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08/08/2012

Quel calendrier pour le réseau du futur métro du Grand PARIS ? et quelle coordination avec le futur tramway sur la RD5?

 

Ceux qui ont lu mes précédentes notes savent que la question du métro de rocade autour de PARIS ne date pas d’hier. Dès 1992 cette question était clairement posée dans le cadre du Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de la région parisienne (SDAU). A l’époque les élus locaux  ne s’étaient pas emparés de cette exigence. J’étais alors conseiller municipal (1989 / 1995) et je soulignais alors l’intérêt d’un tel équipement pour favoriser les liaisons inter banlieues. Avec l’association ORBIVAL, les élus Val de Marnais ont ensuite progressivement   défendu le principe de ce réseau de transport en commun situé, dans le Val de Marne, particulièrement dans notre secteur,  à quelques kilomètres de PARIS entre le périphérique et l'A86.

 

Au cours des dernières années, cette question a progressé, dans le Schéma Directeur de la Région d’Ile de France (SDRIF) qui a pris la suite du SDAU. Ensuite, les débats menées au titre du Grand PARIS, avec notamment la Société du Grand PARIS (SGP), ont permis de passer dans une phase de réflexion active sur les principes sans que les financements soient clairement établis et surtout actés. En tout cas, de l'avis de "tous", le travail engagé par l’association ORBIVAL a permis que la réflexion pour le Val de Marne conserve une longueur d’avance.

Le principe du réseau du Grand Paris, tout autour de la capitale, a été arrêté par un décret du 26 août 2011 sur une longueur de 200 Km et avec 75 gares. Il est estimé pour un montant de 20,5 milliards.

Un article récent du journal « Le Monde » (samedi 28 juillet 2012) évoque un calendrier qui doit nécessairement interpeler. En effet, il annonçait, le bouclage par la Société du Grand Paris, d’un dossier qui doit servir de support à l’enquête publique préalable annoncée pour novembre 20012 et relatif au  premier tronçon retenu, celui prévu entre Boulogne Billancourt et Champs sur Marne, via Vitry Sur Seine.

http://www.societedugrandparis.fr/

http://www.societedugrandparis.fr/fr/communiques-de-press...

Cet article précisait que la SGP annonce le lancement de la procédure d'enquête publique. et qu'auparavant dans les trois mois qui précèderont cette enquête la SGP allait organiser des réunions de concertation préalables à l'enquête.

 

"la Société du Grand Paris va intensifier la concertation qu’elle mène auprès des habitants, des élus et des acteurs socio-économiques : 22 réunions publiques sont ainsi prévues dans toutes les communes traversées par cette nouvelle ligne de métro entre le 6 septembre et le 15 novembre 2012. L’enquête publique quant à elle, pourra démarrer à la fin de l’année, à l’issue des réunions publiques"

 

Le calendrier de mise en route de la ligne sud (appelée ligne rouge dans le jargon de la SGP), selon les propos du journal "Le Monde" doit nous interpeller :

A ce jour, il importe  que soient  bien mobilisés les 5,5 milliards estimés pour la réalisation des 16 stations de cette ligne rouge (Boulogne / Noisy Champs via Vitry).

http://www.societedugrandparis.fr/map_gare.php?lg=fr

 

Or dans ce contexte et simultanément, sont nécessaires les 12 milliards estimés pour moderniser les RER et métros existants!

 

Le mêm artcile du Monde annonce que le chantier du tronçon Vitry Centre à Noisy le Grand- Champs sur Marne devrait débuter dès la fin 2013 pour une mise en  service fin 2018.

Par contre la liaison entre Pont de Sèvres  (Boulogne Billancourt) et Vitry ne donnerait lieu à mise en service qu’en 2020.

Je n'ai pas lu sur le site de la SGP de telles précisions. Il est vrai que ce n'est pas elle qui décide en la matière.

 

Quelques exigences à formuler et clarifications à obtenir:

Il faut être particulièrement attentif et réservé vis à vis de l’annonce d'une réalisation de cette ligne rouge en deux temps (en 2 tronçons successifs): d’abord Vitry / Champs puis Vitry / Boulogne Billancourt.

 

En effet, le principe même de cette ligne est d’assurer une interconnexion cohérente des différentes lignes radiales qui desservent la banlieue depuis Paris (ou vice versa...). Que cette ligne ne desserve pas de suite Villejuif et la ligne de métro 7 et Arcueil CACHAN avec la ligne B du RER diminue gravement l’efficacité de cette rocade.

 

Alors, il importera de bien avoir toute information sur les raisons de cette évenuelle réalisation différée du tronçon Ouest et d’avoir toute précision sur les potentielles difficultés techniques ou financières qui seraient apparues. En effet des retards annoncés peuvent aboutir en fin de compte à des  échéances éloignées, beaucoup plus éloignées, qui seraient trop pénalisantes.

