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12/12/2012

Collecte pneumatique des ordures ménagères, et l'exposition en cours à la "maison des projets"...

Vendredi 7 décembre dernier, avait lieu à la maison des projets, l’inauguration de l’exposition relative au chantier de la collecte pneumatique des déchets ménagers sur notre ville. Cette exposition est prévue juqu'en mars 2013....

Cette note est un bref retour sur ce dispositif ainsi que sur la mise en scène de la communication déployée.

 

Impressionnants, sont les moyens de communication mis au service de la promotion de la collecte pneumatique des ordures ménagères.

Des articles dans le mensuel, des dépliants, des « tirés à part », des pages et des vidéos sur le site Internet, et maintenant une exposition à la maison des projets.

Des panneaux, une scénographie et des animations désormais habituels dans ce lieu dont le budget global est à calculer.

Pour mémoire, avec d’autres conseillers, je me suis opposé à ce projet de collecte pneumatique des ordures ménagères pour différents motifs.

  1. L’intérêt de la collecte pneumatique résiderait dans le caractère pratique du service au motif que les camions poubelles ne circuleraient plus et que les poubelles ne stagneraient plus au pied des immeubles. Bien entendu, il est fait l’impasse  sur le fait que dans les grands ensembles les voiries sont largement dimensionnées et permettent de doubler sans grande difficulté les camions collecteurs. Les exemples souvent donnés, notamment en Espagne, se rapportent à des zones d’habitat dense et ancien avec des ruelles ou des zones piétonnes. Les vidéos présentées sur le site de la ville sont à cet égard édifiantes. Quant à la propreté à proximité des bornes de collecte cela restera, de toute manière, un combat quotidien qui nécessitera bien du personnel quoi qu’il en soit.
  2. Je ne vous cacherais pas que la question de la distance entre les cages d’escaliers et les bornes ne me parait pas bien établie. J’ai entendu parler de 50 m des bâtiments. Mais, qu’en est il des bâtiments de grande dimension avec plusieurs cages d’escalier….à vérifier, je me trompe peut être. (précisions du 13/12/2012: hier soir 12/12/12, en commission municipale, un adjoint au maire m'a précisé que je métais trompé.... donc à vérifier cette question de la distance des bornes depuis les cages d'escalier. et à apprécier ce que représente 50 m maximum pour trouver un lieu de dépose des poubelles). Ci joint extrait du document du PLU tel qu'il doit être arrêté au conseil municipal du 19 décembre 2012

 

2012 12 12 extrait PLU arrêté au 19 decembre 2012, projet de positionnement des bornes..pdf

 

  1. Il n’a pas été envisagé sérieusement un dispositif qui prévoirait de développer les collectes, quotidiennement si besoin, dans les résidences de grande dimension. Le passage actuel de 2 ou 3 collectes hebdomadaires à 5 collectes donnerait une amélioration de qualité, une meilleure coordination des sorties des poubelles en fonction de collectes mieux réparties dans la journée, éviterait le spectacle imposé de poubelles sorties le dimanche midi pour une collecte le lundi matin à la première heure. Le coût n’a pas été chiffré et en tout cas présenté alternativement aux élus municipaux.
  2. Le bilan énergétique n’est pas évalué, tant pour la phase de chantier que pour l’exploitation du système de collecte pneumatique.
  3. Le plus interpellant  est le défaut d’information précise quant au financement de cet investissement annoncé à l’origine pour un montant de 31 000 000 €. Il faut également relever le défaut de  précisions sur l’équilibre financier de l’opération dans sa globalité ainsi que sur les subventions présentées à l’origine aux conseillers municipaux dans le plan de financement et en définitive non obtenues. L’argument d’une Taxe d’enlèvement des ordures ménagères réévaluée et mise au niveau des autres communes n’aborde pas le bilan global, sur toute la ville, de l’ensemble de l’opération de collecte.
  4. L’impact sur l’emploi est survolé avec un discours selon lequel les gardiens des ensemble résidentiels seront redéployés vers de nouvelles tâches. Celles-ci ne peuvent que recueillir l’assentiment de tous. Le seul problème c’est que le temps économisé pour la collecte est compté comme un gain dans l’équilibre financier. Si les personnes sont réaffectées vers d’autres taches, il faudra bien alors réintégrer le coût passé pour un service supplémentaire…. L’expérience montre que les emplois visibles supprimés réapparaissent rarement.

