Rechercher : conseil consultatif des jeunes
le groupe Front de gauche – Parti de Gauche et Alternatifs, au sein du Conseil régional, a voté contre le SDRIF.
Voici une explication du vote négatif émis par le groupe "Front de gauche – Parti de Gauche et Alternatifs" au sein du Conseil Régional.
http://www.frontdegauche-alters.fr/2013/10/non-au-sdrif-2...
En voici un extrait avec lequel je me sens particulièrement en phase au regard de la réalité de VITRY. Quand j'insiste depuis le début du mandat sur l'exigence d'un développement vitriot en terme d'emplois, je pense au SDRIF comme au Contrat de développement territorial!
Cet avis exprime bien une exigence légitime, en terme d'écologie et de socialisme, de refus d'une spécialisation des territoire. celle ci est à l'œuvre depuis des décennies. Le SDRIF ne montre pas une volonté de développement équilibré des villes, et en leur sein des quartiers, au sein des zones urbaines d'Ile de France. Quant au projet de développement autour de SACLAY, il va à l'encontre du maintien d'activités agricoles de proximité. Il procède d'une spécialisation des territoires au détriment d'un développement territorial équilibré.
Les communes de l'ouest du val de Marne, comme Vitry, peuvent être bien inquiètes. Le développement des réseaux de transport et notamment de rocade est une très bonne chose. Cependant, s'il ne s'accompagne pas d'un développement des implantations de logements sociaux autour des gares et d'une localisation des emplois sur l'ensemble des territoires, nous allons vivre encore plus la logique du "métro boulot dodo"
extrait de la note indiquée ci dessus en "lien"
"La solution à l’éloignement domicile/travail consiste, dans le SDRIF, à promouvoir les nouvelles lignes du métro automatique, variante du projet du grand Paris-express. Et effectivement les besoins en transports en commun sont réels vu l’état de saturation du réseau existant. Mais cette réponse, le nouveau métro automatique, sonne un peu comme une réponse miracle (vous arriverez enfin à l’heure) alors qu’il faudrait, selon nous interroger le modèle qui contraint des millions de personnes à passer des heures, chaque jours soit dans les bouchons, soit dans les transports en commun, ou les deux… Le nouveau métro automatique ne réduira pas le temps passé dans les transports, car rien n’est dit de la question centrale des distances : en ne faisant pas de la relocalisation des activités par bassins de vie, le point central du futur aménagement de notre région, le nouveau SDRIF ne propose pas autre chose que « d’accompagner » là encore la logique libérale, qui trouve normal d’organiser chaque jour une véritable transhumance de plusieurs millions de salariés, d’un bout à l’autre de l’île de France.
En définitive, l’« équilibre » entre principes affichés et acceptations de grands projets inutiles socialement et dangereux écologiquement font du SDRIF 2013 d’abord un projet en deçà de celui de 2008 ; ensuite en intégrant les objectifs du Grand Paris, projet Sarkozyste, projet libéral, c’est le projet initial qui affirmait quelques ruptures qui a été dénaturé. C’est la raison de notre opposition à ce SDRIF version 2013.
C’est pourquoi notre groupe a déposé de nombreux amendements dont ceux pour demander de remettre en cause les Grands projets inutiles et imposés que sont l’aménagement du plateau de Saclay et du triangle de Gonesse. Sur ces territoires, le SDRIF prévoit d’urbaniser les meilleures terres agricoles de la Région pour construire un centre de recherche de niveau mondial (en déplaçant au milieu de nul part des structures universitaires et de recherche qui existent déjà) et l’un des plus grand centre de consommation et de loisir d’Europe. Nous ne pouvons que regretter que ces amendements aient été rejetés par l’ensemble des groupes de l’Assemblée, alors que certains sont à nos côtés localement pour dénoncer leur absurdité."
28/10/2013 | Lien permanent
Le conseil communautaire de la communauté d'agglomération se réunit jeudi 13 juin...
