14/07/2015
Faire écho sans être perroquet! La Grèce est meutrie. Une trève n'est pas une perspective: Soutien à la Grèce, refus du dicktat.
La Grèce est certes sur-endettée. Mais, ce n'est pas l’œuvre du gouvernement TSIPRAS...
Le pistolet sur la tempe, les négociateurs grecs ont validé un protocole qui ne répond pas à la nécessité de desserrer la contrainte tout en permettant un développement économique et social. Au lieu de cela une austérité et une tutelle sont prévues.
Je fais partie de ceux qui toujours se questionnent pour comprendre le contexte et examiner les alternatives possibles et souhaitables.
Telle avait été ma démarche lors du traité de MASSTRICHT qui dans sa construction portait en germe une politique économique démente.
Je vous en conjure, prenez du recul pour maintenir la flamme de la réflexion!
Encore une fois, je ne suis pas un perroquet.
Regardez attentivement un passage de la note de J. L MELENCHON ( 13 juillet) sur la situation grecque.
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/07/13/grece-un-acco...
Un passage mérite d'être remarqué pour souligner l'exigence d'aller aux textes et non aux effets de communication gouvernementaux ou aux propos des "perroquets":
"Mobilisés en équipe et avec traducteurs, mes amis et moi nous n’avons pas lâché les devoirs de la froide analyse et de la « solidarité raisonnée » qui est notre règle éthique et politique. Cette discipline, nous la pratiquons depuis la période où nous avons accompagné et soutenu les révolutions citoyennes de l’Amérique latine. En effet, elles posaient déjà à chaque instant le problème de la façon de combiner le nécessaire soutien face à l’ennemi et le droit de ne pas partager une position prise par nos amis sur place. C’est d’ailleurs pour maintenir la possibilité de cette attitude que nous avons refusé à Chavez la construction d’une « cinquième internationale » comme il l’avait proposé, en nous prévenant à juste titre que le refus de sa proposition nous laisserait sans alternative collective. Nous avons mis en veilleuse nos critiques de François Hollande, même si nos encouragements à bien faire ont comme d’habitude été utilisés sans scrupule pour faire croire à notre adhésion."
Auparavant , il soulignait des dispositions folles de ce compromis
"Après quoi je me dis mal à l’aise du fait du soutien apporté dans notre gauche ici ou là a cet « accord ». Je veux croire qu’il n’aura pas été lu ou lu trop vite… En effet, le texte signé prévoit par exemple l’abrogation de toutes les lois votées depuis février dernier, la remise en cause du code du travail jusque dans des détails comme le travail du dimanche, la surveillance rétablie de la Troïka sur chaque ministère et le devoir de son approbation préalable avant chaque proposition de loi. Quand au rééchelonnement de la dette, question prioritaire, il est, d’une part, mis au conditionnel et, d’autre part, subordonné à l’approbation préalable de tout ceci par le Parlement Grec !
La presse allemande comme le « Spiegel » parle de cet accord comme d’un « catalogue de cruauté »"
Participez vous même à ce temps de questionnement, de réflexion et d'analyse pour maintenir une flamme qui ne doit pas s'éteindre et qui doit éclairer une prise de conscience contagieuse. Sinon, nous nous enfermons dans l'obscurité et l'austérité conduite pas ceux qui sont les accumulateurs profiteurs.
L'été est bien chaud!
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