 

 

Stupéfiant. Bien entendu l’exposition ne fait pas référence aux débats qui ont eu lieu au sein du conseil municipal.

Je suis donc allé à l’inauguration de cette exposition. Je souhaitais écouter les propos. Je n’ai pas appris de scoop, sauf un, de la part d’artistes chargés de diffuser la « bonne parole ».

 

Certains me diront que dès lors qu’une décision a été prise, il appartient au Maire de mettre tout moyen de communication utile… à qui ?

Y a-t-il tant besoin d’expliquer que les ordures seront mises dans des vides ordures spécifiques et que ceux-ci aspireront les déchets pour qu’ensuite ils soient compactés dans un centre de compactage situé à l’angle des avenues Rouget de Lisle et Constant Coquelin. Et de préciser que les camions spécifiques transporteront des bennes fermées vers l’usine du SYCTOM située à IVRY.

Faut il donc faire passer la pilule ?

S’agit il de présenter une exposition apologétique par avance pour étouffer le réveil quand les enjeux financiers apparaîtront et que les coûts de départ annoncés augmenteront ?

Après le discours du Maire, place a été donnée à un jeu d’acteurs….

 

Hallucinant :

Les acteurs ont présenté deux scénettes, mettant en relation une citoyenne (une femme) qui posait des questions qui pouvaient apparaître naïves. Le technicien (un homme), avait lui réponse à tout et sans hésitations.


La seconde scénette mettait en lumière toujours un technicien (homme) qui entraînait une élue (femme) pour la préparer à une rencontre avec la population. Il lui dictait complètement le discours…C’était un lapsus émouvant ou ….  hallucinant.

 

Cela m’apparu bien dérisoire pour ne pas dire grotesque. Les acteurs ne sont pas en cause. Le texte était bien pauvre et le rôle de l’élue ne paraissait pas sous un jour flatteur. Je n’ai pu m’empêcher de laisser échapper à haute voix, que l’élue était présentée de manière « grotesque » !

 

En discutant, après ces scénettes, avec les acteurs, ils m’ont gentiment expliqué que le texte ne venait pas d’eux et qu’il leur avait été indiqué….

Le sublime, c’est d’avoir alors appris qu’une autre technologie était envisagée sur le secteur du Moulin vert… Il s’agit de la technique des containeurs enterrés et camions de nouvelle génération pour compacter les déchets ou pour emmener les containers. C’est ce dispositif qui a été retenu à Issy Les Moulineaux. Cette ville n’a pas souhaité s’engouffrer dans le dispositif retenu à VITRY. Que cette information soit donnée par des acteurs, en incidente, montre bien que la réflexion, au niveau du conseil, et avec les citoyens, est bien tronquée. A ce propos, un « élu » m’a expliqué qu’il n’était pas informé et que nous serions consultés, (sollicités ?) quand les services auront travaillé et qu’une décision (sera) prise ( ?). Méthode, méthode.

 

Les acteurs des scénettes ont bien dit que Romainville a été subventionné grandement  mais ils n’ont pas précisé dans le détail la faiblesse des subventions obtenues à VITRY. Nous allons lourdement payer cet équipement pendant plusieurs années…La pseudo modernité ne doit pas aveugler. Au demeurant, nous devrions développer les collectes sélectives et notamment les déchets végétaux fruits des épluchures…par exemple. Quant à la collecte du verre, elle ne sera pas possible par pneumatique. Réduire les déchets et trier sont bien les premières priorités avec un service propreté quotidien dans les grandes résidences !