Il se tiendra le jeudi 13 juin 2013 à 19H en l'Hotel de Ville de VITRY.
http://www.vitry94.fr/agenda/fiche/1er-conseil-communauta...
A l'ordre du jour:
- l'adoption de la charte de la communauté
- le règlement intérieur du conseil communautaire
- l'élaboration du Scot et son périmètre
- le lancement du Programme local de l'habitat
- et pour information le "porter à connaissance sur le Contrat de développement territorial des grandes Ardoines" qui devra être soumis à enquête publique. Ce contrat concerne au premier chef , VITRY, CHOISY ALFORTVILLE et l'Etat. Associera t il le conseil Régional et le Département?
En tout cas le conseil municipal de Vitry n'en débattra (?) que fin juin, lors de son conseil du mercredi 26 juin 2013.
Pour mémoire, sur le Contrat de Développement Territorial (CDT):
http://bertrandpotier.hautetfort.com/archive/2013/05/19/t...
09/06/2013 | Lien permanent
Conseil municipal du 14 décembre 2012: premiers éléments relatifs au PLU avec le débat autour du PADD
Et voici une note un peu longue… Ce n’est pas pour terminer l’année en beauté. C’est simplement le fruit de réflexions et d’échanges. Comme je le dis régulièrement, ce bloc notes électronique a bien pour finalité première d’apporter une contribution à notre ville. Vitriots anciens ou récents, le présent et l’avenir de notre cité ne nous sont pas indifférents. Avoir des projets et une réflexion prospective sont d’actualité lors du débat sur le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ainsi que sur le « PADD ».
Le 14 décembre, le débat sur le « Plan d’Aménagement et de Développement Durables » (PADD): une étape renouvelée…… inscrite dans un processus ancien.
Le conseil municipal de VITRY sur Seine, d’abord en séance de travail « privée », c'est-à-dire non publique…puis au cours de sa séance ordinaire (publique) du Mercredi 14 décembre 2011, a débattu du PADD.
Il s’agit d’un document réglementaire qui est intégré au Plan Local d’Urbanisme. L’actuelle version du PLU date de 2006. Elle est en cours de révision. De ce fait le PADD lui-même doit être plus que toiletté. Il doit être mis à jour.
Je porte une attention particulière à ce document, ainsi qu’au PLU, tout comme je l’avais fait lors de mon précédent mandat de conseiller municipal : en 1989 / 1995 ! A l’époque il s’agissait d’un Plan d’Occupation des Sols (POS).
Cette période, le début des années quatre vingt dix, avait été marquée par les grands débats autour du Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF) engagés en 1992 et aboutis en 1994.
Nombre des questions et problématiques évoquées alors restent pertinentes…Cependant les temps ont évolué.
A l’époque avait bien été analysée la question des déséquilibres en terme d’emplois, entre l’Ouest et l’Est parisien. L’aménagement du secteur situé entre voies de chemin de fer et la Seine avait été posé. Enfin la question des transports en commun de rocade, entre la A86 et le périphérique avait été bien réfléchie. Mais, à l’époque cela ne faisait pas « résonance ». Je me souviens que mes interventions sur la « sous densification » en terme d’emploi, de la zone d’activité, et l’intérêt que nous devions porter aux réflexions en matière de transports en commun de rocade faisaient un peu « flop ».
Par contre, mon opposition, partagée par de nombreux vitriots et les habitants du quartier considéré, à l’égard d’une 4 voies (RD61) à flan de relief et au cœur du quartier du « coteau » entre le haut de la rue des MALASSIS et le carrefour du Moulin de SAQUET (carrefour de la LIBERATION) a fini par aboutir au retrait du projet qui était alors présenté par le conseil général et soutenu par la ville de VITRY. Cette emprise était d’une autre époque et ne répondait pas aux préoccupations d’un développement durable (ce terme n’était pas très utilisé à l’époque).
