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18/05/2012

Les présidentielles passées, les législatives demeurent l'occasion d'affirmer le refus de l'austérité entretenue par les politiques européennes.

http://www.lepartidegauche.fr/actualites/dossier/l-europe...

L'action du gouvernement sera évaluée à sa capacité de résistance ou de soumission!

En tout cas le débat politique n'est pas clos.

Commentaires

Salariés, préparez vos mouchoirs ! Notre ministre du Redressement productif, quel nom pour un ministère, n’était déjà pas sûr de tenir ses objectifs vendredi 18 mai sur France 3 concernant les emplois d’Unilever, Arcelor-Mittal, PSA, voilà maintenant qu’il annonce que les temps seront durs et qu’il fait appel au privé, lui le chantre de la démondialisation ! Un discours avant et un discours après. Ne valait-il pas mieux tenir un discours de vérité avant et ne pas prendre les travailleurs pour des c.. lowns après ! L’aile gauche de la gauche socialiste qui demande les sacrifices auxquels on s’attendait. Et si aux législatives la droite de la gauche n’emporte pas haut la main le scrutin, elle demandera l’aide de la gauche de la gauche, qui compte tenu des premiers jours du PS ne donnera pas ses voix si facilement ; et si la droite l’emporte avec l’extrême droite, que fera l’exécutif avec un parlement à qui l’on a promis le retour de son rôle, mais qui n’aura pas de majorité ? Exit la sixième république, retour de la quatrième ! Mais restera la cohabitation… De toute façon, on a déjà mouché son nez avec le traité européen qui n’aura plus qu’un additif sur la croissance. Personne n’y croyait d’ailleurs, la campagne écoulée l’avait déjà laissé entendre.
Et dans tout ça, que dit notre mordant ministre keynésien des finances ? Ou tout du moins Keynes : soutien à la croissance par le déficit, augmentation des salaires et de la productivité, — quand les outils de production sont sous-employés, ce qui n’est pas le cas dans l’Hexagone puisqu’il s’agit de lui redonner un véritable tissu industriel —, pour augmenter la consommation. Mais notre économiste d’opposition (Keynes) au néo-classicisme avait aussi une phrase qui terminait sa démonstration : "Dans le cas d’une crise financière mondiale, les résultats d’une telle politique sont plus qu’incertains".
Comment cette politique est-elle compatible avec les propos d'un ministre du redressement qui n'est déjà pas sûr de maintenir les emplois, mais qui le "souhaite" seulement ?

Écrit par : brunel | 19/05/2012

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