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10/10/2015

Grèce, Europe et plan B....; Une libre expression de Jean HUBERT

Jean HUBERT, un vitriot au regard aiguisé, est prolixe dans ses écrits...

Il me les communique régulièrement. Je devrait peut être plus souvent lui laisser la parole.

Alors lisons le:

"Y rester ou en sortir, c’est la question.
Le traitement de la situation grecque, durant cet été, a créé un électrochoc chez beaucoup d’européens, il a démontré que les institutions européennes, privilégiaient le dogmatisme à la démocratie et la concurrence entre les peuples à la solidarité.  ../..



Beaucoup espéraient, sans doute trop naïvement, que la situation grecque allait amener l’Union Européenne à enclencher un processus de refondation de ses politiques économiques et sociales vers plus de solidarité et d’indépendance vis-à-vis des marchés financiers. Occasion ratée qui montre, une fois de plus, que seuls les rapports de force font bouger les lignes.


Alors, aujourd’hui même les plus européens s’interrogent sur comment changer « le logiciel européen ». Faut-il rester dans la zone euro ou en sorti ?


C’est l’éternelle question, est-on plus efficace à l’intérieur d’un système pour le réformer ou à l’extérieur pour le révolutionner?
Cette question est toujours d’actualité en ce qui concerne le militantisme dans un parti. Aujourd’hui les frondeurs sont-ils plus efficaces dans le PS ou en dehors ? Des hommes comme MELANCHON, LARROUTUROU en créant leur parti, plutôt qu’en restant au PS sont-ils plus efficaces ? Et à l’opposé ceux qui ont fait de l’entrisme dans un parti, tel les trotskistes JOSPIN, CAMBADELIS, pour ne citer qu’eux, ont-ils modifié le parti ou se sont-ils « dilués » dans le PS ?Ces expériences nous montrent que la réponse n’est pas évidente.


Pour en revenir à l’Europe, la meilleure façon de l’amender vers plus de démocratie et de solidarité passe-t-elle en restant dans ses Institutions ou en la bousculant du dehors ?


Nous pouvons en discuter aussi longtemps que du sexe des anges ! Les choses n’évolueront, en dehors ou dans les Institutions, que sous la contrainte d’un rapport de force des peuples.


Aujourd’hui des peuples européens monte un ras le bol, qui, s’il n’est pas canalisé, peut nous conduire au pire. Il devient urgent, que toutes nos « élites » qui, à juste titre selon moi, estiment que nous allons droit dans le mur et de plus en accélérant, arrêtent les discussions stériles et travaillent à construire, avec les citoyens, le fameux plan « B »."


J. HUBERT
Le 10/10/2015

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