De manière plus globale, au milieu des années 90, avait été crée à l’initiative de l’Etat une « mission Seine Amont ». Je ne me souviens plus de la période précise… Puis, en 2001 VITRY s’est engagé « dans une démarche partenariale dans le cadre de l’association « Seine Amont Développement » (ASAD) qui a produit de nombreux documents et impulsé quelques dynamiques.
Depuis 2007, Vitry et 11 autres communes, avec le Conseil Général, le Conseil Régional, et l'Etat ont engagé une démarche concertée qui a donné lieu à la mise en place, d'une « Opération d’Intérêt National ». Un projet de territoire (projet Stratégique Directeur) a été approuvé en 2009.
Enfin, l’action engagée par le Département et des villes du Val de Marne avec ORBIVAL pour défendre le principe d’une liaison inter banlieue puis les discussions menées entre l’Etat et le Conseil Régional, ont abouti à un accord sur un réseau de transports moderne en rocade qui passera par VITRY sur Seine.
Ainsi, le contexte a évolué sur de nombreux aspects que je ne développerai pas dans cette note. La révision du PLU est de nouveau opportune.
Que dire du PADD 2011 ?
Le mercredi 14 décembre, pendant une heure, les débats au sein du conseil municipal ont donné lieu à de longues interventions qui globalement « se félicitaient » du contenu du document présenté.
Je n’ai pas entendu de questionnement particulier. Suis-je sourd ? Suis-je déformé ? Je ne sais.
Je me contenterai, dans cette note, d’évoquer quelques uns des thèmes que j’ai exprimés lors de la séance du conseil « privé » du 5 décembre et le 14 décembre, en « séance publique »:
Une phrase qui m’a réjouit sur la question de l’équilibre « emplois / actifs »
La localisation des grands équipements et des collèges
Les liaisons Ouest - Est
La question, récurrente, des franchissements des voies de chemin de fer
l’axe SAQUET / BARBUSSE / JAURES / ALLENDE
le projet d’Arc Sud
Les développements suivants pourront paraître des « redites ». Cela fait partie de ma technique de contribution à la réflexion collective…...
I) « Atteindre l’objectif d’au moins « 1 emploi pour un actif » à l’échelle de la ville ».
Cette phrase contenue page 16 du projet de PADD, a donc retenu toute mon attention et ma "satisfaction".
Pour mémoire, selon les statistiques de l’INSEE, en 2008, 26 782 emplois étaient dénombrés à VITRY (EMP T 5 selon classification INSEE) alors même que sur une population de 56 264 personnes ayant entre 15 et 64 ans, 41 029 actifs étaient comptabilisés (EMPT2). De ce fait le ratio (26 782 / 41 029) est de 0,65 (65 emplois pour 100 actifs). Ce ratio est de 0,77 pour l’ensemble du Val de Marne.
Cet objectif, le ratio d’un emploi pour un actif, est stratégique pour développer des quartiers et des villes qui ne soient pas des « cités dortoirs » éloignées des pôles d’activités et d’emplois….
En tant que conseiller municipal, j’avais formulé cette exigence dès 2008, et à chaque fois que nous avons abordé les projets de l’Opération d’Intérêt National. Pour cela, il convient que toute opération d’aménagement prévoit des surfaces disponibles pour accueillir des emplois dans une proportion de ou 3 emplois pour 1 logement faute de ne pas combler notre déficit.
II) La question de la localisation des équipementgs majeurs et des collèges dans notre ville.
Un plan Local d’urbanisme est l’occasion de prévoir les emprises nécessaires aux équipements publics.
Une réflexion globale doit être poursuivie afin que les équipements majeurs de la ville soient répartis au mieux sur toute la ville autour des axes structurants. Ainsi l’accessibilité du « complexe RABELAIS » (rue Pierre et Marie Curie) doit être pensée afin que son insertion dans le quartier soit retravaillée mais aussi sa lisibilité et son accessibilité depuis les autres quartiers. Au demeurant cette réflexion profiterait au collège RABELAIS lui-même….