 

Si le motif est purement financier, alors il importe clairement de poser la question politiquement et de mener le débat sur l’intérêt écologique, social, économique et territorial  d’un tel investissement en matière de transport en commun. Je dis cela en réaffirmant qu'une politique de développement des transports n'est structurante que si , simulatnément , est travaillé une localisation harmonieuse des logements à construire  (sociaux ou non) ainsi que l'implantation des poles d'activités ou d'emploi . Le développement des transport serait proche d'un échec s'il s'accompagne encore d'une poursuite de la spécialisation des territoires.

Avec une mise en service partielle de la rocade sud, entre simplement VITRY et CHAMPS sur Marne, il importe que le calendrier de l'installation du tramway à VITRY sur l'axe de la RD5 (entre PARIS , IVRY, VITRY, CHOISY et ORLY) soit accélérée:

En effet, dans l’hypothèse d’une réalisation décalée des deux tronçons précités de la rocade sud du Grand PARIS, il faudrait absolument que la réalisation du Tramway sur la RD 5 (ex RN 305) sur l’axe du Bus 183,  entre PARIS et Orly Ville, soit accélérée, sans attendre 2020, 

http://www.tramway-paris-orly-ville.fr/spip.php?rubrique1

Ceci afin que Vitry Centre ne soit pas une queue de ligne orpheline. En effet cela risquerait de générer des circulations de desserte qui provoqueraient des circulations supplémentaires de voitures vers la tête de station.

Cela est stratégique car la station Vitry centre est prévue en zone d’habitat dense sur l’avenue Robespierre.

De même toutes dispositions devraient être prises pour que la desserte en bus depuis l’Ouest soit augmenter en lignes et fréquences afin qu’une continuité réelle soit possible.

Enfin, comme évoqué précédemment, le calendrier de d'amélioration des fréquences sur la ligne C doit être accéléré afin de permettre un maillage complet et efficient.

Volà des quetsions auxquelles nos conseillers généraux et surtout conseillers régionnaux doivent s'intéresser.

Les modalités d'insertion de la station Vitry centre doivent être clairement débattues.

Sur VITRY et la question de l’insertion de la station Vitry centre dans le milieu urbain, je regrette que les scénarios n’aient pas fait l’objet à ce stade de réflexions collectives avec l’ensemble des élus municipaux et avec les habitants.

Il importe de bien connaître ce que signifierait cette implantation, en centre ville, notamment pour les habitants du centre ville ainsi que la configuration du parc du Coteau et sa partie limitrophe de la rue Robespierre. Ces questions sont pour la période du chantier et après l’achèvement de celui-ci. Ce questionnement est la justifié par ce qui a été indiqué en bureau municipal et des réflexions engagées au titre du Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.).

Il est dommage que cela ne puisse être évoqué, me semble t il, que lors de l’enquête réglementaire à venir cet automne.

Voilà une question que les 3 communes de l'intercommunalité en construction (IVRY/ VITRY / CHOISY pourraient s'emparer avec ORLY.... qui est toujours bien venue dans cette intercommunalité en construction!

L'établissement public de l'opération d'Intérêt national, après avoir consacré une énergie conséquente sur la question du projet de grand stade à THIAIS, pourrait y consacrer un peu de son énergie...

05/08/2012

Zones et zonages ne font pas forcément une bonne politique

Au secours, les Zoneurs et les Zones prioritaires sont de retour….

Le ministre de l’intérieur vient d’annoncer qu’il concentre les efforts de la police  sur des quartiers… des zones de sécurité prioritaire (Z.S.P.).

 

Nous n’avons pas besoin de coups médiatiques :

CLEMENCEAU aurait dit que « la guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires »  Quelle belle affirmation de la primauté politique dans les décisions. Qu’il me soit permis, très modestement… de dire dans un autre registre  que la sécurité est une chose trop grave pour que les politiques en fassent une exploitation médiatique sensationnelle ou spectaculaire.

Ce discours je le tiens depuis des années pour de nombreux domaines qui vont de l’éducation à la lutte contre les inégalités territoriales.

Il n’a pas fallu attendre la SARKOZYTE , aigüe ou non, pour affirmer cela. Dans le passé les ministres Bernard TAPIE ou Claude ALLEGRE ont été des illustrations vivantes des dérives d’une action médiatique menée pour eux-mêmes.

 

Bien entendu, l’action publique suppose une médiatisation. Elle ne peut souffrir la discrétion. Celle-ci irait à l’encontre du débat politique lui-même. Toutefois, une certaine communication peut simplement stigmatiser et donc aller à l’encontre de la recherche d’unité républicaine.

 

En l’espèce, la sécurité est un droit républicain auquel chacun non seulement peut prétendre mais surtout doit bénéficier.

 

Le Zonage est bien trop réducteur et conduit au brouillard

 

Identifier des besoins et les priorités fait partie de l’action publique moderne.

