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05/11/2008

OBAMA élu! et maintenant que vive bien le débat politique sur la planète!

Que d'émotions à l'occasion de l'élection de Barack OBAMA. La politique de MM BUSH père et fils est bien sanctionnée. Que les espoirs levés à travers la candiddature OBAMA se tranforment en une action nouvelle plus juste.
Au monde entier de veiller à ce que chaque peuple trouve sa place et soit respecté.

Une fois passée le temps de fête, la reflexion, le débat et l'action politique au plus concret seront toujours plus des exigeants.

Malgré un mode de scrutin à 2 niveaux, susceptible de faire élire un président qui n'aurait pas une majorité politique autour de son nom,
Malgré des systèmes de vote peu clairs et trop compliqués,
Malgré des campagnes électorales où "l'argent est roi",


les Etats Unis se sont choisi un nouveau chef d'Etat.

Avec une crise financière et économique mondiale, un système économique mondial qui est soumis aux lois du laisser faire,
Avec des situations de misère totale , des disparités sociales criantes, des conflits multiples et des systèmes politiques totalement muselés,
le travail est là.
Dans le cadre national, Européen et mondial, il y a plus que jamais nécessité de réflexion, de débat et d'action politique volontaire.

03/11/2008

prochain conseil municipal le Mardi 18 novembre 2008

holtel d eville.pngLe prochain conseil municipal se déroulera exceptionnellement un mardi, le 18 novembre 2008
à noter que les commissions préparatoires vont se tenir dans les prochains jours
il est possible de signaler quelques questions à l'ordre du jour:
1) la question du SEDIF, syndicat intercommunal en charge de l'approvisionnement en eau, et la problématiqaue de la délégation actuellement confiée à "VEOLIA EAU". cette délégation prend fin le 31/10/2010.
Le SEDIF entand, par un vote le 11 decembre 2008, précipiter la question des modalités à venir du mode de gestion.
Le conseil municipal débattra donc le 18 novembre prochain, de cette question essentielle pour l'avenir d'un service public de l'eau.
De plus en plus d'élus et d ecitoyens indiquent qu'une gestion en régie directe est la meilleure solution, notamment sur le plan financier!
2) l"acquisition des anciens batiments de la CPAM rue de MEISSEN. La ville entend maitriser le deveni de ce site. Nécessairement, une large réflexion doit être menée sur le devenir de ce batiment afin de repondre à une plus grande fonctionalité des services publics.
3) le dénomination du parc du coteau, au centre ville, en "parc du Coteau - Marcel Rosette"

29/10/2008

"entre les murs" ou "dans le mur"?

IMGP1244.JPGVoici une note un peu longue…
Mais, il est des sujets qui méritent attention, réflexion et action.

Aux "3 cinés Robespierre » à Vitry sur Seine, la projection du film "entre les murs" à Vitry sur Seine, a donné lieu, vendredi 24 octobre 2008, à un échange entre les spectateurs et une universitaire, spécialiste en audio visuel.

C'est donc l'occasion de faire part de quelques remarques.

Incontestablement le film est intéressant en terme de "performance". Le choix du jury du festival de CANNES 2008 est certainement justifié pour des critères cinématographiques mais également par l’intérêt porté par notre société à l’égard de l’éducation et spécialement au sein des collèges. Sur l’audience de ce film, quel sera l’impact des légitimes attentes des uns et des autres à l’égard des collèges ?

Le jeu des acteurs doit être salué, spécialement celui des jeunes qui ont été « professionnels ».
Les « réflexions » qui s’expriment dans les lignes ci-dessous ne sont pas des critiques à l’égard de l’œuvre cinématographique présentée. Elles sont une invitation à l’échange sur quelques enjeux du collège.
A ce jour, le collège public, avec la mobilisation des personnels d’éducation au sens large, avec la participation des parents, est outil d’éducation nécessaire à notre République. Bien entendu les conditions d’encadrement notamment par des personnels de vie scolaire, la question des rythmes scolaires, l(organisation des récréation des permanences et des cantines sont des soucis permanents et demandent une attention forte. Avec la baisse des effectifs, avec une logique concurrentielle au détriment d’une légitime qualité pour tous,.l’Etat se désengage de plus en plus de ces enjeux. Les artifices déployés pour donner l’impression d’une attention portée au soutien scolaire se fait au détriment du volume et de la qualité d’enseignement pour tous. La mobilisation de l’ensemble des citoyens est réellement nécessaire pour la défense de l’école publique (cf. notamment la manifestation du dimanche 8 octobre)!


Le film évoque des tensions, des difficultés majeures dans le fonctionnement des collèges.

