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09/02/2014

A Vitry, la réforme des rythmes scolaires, selon le système PEILLON, ne passe pas

Vendredi 7 février en soirée, les associations de parents d'élèves de la FCPE, présentes à Vitry, ont organisé un rassemblement devant l’Hôtel de ville.

http://www.fcpe94.ouvaton.org/spip.php?article667

 

http://www.fcpe94.ouvaton.org/

 

C'était l'occasion d'exprimer une opposition à la réforme PEILLON sur les rythmes scolaires dans le primaire et de revendiquer une autre école.

Pour mémoire, le gouvernement demande aux communes de d'abandonner l'une organisation scolaire actuelle: sur tout le territoire, 24 heures de cours reçus par les élèves en 8 demies journées de cours.

C'était 9 demies journées et 26 heures avant la réforme DARCOS sous SARKOZY..) 

La réforme PEILLON impose aux communes une organisation des 24 heures de classe entière en 9 demies journées et une organisation d'un temps péri scolaire en complément de ce qu'elles peuvent déjà réaliser ( études, centre de loisir, cantine, etc...).


Les participants  à ce rassemblement de vendredi ont bien entendu exprimé l'exigence d'une évolution des rythmes scolaires dans l'intérêt des enfants. Par contre ils ont clairement expliqué que le dispositif PEILLON ne répondait pas aux exigences de l'école républicaine.

Après une prise de parole du Maire ainsi que du président départemental de la FCPE, il m'a été donné de féliciter les parents mobilisés. Qui peut mieux qu'eux exprimer les exigences d'un rythme scolaire adapté aux enfants et respectueux des exigences que l'éducation nationale doit respecter?

Je tiens à souligner que

  • Cette question des rythmes scolaires est clairement posée en primaire mais également en collège. Trop souvent les collégiens sont faces à des horaires décousus et des quasi demie journées de libres en semaine...
  • Dans le primaire, le gouvernement AYRAULT ne rétablit pas les heures d'enseignement supprimées sous SARKOZY. Il contribue à une disparité des dispositifs en mêlant éducation nationale et activités péri scolaires sous la responsabilité des villes, au bon vouloir des élus locaux et selon les finances des commune.

Au delà de ce rassemblement, je me dois de signaler les plus vives préoccupations à l'égard du devenir de  l'éducation prioritaire. Celle ci a été déployée dans des secteurs géographiques qui ont été définis il y a des décennies comme étant ceux ayant le plus de besoin.

A ce jour, le gouvernement entend simplement concentrer encore plus sur quelques établissements des moyens qui devraient être largement étendu notamment sur l'ensemble de notre ville. A grands renforts de communications il prolonge un processus engagé par le gouvernement précédent...

http://www.lemonde.fr/education/article/2014/02/07/educat...

 

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