 

Mais, dégager, stigmatiser des Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP….) conduira au dévoiement. Ce sont 15 zones qui viennent d’être annoncées comme les premières d’une série dont le nombre et l’étendue ne sont pas annoncés. Les citoyens aspirent à la sécurité mais simultanément craignent d’être stigmatisés ou, à contrario oubliés. Cela est d’autant plus important que nombre de discours portent sur la sécurité et le sentiment d’insécurité. La réalité de la délinquance et la perception de celle ci ne sont pas toujours concordantes.

 

C’est bien le territoire national qui est en zone de sécurité prioritaire. Comme le disait COLLUCHE au sujet de l’égalité, Nous sommes tous égaux, simplement certains sont plus égaux que d’autres.

 

 

Il ne faut pas perdre de vue que la police est, à la base, structurée territorialement en commissariats. Les commissariats ont des périmètres dont la pertinence doit d’abord être évaluée. La réalité des relations entre les élus et les commissariats font que la ventilation des moyens  se réalise souvent avec efficacité. Quand, au sein du territoire d’un commissariat, les réalités sont diverses, les autorités de police savent, en concertation avec les élus, adapter les moyens mais encore faut il que ceux-ci existent.

Ces territoires qu’ils correspondent à une ou plusieurs communes, sont criblés d’indicateurs de tension ou de délinquance plus ou moins connus des députes et élus locaux.

Que soit clairement débattue l’allocation des moyens et des méthodes pour que ces territoires disposent en équité des moyens voulus. Dans ce contexte, les moyens disponibles au niveau départemental et  parfois à un échelon plus large doivent être répartis en fonction des périodes et difficultés exceptionnelles qui peuvent être rencontrées.

Il faut clairement définir des critères d’allocation  des moyens pour le long terme et pour le court terme. Il faut que les responsables locaux disposent de ces moyens en toute transparence. C’est bien trop souvent le brouillard qui se manifeste aux yeux des élus.

 

Que l’affectation des moyens se fasse de manière optimale en fonction des indicateurs permanents et s’adapte en fonction des situations.

 

L’action publique doit être coordonnée et non guidée par l’action médiatique

 

Au demeurant les objectifs test annoncés pour ces ZSP sont bien trop réducteurs.  Comment par exemple, définir en soit, une priorité entre la baisse des cambriolages et les vols à l’arraché ?  C’est l’ensemble des paramètres qui souvent passent au rouge en même temps ou en corrélation.

 

Enfin et pour mémoire, le discours et l’action menée dans le cadre des Zones d’éducation prioritaires ont vite conduit  a une stigmatisation puis se sont caractérisés par l’effacement des moyens prétendument prioritaires… .

 

Ainsi,  et peut être surtout, le gouvernement est attendu sur une action globale et coordonnée avec l’ensemble des ministères concernés pour une action publique efficace (éducation, santé, travail, logement et mixité sociale !). Faisons de suite le bilan de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain et adaptons l’action publique. Que signifie une action particulière de la police si celle-ci n’est pas coordonné avec la justice, la protection judiciaire de la Jeunesse (PJJ), la santé, ainsi que l’éducation avec notamment la question des personnels éducatifs au sein des collège et lycées en complément des enseignants !

 

Quand un secteur géographique est en difficulté, que l’Etat actionne bien l’ensemble des paramètres de l’action publique !

Les statistiques de l’INSEE existent ! Que  la République s’en empare également pour une action globale et coordonnée en équité.

 

 

03/08/2012

Actualité, information et lecture entre les lignes

Nous sommes dans une séquence terrible.

Les moyens d'information sont absorbés par le folie médiatique des compétitions sportives des jeux olympique.
Il faut aller chercher bien loin des informations par exemple sur la situation des salariés des entreprises affectées par des plans dits "sociaux", sur les délocalisations accélérées d'emplois, sur la situation dans le monde comme les combats qui traversent la Syrie.

Entre les lignes,

nous découvrons des articles qui évoquent les dépenses folles engagées par les villes qui ont accueilli les jeux au cours des olympiades passées....

nous mesurons les logiques financières des entreprises qui n'ont plus de projet industriel et social

nous percevons la folie de la spirale financière et des chantages exercés par les banques qui jouent à faire varier les taux d'intérêt au gré de leur appétit.

Ainsi au cours de la semaine précédente, Moody's dégradait le triple A des CHU français. Quel est le sérieux de telles notations alors même que les hôpitaux s'appuient sur un système de protection sociale  historique.

 Cet épisode montre combien l'Etat doit jouer son rôle pour que le crédit fonctionne pour les particuliers, les entreprises et pour les administrations. Après la disparition de DEXIA, des annonces sont faites pour la mise en place en 2013 d'une banque publique d'investissement avec "la Poste" et la Caisse des Dépots et Consignations". Il y a urgence quand bien même il s'girait de bousculer le fanatisme des règles actuelles de "l'union européenne"....

Cette question n'est pas anodine pour une ville comme la notre. Elle a besoin de réaliser pour l'avenir. Elle a de mon point de vue peu fait apel au crédit par le passé. Elle aura besoin d'emprunter même s'il faudrait que ce soit pour autre chose que de faire un couteux et hasardeux système de collecte pneumatique des ordures ménagères...