 

L’énergie dépensée pour expliquer le dispositif à posteriori aurait du être pleinement utilisée pour que le débat et la réflexion soient menés plus avant y compris avec les résidents des grands ensembles concernés. Les campagnes de communication menées à posteriori et sans place aux débats et aux questionnements, ne relèvent pas d’une réflexion citoyenne.

En tout cas je demande que le plan de financement soit bien réactualisé périodiquement et en toute transparence.

 

Commentaires

50 m des bâtiments ? Ben oui, tu te trompes … C’est bien 50m maxi mais de chaque hall d’entrée ; t’aurais pu trouver ça tout seul !
Tu te trompes aussi s’agissant des exemples des villes déjà équipées par la collecte pneumatique ; ni à Portugalete, ni à Barcelone le réseau ne se limite à « des zones d’habitat dense et ancien » bien au contraire. J’ai visité les installations de Portugalete qui équipent entre autre des quartiers qui ressemblent singulièrement à nos grands ensembles, c’est aussi vrai à Barcelone et j’ai cru comprendre qu’il en été de même en Suède si on en croit nos collègues qui s’y sont rendus (et tout ça est largement accessible sur internet)
Tu te trompes encore quand tu évoques le fait qu’à la modification des tâches des agents de proximité (tu dis gardiens) correspond une « économie » qui compterait dans l’équilibre financier de l’opération, et pour cause il n’y a pas en la matière d’interférence entre les budgets des bailleurs (qui rémunèrent les personnels en questions) et celui de la ville. Ainis le temps dégagé peut être mis au service des locataires
Te trompes-tu quand tu fais semblant de découvrir que les services étudient la faisabilité d’un système de collecte enterrée dans d’autres quartiers de la ville ce dont nous a déjà parlé notre collègue en charge du dossier ou d’ignorer l’action que développe la ville pour réduire les déchets, favoriser le tri, tu serais bien le seul dans cette ville à être passé à côté de l’opération « composteur »
Tu te trompais déjà à réduisant la problématique des bennes à ordure au seul aspect d’un confort de la circulation automobile (au demeurant tu essaieras de doubler une benne rue Voltaire ou rue Camille Blanc, pas en vélo bien sûr !) ; la pollution et la dangerosité du métier de ripeur de laisseraient-elles insensible ?
Bref, j’arrête là…
Au total, c’est beaucoup de tromperies pour un seul homme, à moins que …

