoirs financiers.

Il était provocateur de visiter les restaurants du cœur alors même que le gouvernement a mis en place depuis des années une fiscalité injuste et a mis à mal les moyens en faveur des associations d’entraide comme les restaurants du cœur.

Il était méprisant d’avoir ordonné aux forces de police d’encercler les syndicalistes, les militants politiques, élus et citoyens du Val de Marne qui s’étaient rassemblés en la circonstance. L’Histoire retiendra un déplacement médiatisé et sourd aux aspirations en faveur de la justice sociale et de l’emploi.

 

N’est pas grandi celui qui se déplace avec des journalistes embarqués dans des cars pour se transporter et fabriquer des images.

Par ailleurs, il a été significatif que lors de ce déplacement ait été  évoqué le logement social en mettant en cause ceux qui y demeureraient alors même qu’il disposeraient des moyens financiers pour accéder à des logements privés !

Il est encore indécent de dire cela dans une ville qui recense des milliers de demandeurs de logement, dans une ville qui assume l’effort de construire de tels logements alors même que des communes s’affranchissent délibérément des obligations fixées par la « loi SRU » de construire au moins 20% de logements sociaux.

 

Vraiment, voilà un déplacement qui laissera une bien curieuse trace dans l’histoire de notre ville. Nous devons garder cela en mémoire.

 

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