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25/02/2015

Arrêter le buldozer de la politique austéritaire, en France comme en Grèce.

Le peuple grec doit être entendu. La partie n'est pas gagnée. Toutefois la volonté doit être défendue.
Des décisions folles ont été prises par le passé en Grèce. L'endettement réalisé pour l'organisation de jeux olympiques n'était pas la moindre des causes. Cependant, la volonté politique exprimée doit être respectée. L'Europe ne doit pas être la broyeuse des aspirations populaires..

https://www.lepartidegauche.fr/actualites/edito/un-debat-...

Quant à la France, je retrouve une note intéressante sur quelques pépites de la loi MACRON, qui elle passe également au bulldozer.

http://www.liberation.fr/debats/2015/02/17/monsieur-macro...

Et ci dessous, le lien vers une note fouillée sur le blog de J.L. MELENCHON, puis quelques extraits particulièrement utiles.


http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/02/25/le-probleme-e...

 extraits :

".......Voyons plutôt à présent où nous en sommes réellement. Une assemblée d’organisateurs de la fraude fiscale en Europe, hier encore présidée par un homme qui en avait fait une spécialité dans son pays, Monsieur Junker, se réjouit du plan grec et se sent « notamment encouragé par l'engagement fort à combattre l'évasion fiscale et la corruption." Ha ! Ha ! A ces mots on devine la comédie qui se joue. Ce qu’ils ont dû céder, ils veulent donner l’impression de l’organiser. L’idée est d’humilier la Grèce et de présenter son gouvernement comme traitre à son peuple. Que le traité d’armistice ne soit pas à notre goût, cela va de soi. Pour autant faut-il aboyer avec la meute et nous transformer en procureurs ? Faut-il ne tenir pour rien qu’en pleine Europe de l’austérité et dans un pays martyr une liste de « réformes progressistes » soit maintenue ? Car outre la lutte contre l'évasion fiscale et contre la corruption, la liste de réformes comprend, selon un aperçu fourni par le gouvernement grec, une série de mesures en faveur des plus démunis, conformément au programme électoral de Syriza. Il s’agit notamment de la fourniture d'électricité gratuite à des familles dans le besoin, d'accès gratuit aux services de soins, de distribution de coupons d'aide alimentaire et de transport pour les plus dépouillés. Sans oublier les quatre mois de gagnés pour préparer le round suivant !

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Le gouvernement grec a obtenu plusieurs choses. Tout d’abord, donc, un financement pour 4 mois qui lui permettra de rembourser 1,4 milliards d’euros au FMI en mars et de faire face aux rentrées fiscales jusqu’ici moins importantes que prévues par le précédent gouvernement. Ce versement ainsi que le temps gagné va permettre au gouvernement de commencer à appliquer son programme. Ce prolongement n’est pas une fin en soi comme l’exigeait l’Allemagne puisque le communiqué de l’Eurogroupe indique clairement que « cette extension comblera également le temps nécessaire pour les discussions sur un éventuel accord de suivi entre l'Eurogroupe, les institutions et la Grèce ». A mes yeux la perspective d’une période de transition est une nette victoire des Grecs.

 

Tsipras a obtenu plus que cela. Il a obtenu de ne pas augmenter la TVA, ni durcir les conditions de départ à la retraite, ni baisser les pensions de retraites comme l’exigeait la troïka et comme le prévoyait l’ancien gouvernement de droite. Il a également obtenu une levée partielle de la tutelle sur son pays. L’accord prévoit en effet que c’est le gouvernement grec qui proposera désormais des réformes et que « les institutions », c’est-à-dire la BCE, le FMI, la Commission européenne et les autres Etats de la zone euro devront les accepter, en partie dès ce mardi 24 février, en partie d’ici fin avril. Comme l’a dit le ministre Varoufakis, la Grèce cesse d’être un élève soumis à la troïka pour proposer « son propre script ». C’est ainsi que le gouvernement grec a fait savoir que les réformes du droit du travail relevait de la « souveraineté nationale ». Il a donc maintenu sa promesse de rétablir les conventions collectives protégeant les salariés."

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