Le film, « Entre les murs », décrit pour l’essentiel ce qui s’apparente à un « huis clos » entre un enseignant et les élèves d’une classe.
Certes, un professeur est seul pendant 50 ou 55 minutes, face à ses élèves.
Mais, une classe vit avec de nombreux adultes. Parmi ceux-ci, plusieurs enseignants, des surveillants, un ou des conseillers principaux d’éducations, des personnels administratifs et de service, des enseignants documentalistes des personnels de santé, des personnels d’orientation des travailleurs sociaux, quant ils existent et en nombre souvent bien insuffisant; de plus en plus insuffisant avec la politique menée actuellement par le gouvernement.
Par nature un film ne peut être exhaustif. En l’espèce, certains des professionnels précités sont absents, ou présents de manière discrète et parfois caricaturale (les personnes en charge du nettoyage sont montrés en train de « papoter », le gestionnaire est décrit comme quelqu’un de déconnecté, les enseignants s’animent à propos d’une machine à café sans être aussi drôle que dans la bande dessinée « les profs ». Le chef d’établissement n’est pas spécialement en contact avec les élèves, il est essentiellement dans la fonction de mise en oeuvre de la loi, sans témoigner d’une autorité réelle par exemple au vu du déroulement du conseil de classe. Celui-ci est surréaliste avec certains participants qui grignotent « ostensiblement »).

Le scénario décrit un enseignant dont la posture pourrait prêter à réflexion.
Il s’inscrit dans une démarche parfois vive de stimulation des élèves. Il va les chercher dans leurs retranchements et parfois, semble t il dans leur intimité personnelle ou familiale. Il expose à l’ensemble de la classe, et donc à leurs réactions, un travail personnel d’auto portrait, sans même avoir l’adhésion de l’élève concerné. Un incident monté en exergue par l’enseignant qui reproche à un élève son tutoiement alors même que l’adulte est dans cette posture peut laisser perplexe.
Dans ce film, l’enseignant semble se situer dans une recherche de proximité au prix de joutes verbales dans lesquelles les dérapages apparaîssent
L’exercice de l’auto portrait, ou plus simplement d’expression sur un vécu personnel, familial ou collectif est relativement fréquent. Dans ce film, cette technique peu apparaître comme forcée et source de tensions peu nécessaires dans un processus d’apprentissage.



Une image subliminale tombe dans les stéréotypes à l’égard de l’enseignement professionnel.
Dans une courte séquence, une élève exprime sa volonté de ne pas aller en lycée professionnelle au motif. La création cinématographique n’interdit pas de faire dire cela. La phrase exprimée est livrée, sans réaction de l’enseignant. Telle est le choix du scénariste. A ce stade, qu’il soit permis de dire combien l’enseignement professionnel est un lieu de pédagogie vivante, renouvelée et globalement adaptée à la formation citoyenne et professionnelle. Nombreux sont les jeunes qui découvrent ainsi un parcours de formation et d’insertion utile et adapté. Il n’est pas douteux qu’en regardant ce film, nombreux sont ceux qui, au-delà d’un collège repoussoir, auront à cœur d’éviter un dispositif de formation de qualité! Au demeurant les projets gouvernementaux de réduire la préparation au bac professionnel à une durée de 3 ans au lieu de 4 ans peuvent être vécus comme une volonté de raccourcir le coût des formations concernées plutôt que d’offrir un parcours progressif d’acquisition de connaissances et de savoir faire et parfois de « savoir être ». Si le Bac professionnel peut pour certains élèves être accessible en 3 ans, une généralisation de cette durée serait un obstacle supplémentaire pour de nombreux jeunes.

La chute, décrivant des élèves qui pensent n’avoir rien appris, peut faire réagirLa fin du film qui montre les jeunes questionnés, de manière vague, sur ce qu’ils ont appris, ne relève-t-elle pas d’un stéréotype selon lequel le collège ne permettrait plus d’acquérir des connaissances. A ce type de questionnement, le film montre naturellement des jeunes en difficulté pour prendre du recul et pour mesurer la diversité des apprentissages. Le spectateur risque bien de nourrir sa conviction que décidemment on n’apprend pas grand-chose dans un collège. Cette observation n’invite pas à se contenter de l’existant ou ne vise pas à faire l’autruche.

Clairement, les tensions ou les violences physiques ou psychologiques peuvent être pires que ce que le film exprime. Il s’agit d’une œuvre artistique intéressante. Qu’elle permette à notre société d’accorder plus d’attention à l’éducation nationale en générale et aux collèges en particuliers.
Que les images et le son soient également une invitation à la réflexion et à l’action.


En quelques mots : ce film est intéressant mais il doit ouvrir à la réflexion et au débat. Il ne doit pas être enfermé dans des appréciations stéréotypées et il doit être support à une réflexion pédagogique et une invitation à l’expression de légitimes exigences vis à vis d’un gouvernement qui brade le service public de l’éducation nationale!