Écrit par : jean pierre moineau | 13/12/2012

Serait ce une histoire d'éléphants?
Si j'ai bien compris, je dois avoir un petit vélo dans la tête. ;-)
En tout cas le style qui consiste à marteler et répéter que je me " trompe" (du verbe se tromper, est certainement bien percutant... ;-)
Au fait, à la fin du commentaire, qualifier, de tromperie mes arguments de débat c'est peu subtil.;-(
Attention, au glissement de "tu te trompes" vers le terme de "tromperie" utilisé à la fin du commentaire.. La tromperie est "le fait de tromper , d'induire volontairement en erreur". Un élu (un illustre élu municipal) m'a déjà accusé de mensonges. Les arguments doivent être passés au crible mais ceux ci ne doivent pas ainsi être qualifiés de "mensonges" ou de propos relevant de la "tromperie". Cela est très gave. Veillons à ne pas créer des dérapages. Le débat citoyen ne supportera pas l'invective.
Alors, sur les 50 m, on verra à l'usage.
Sur la fluidité des circulations, il est tout à fait possible de réserver des espaces pour l'arrêt des camions poubelles quand certaines rues seraient trop étroites. J'ai regardé à nouveau les vidéos présentes sur le site et je conviens que quelques images laissent apparaitre des grands ensembles. Quant aux voiries, je me tiens à tes propos et aux voyages que tu relates.
Pour ma part je n'envisage pas de tels déplacements. lorsque je suis passé à Grenoble j'ai bien constaté la problématique de sacs à coté de la bouche de collecte pneumatique, ainsi que la question prégnante des "parties communes" (espaces verts) des grands immeubles équipés de ce dispositif. Cela tendrait à dire que la question du mode de collecte des ordures n'est peut êtr epas la question première.
En tout, cas un plan de financement et un compte d'exploitation actualisés et clairement détaillés sont bien nécessaires....
Sur l'équilibre financier global, les citoyens ont droit à un bilan complet. Les informations dont nous avons disposés ont été communiquées au compte goutte et partiellement.
Telle est la raison forte de mon questionnement.
Il en va de même du bilan des emplois "supprimés" "libérés", ...., et de leur éventuelles réaffectation. Si un tel document a été publié lors du débat initial, ou depuis, les citoyens sont preneurs.
Enfin je ne fais pas semblant de découvrir que les services étudient la faisabilité d’un système de collecte enterrée dans d’autres quartiers de la ville. Je sais bien que ce qui dans le "programme municipal" devait être une expérimentation est passé à une perspective de quasi généralisation sur la plupart des quartiers d'habitat collectif. Ce que j'ai découvert c'est, pour le quartier du plateau, un scénario avec des containeurs enterrés et vidés par camions spécialisés. C'est, pour moi, un scoop annoncé par les acteurs de la scénette jouée lors de l'inauguration. En l'espèce cette technologie aurait du être bien étudiée complètement et comparativement avant de retenir à VITRY celle des tuyaux d'aspiration avec une centrale unique selon la technologie proposée à VITRY par "SUEZ SITA ROS ROCA"
Sur les composteurs, des incitations existent, à ma connaissance, dans le pavillonnaire mais pas, à ce jour à Vitry, dans l'habitat collectif.
Je ne demande qu'à être contredit, ma responsabilité d'élu est de poser les questions nécessaires et de demander des réponses!
Quant à l'affirmation d'une insensibilité à la pénibilité de certains métiers, cela me laisse bien perplexe.
En tout cas merci pour cette implication pour le débat y compris pour la dénonciation d'éventuelles erreurs de faits ou de raisonnement.

