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17/03/2017

Samedi, VITRY se mobilise . elle prend la BASTLLE, direction REPUBLIQUE. Tous ensemble, "j'ai BASTILLE"

Pour une autre République, Démocratique, Sociale, Écologique

Refuser la "monarchie Républicaine"...

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Samedi à 12h45

Départ collectif à la gare de Vitry sur seine,

RV sur le quai direction PARIS

direction gare d'Austerlitz puis direction la BASTILLE

 

Nous allons leur payer des costards!

https://georges2017.com/2017/03/16/le-18-mars-jaibastille/

https://18mars2017.fr/

 

Toutes et tous à la Bastille !

 Je cite, sans nommer car la citation n'est pas complète...)

"Ce samedi, des quatre coins de la France , en car, en train, en voiture, à vélo, à pied ou à cheval, nous serons des milliers d’insoumises et d’insoumis à prendre la Bastille pour bâtir la 6ème République !

Cette marche festive, avec de nombreux artistes insoumis en concert qui se conclura par un discours de Jean-Luc Mélenchon, marquera un tournant décisif de la campagne. Nous en sommes convaincus, à un mois de l’élection, nous voulons et pouvons convaincre pour gagner !

Tous les tenants du système veulent installer un second tour Le Pen/Macron. Pourtant, à un mois de l’élection, près d’un-e électeur-trice sur deux ne sait toujours pas si il ou elle ira voter, ni pour qui voter. Pour quelles raisons Macron ne serait-il pas à Le Pen ce que Clinton fut à Trump ? La décomposition s’accélère dans les partis traditionnels « Bruxelles compatibles » et le rêve de Hollande est en train finalement de se réaliser via les nombreux ralliements issus tant de la droite libérale classique que du Parti socialiste pour faire autour de Macron un nouveau parti démocrate à l’américaine sur les décombres du PS, réduisant le rôle de Hamon à un barrage anti-Mélenchon. Le copier-coller programmatique des directives libérales européennes du programme du candidat « En marche » ne peut pas barrer la route à l’extrême droite car il ne peut remobiliser les classes populaires. Mais la France, ce n’est pas les Etats-Unis et ici Jean-Luc Mélenchon, notre Bernie Sanders, reste dans la course et peut incarner la clé du scrutin.

Tirons dès aujourd’hui les enseignements des résultats du scrutin aux Pays-Bas. L'extrême-droite n'y a pas réalisé les scores annoncés de façon tonitruante pour imposer un vote utile. Mais c’est la coalition sortante qui s’est pris une magistrale gifle électorale historique et notamment les sociaux-démocrates avec la perte des trois quarts de leurs sièges. Le peuple néerlandais a résisté au racisme et à la xénophobie distillés par le parti d’extrême droite ami du FN et a réaffirmé dans l’urne que son problème réside bien plus dans les politiques d’austérité et leur conséquences sociales terribles en termes de hausse du chômage et de la précarité. Les tenants de l’équilibre budgétaire et des cadeaux fiscaux aux multinationales ont donc été sanctionnés.

Nous en déduisons notre feuille de route pour le mois qui nous reste avant les présidentielles et jusqu’aux législatives avec les candidat-e-s de la France Insoumise : convaincre sur notre alternative à la règle brune du FN et la règle d’or de Macron, les autres candidats restant de facto que dans des « entre-deux » sans clarté et cohérence.

Bien sûr, les sirènes de l’unité sont encore agitées par certains, à l’instar de Montebourg qui souhaiterait que notre candidat se retire au profit de Hamon. Les agiteront-ils encore quand les courbes des sondages dont ils font leur alpha et oméga s’inverseront ? Comment cet ex ministre PS qui a échoué en la matière peut-il encore oser faire croire que le « Made in France » soit réalisable sans rupture avec les directives libérales européennes et l’instauration d’un protectionnisme solidaire ? Le programme de Hamon, même avec l’eau largement versée dans son vin, n’est pas applicable dans le cadre des traités européens actuels. Et ce n’est pas la promesse réchauffée de Hollande d’un Parlement de la zone Euro, qui s'accommode de l’indépendance de la BCE, qui peut le rendre applicable.

La question européenne n’est effectivement pas qu’un élément programmatique nous distinguant, mais bien un enjeu central qui détermine la capacité ou non d’appliquer un programme de relance, d’investissement, au service de l’emploi et de la transition énergétique contre les diktats de la finance. Convaincre sans relâche de la pertinence de notre Plan A et Plan B et de la méthode du recours au référendum pour faire sauter le verrou européen est plus que jamais essentiel. Le peuple a su prendre confiance en lui-même en 2005 en votant NON au traité constitutionnel européen, cette confiance nous comptons la remobiliser ce samedi 18 mars.

Face au ras-le-bol des affaires qui polluent le débat de la présidentielle et de la mise en examen de Fillon, au refus de Le Pen de répondre aux convocations des juges, en passant par Macron suspecté de favoritisme et de sous-évaluation de son patrimoine, soyons le plus nombreux à prendre la Bastille ce 18 mars ! Si l’élection tourne à la course à l'immunité présidentielle, c’est que ces trois candidats incarnent bien le pourrissement intrinsèque de la 5ème République qu’ils ne veulent en aucun cas changer. Ce samedi, c’est la monarchie présidentielle que nous mettons en examen ! Nous viendrons avec nos pancartes en faveur de la Constituante pour la 6ème République, pour le droit de révoquer les élu-e-s, pour garantir l’implication citoyenne à tous les niveaux et opérer enfin la séparation du Medef et de l’Etat !

Après la manifestation des hospitaliers et professionnels de la santé la semaine dernière, celle des pompiers professionnels contre l’austérité ce mardi, la colère des cheminots après le suicide de l’un des leurs mercredi, ou encore les rassemblements pour défendre le service public postal contre les fermetures des bureaux de Poste, les insoumis-e-s clameront qu’il ne peut y avoir de République sans services publics et sans fonctionnaires. Nous porterons haut et fort l’urgence sociale de redistribuer les richesses, l’augmentation des salaires et des minimas sociaux, la retraite à 60 ans comme les nouveaux droits des salariés contre la loi des actionnaires.

Après la commémoration du sinistre anniversaire de Fukushima de samedi dernier, les pancartes défendant la sortie du nucléaire et des énergies carbonées, la règle verte, les circuits courts, nos biens communs et leur gratuité, l’aspiration à redéfinir de fond en comble notre mode de développement illustreront fièrement notre programme écosocialiste."

"De Bastille à République ce 18 mars, défilons fièrement pour porter l’avenir en commun de la France Insoumise !"

 

 

 

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