10/11/2011
Des semaines chargées. Pendant la campagne des présidentielles, la réflexion et les "projets locaux progressent"
Après une légère baisse d'activité la première semaine de ce début de mois, les journées sont de nouveau bien chargées:
- Cette semaine se succèdent les commisisons municipales pour préparer le conseil municipal du mercredi 16 novembre
- mardi 15 à 20h au gymnase du Port à LANGLAIS réunion de "concertation" sur la zac, de l'OIN, Seine GARE VITRY.
- et vendredi 18 à 20H à l'école BLAISE PASCAL réunion de "concertation" sur la zac, de l'OIN, Seine GARE ARDOINES.
- A noter que le conseil municipal de décembre se prononcera sur les ZAC... pour "valider" ce que le Conseil d'Administration de l'EPAORSA aura délibéré le 9 décembre.
De tout cela les conseillers municipaux n'auront pas débattu depuis des mois.
Enfin à noter la conférence du Maire pour un "bilan de mi-mandat". le vendredi 25 novembre à 18h30....
A cela s'ajouttent les questionnements et les réponses aux uns et aux autres sur la collecte pneumatique des ordures ménagères.
09/11/2011
A suivre, le plein de carburant
Il faut dire et redire, que si les interventions du candidat du Front de Gauche sont si intéressantes dans le contenu (je ne parlerai pas de la forme ;-), c'est que la dynamique du Front de Gauche et sa "structuration" appellent la réflexion et les concepts différents de "l'idéologie dominante...jusqu'à présent".
Pour la petite histoire...5 mn sur des propos de comptoir (entre 30 et 35Mn du reportage et à 33mn une mise au point claire d ela journaliste qui dégonfle une petite baudruche). L'avantage de la vidéo par rapport à la simple émission de radio.... c'est la place aux sourires!
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/11/06/invite-de-rad...
Sans complexe, rien n'est joué, et que vive le débat ainsi que la confrontation des analyse et des solutions.
07:55 Publié dans argumentaire..., Front de Gauche, presidentielle 2012 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2011
La BCE doit prêter directement aux Etats (argumentaire du site "la place au peuple 2012 ")
Cela me parait utile d'être signalé...
à l'avenir je ne mettrai que le lien
Bonne lecture
http://www.placeaupeuple2012.fr/le-programme-partage/la-b...
Depuis le début de la crise grecque, le Front de Gauche ne cesse d’expliquer qu’il existe une solution simple : que la Banque centrale européenne prête à la Grèce au taux d’intérêt dont bénéficient les banques privées, soit 1%.
Mais enfermés dans une logique libérale et dans le carcan du traité de Lisbonne, l’Union européenne, la BCE et le FMI refuse une telle mesure. Ils appliquent maintenant leurs recettes traditionnelles depuis des mois ; la Grèce, elle, s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise.
→ Aujourd’hui, les banques privées peuvent emprunter de l’argent auprès de la BCE avec un taux d’intérêt de 1,5%. Ce taux était même de 1% jusqu’au 7 juillet 2011.
→ Les Etats empruntent eux auprès des banques privés selon des conditions fixés par les marchés financiers. Ainsi, la France emprunte avec un taux d’intérêt autour de 3%. Depuis que leurs notes ont été dégradées par les agences de notation, l’Italie et l’Espagne ont vu leur taux d’intérêts fortement augmenter pour atteindre près de 7%.
→ Avec ce fonctionnement de marché, des situations extrêmes peuvent se produire. La Grèce a ainsi vu son taux d’intérêts exploser pour atteindre l’année dernière plus de 20%. De l’usure pure et simple !
→ D’un côté les banques privées empruntent à 1%. De l’autre, elle prête à 3, 5, 10 voire 20%. La différence entre le taux accordé par la BCE aux banques et les taux accordés aux Etats par les marchés financiers permet aux institutions bancaires privées d’engranger des profits très importants.
Avec le Traité de Lisbonne, les Etats sont donc obligés de se refinancer sur les marchés financiers : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées «banques centrales nationales», d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. » (Article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne).
Pourtant, la BCE détenait en septembre dernier plus de 140 milliards d’euros de dette souveraine des Etats membres. Cette dette a été rachetée au prix fort par la BCE afin de protéger les banques privées. La BCE accepte donc d’intervenir directement afin de protéger les banques privés qui tirent profit de la situation depuis des années mais se refuse d’intervenir pour protéger un Etat et son peuple. Voilà où conduit la logique de l’Union européenne et du Traité de Lisbonne.
De plus, seule une Banque centrale peut venir au bout de la spéculation car elle dispose de liquidités illimitées. En revanche, les fonds aux ressources limitées comme celui mis en place par l’Union Européenne pour « sauver » les Etats menacés sont des proies faciles pour les spéculateurs capables de mettre assez sur la table pour faire « sauter la banque ».
Le fonctionnement actuel de la Banque centrale européenne est un obstacle à toute sortie de crise. Il est donc urgent d’agir pour réformer en profondeur le fonctionnement de cette institution comme le propose le programme du Front de Gauche :
→ “ Nous agirons pour le réaménagement négocié des dettes publiques, l’échelonnement des remboursements, la baisse des taux d’intérêts les concernant et leur annulation partielle ”.
→ “ La France proposera une refonte des missions et de statuts de la BCE, qui doit être mise sous contrôle démocratique pour lui permettre de pouvoir prêter à taux faibles, voire nuls, directement aux Etats ”.
22:42 Publié dans argumentaire..., Front de Gauche, presidentielle 2012 | Lien permanent | Commentaires (0)