Écrit par : Bertrand POTIER | 13/12/2012

Tristesse d’un promeneur solitaire vitriot avant les fêtes

Convaincre ses deux jambes de s’en aller chaque après-midi dans les rues vitriotes pour raison de santé, dans une promenade qui se voudrait quand même ludique et agréable, n’est pas refaire les promenades inachevées de Jean-Jacques Rousseau ; celles proposées n’ont rien de philosophiques, et ne tiennent pas de la contemplation, mais de l’observation attentive de quartiers de Vitry. Parce qu’on est en ville, donc en un milieu urbain, — ah ! la lapalissade ! — difficile de lever les yeux vers le ciel sans apercevoir le haut d’un immeuble, encore que les zones fréquentées regorgent de petits pavillons, sur le chemin de bitume qui mène d’une cité des Ardoines au centre-ville, la tête basse tant les visages croisés sont indifférents, quelquefois hostiles. Symbole de l’urbanisme ? Quand un visage s’illumine, la tentation est belle de remercier, pensant à ce « j’aurais aimé les hommes en dépit d’eux-mêmes » de l’écrivain-philosophe.
Mais là n’est pas la réflexion à défaut de rêveries flâneuses dans le parc Frédéric-Joliot-Curie, seul vert « paradisiaque » au centre-ville, ses arbres magnifiques et ses oiseaux à queue en éventail qui y pépient, les canards mandarins colorés selon la saison, et le parc des Lilas sur le plateau, mais il est ardu d’affronter la rue Watteau. Alors, nos pas « vous » guident vers le pont suspendu… ou le Leclerc, les « vous » ont le choix, par le pont de la rue Salvador-Allende… ou la rue Charles-Heller, écologique, et bien proprette comme chaque zone industrielle urbaine. Ce qui n’est pas le moindre paradoxe que de préférer y flâner plutôt qu’en ville, comme de l’église Saint-Germain à la somptueuse mairie, où les trottoirs sont harcelés de scooters et de vélos qui les parcourent à vive allure, à partir de l’après-midi, sans se préoccuper des piétons, sauf quand des motards de la police s’y trouvent eux-mêmes, à l’abri pour on ne sait quelle mission, ce qui attire des cris pour prévenir de leur présence. A deux pas de l’hôtel de ville, donc. Ah ! si le promeneur qui vous écrit était maire, il inviterait chaque conseiller municipal à arpenter le quartier dont il est responsable une heure quotidiennement. Ce serait pour lui, et pour nous, l’art de connaître ses rues et ce qui s’y passe, ce qui y vit, ce qui y circule l’autoradio à fond, la vitesse souvent excessive, le klaxon en pointe, ce qui s’y dépose malgré les panneaux évoquant le ramassage gratuit et invitant à ne pas faire de dépôts sauvages. Il faut être pedibus cum jambis pour les lire, ils sont d’ailleurs mis aux endroits où l’on jette les détritus dont les plus communs sont les matelas, les restes de repas achetés dans les restos rapides, les canettes, les déchets de travaux de bâtiments. Et passer sous les fenêtres des immeubles devient un exploit. Les balconnières à l’approche de l’hiver sont vidées sur la rue, les sacs-poubelle volent… Des bananes même.
Alors la collecte pneumatique à tant de mètres des bâtiments ou des halls n’a aucune importance, c’est déjà bien trop loin, on peut faire plus vite. Quant à l’incitation au composteur, qui nous a coûté 10 euros, il y a belle lurette que les personnes qui vivent en pavillon font leur compost eux-mêmes dans un bac cimenté ou pas, en plastique ou non, les mêmes qui avec conscience font leur tri, les méchants fustigés à longueur de journée, ennemis payeurs des conversations de conseils ou de comités. Mauvais esprit que dire que ceux qui font leur tri depuis des lustres — pas trouvés éclairants sur les trottoirs inopinément – ont payé un composteur volontairement pour leur jardin, ils s’y sont laissé prendre (je ne mets pas de s à laissé, tenant de la vieille orthographe), le compostage n’ayant pas besoin du composteur, paieront l’augmentation de la collecte, mais n’auront pas droit à celle-ci puisqu’elle n’est pas rentable dans ces zones. C’est d’ailleurs devenu une constante de faire une différence entre les Français : locataires, propriétaires, « citards, pavillonnards », riches, un peu riches, mais souvent classes moyennes, pauvres pas vraiment, pauvres un peu plus chaque jour, pauvres vraiment, porteurs d’un pantalon ou d’un short en plein été, sans parler des dessous, — moi je porte un Dim et toi ? — comme de projeter des individus dans de microquartiers Ceci ou Cela, alors même que des rivalités imbéciles sont véhiculées par des individus du Ceci ou du Cela. Désolé, mais votre interlocuteur se demande si ce découpage à l’origine fait pour donner la parole aux citoyens n’est pas contre-productif. Non, c’est vrai, il faut passer outre, mais quand même, interrogeons-nous. Et dans le mensuel, un élu a bien analysé le phénomène en s’interrogeant sur le retour à la lutte des classes.

« Mais cela, c’était avant les fêtes », allusion à la publicité d’un acteur pas fétiche, parce qu’après, la tranquillité de quelques mois, qu’on attribuait à l’ANRU, s’est évanouie dans le quartier des Ardoines.

André Brunel

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Écrit par : brunel | 10/01/2013

Tristesse d’un promeneur solitaire vitriot... après les fêtes

Voitures vandalisées, véhicules brûlés face au parc arboré dont on parle dans le texte précédent, vite enlevés, cambriolage, pas d’experts c’était visible, entre 17 et 19 heures, seules heures d’absence de la propriétaire, individus surpris franchissant un mur de clôture aux mêmes heures, mais pas le même jour, Abribus détruit… Si l’on multipliait par onze quartiers, cela donnerait quoi ? Des noms : rues Anselme-Rondenay, Victor-Ruiz, Georges-Martin, Gabriel-Péri, rues de Choisy, Charpentier (pas dans le quartier Sud-Ardoines, d’accord)… Ce que l’on sait bien sûr en plus de l’écho du Parisien repris de l’AFP… fait divers confirmant plus inquiétant que « la banalité », le mot est dit, de l’incivilité, du manque de citoyenneté, du vandalisme (on rabâche, on rabâche, mais difficile de fermer les outils de la vue). Soyons clairs, les bornes prévues pour la collecte auront leur tour de destruction, et entourées qu’elles seront de gros déchets divers. Soyons positifs, à défaut d’être répartis dans nos artères ces derniers seront concentrés autour de ce qui est prévu pour y mettre ses choses ménagères dont on veut se séparer sans que les autres dépôts sauvages disparaissent vraiment. Le coût de la collecte ? Bien sûr qu’il a été sous-estimé et qu’il coûtera cher aux Vitriots. D’ailleurs souvenons-nous, le tri sélectif (un beau pléonasme) devait contenir la facture de la relève des ordures ménagères ! Hors si l’on en croit un dépliant informatif, celle-ci a crû de « 5 % par an », sauf erreur de lecture.

Et l’outil collecte, on a raison, n’est pas le problème, mais, ça, ce n’est pas acceptable de le formuler.

Finalement, arpenter les rues de la cité que nous connaissons peut apporter un bien physique à celui qui vous parle, mais pas sûr que ce soit un bien pour sa santé morale !

Un mot pour l’opposant qui ne fait pas partie de l’opposition nationale ancienne majorité d’hier devenue inexistante médiatiquement sur la ville, qu’il continue à s’opposer quitte à se tromper dans une majorité communale qui néglige que la contradiction peut être simplement de bon sens… C’est assez de dire que ce blog est le bienvenu, surtout pour ceux qui ne partagent que l’envie de démocratie, mais n’en n’oublient pas pour autant d’« écouter », de lire, loin de toute idéologie dominante ou pas. Il serait bon aussi que certains élus qui expriment parfois des désaccords, cela arrive lors des conseils municipaux, et probablement lors de comités X ou Y, de commissions Pierre ou Paul, soient plus audibles par la population, ne serait-ce que pour aider au (x) débat (s).

Bonne année, le citoyen va agiter ses membres inférieurs tant que l’heure est propice en essayant de garder l’esprit ouvert… tout en fermant les yeux sur les nouvelles dégradations de la première semaine de janvier rue Ampère, rue Camélinat.

André Brunel

Écrit par : brunel | 11/01/2013

J'ai visité l'exposition à la maison des projets et je suis resté sur ma faim, du bla bla, aucun argument d'étude technico-économique.

Nous comprenons que cette installation partielle (réduite à quelques ensembles de logements) n'aura qu'un impact réduiit sur la pollution, sur la circulaton, et sur l'effectif actuellement nécessaire à la collecte.

Par contre ce type d'installation nécessite énormément d'énergie électrique qui impactera fortement le budget d'exploitation.
Le Centre de compactage concentrera en un lieu une source importante de pollution que la filtration biologique prévue ne pourra jamais supprimer à 100%, très intéressant pour le voisinage.

Une telle décision n'a pu se faire qu'après une étude technico-économique, faisant apparaïtre en contre partie de l'investissement , les coûts d'exploitation de cette solution comparée à la collecte classique et donc un temps de retour.

C'est ce type d'information que j'attendai trouver à l'exposition.

Écrit par : J. HUBERT | 15/01/2013

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