Parmi les équipements d’enseignement, la question de la localisation des collèges devrait être un sujet d’attention spécifique.
A mon "grand désespoir", et celui des parents d’enfants de 6ème ou 5ème en premier lieu… les collèges de Vitry sont remarquables par leurs localisations excentrées…. La question est délicate car les collèges sont de la responsabilité du conseil général mais les terrains d’assiette sont de fait de la responsabilité des villes.
Le collège CHERIOUX est en périphérie d’un domaine ……lui-même en périphérie…..
Le collège VALLES est en périphérie du quartier BALZAC, lui-même en périphérie de ville.
Quant au projet de collège pour le « port à LANGLAIS, un emplacement réservé était indiqué au PLU, à coté de l'école maternelles Eva SALMON et à proximité immédiate de l'école primaire MONTESQUIEU. Lors de la séance du conseil municipal du 14 décembre, à l’occasion du bilan de la concertation et de l’approbation du dossier de création de la ZAC Seine GARE au sein du périmètre de l’OIN… a été annoncée l’implantation du collège de ce quartier du « port à LANGLAIS » étendu jusqu’au nord de la rue ALLENDE. La localisation prévue en définitive ( ?) est à nouveau géographiquement excentrée, en bordure des voies de chemin de fer en face du secteur d’activité et en limite Nord de l’avenue Salvador ALLENDE ! Lors du conseil municipal du 14 décembre, je me devais d’émettre, sans surprise, un vote négatif sur cette ZAC au regard de cette localisation si contestable du collège (voir ma précédente note à ce sujet, également en compte rendu du conseil du 14 décembre 2012).
Toujours s’agissant des localisations des collèges, je me dois de signaler qu’au cours de ce même conseil municipal, nous avons évoqué le nouvel équipement nautique dans le quartier du 8 Mai. Je ne crois pas avoir eu le temps de m’exprimer à ce sujet. Mais, j’ai déjà eu l’occasion, dans des débats préparatoires, de dire que la réflexion aurait pu intégrer simultanément la possibilité de réalisation d’un collège sur les espaces considérés. Quelle dynamique nous aurions eu pour les quartiers Sud de la ville de disposer d’un collège à proximité immédiate d’une patinoire, d’un stade et d’un équipement nautique. Un travail architectural et urbanistique aurait pu concevoir un complexe qui aurait eu une dynamique exceptionnelle. La réflexion pourrait encore cheminer.
III) La question des liaisons Ouest – Est.
Le PADD développe, sur de nombreuses pages, en sa troisième et dernière partie, la problématique des « trames spatiales structurantes pour un développement équilibré ». Les réflexions sont intéressantes en ce qui concerne:
« la Seine comme un grand équipement de la métropole »
« l’axe Nord Sud , la RD5 »
« la maille environnementale »
A ce sujet, les 16 pages du document sont passionnantes et je ne vais pas les paraphraser. Il me semble par contre opportun d’aborder quelques questions.
l’axe SAQUET / BARBUSSE / JAURES / ALLENDE
La question récurrente des franchissements des voies de chemin de fer
le projet « d’Arc Sud »
En premier lieu l’axe SAQUET / BARBUSSE / JAURES / ALLENDE
Il n’est pas identifié dans le PADD. Et pourtant, il est historique et il nécessite une attention particulière ainsi qu’une action coordonnée entre la ville et le Conseil général. Au lieu de cela, cet axe est de fait délaissé dans son aménagement urbain et notamment paysager. Il est une façade de la ville et ne fait pas l’objet d’une action volontaire. En est l’illustration, le fait que dans la ZAC Seine Gare, il ne soit pas inclus dans ses deux rives (Nord et Sud d’ALLENDE).
Avec le futur métro de rocade, qui génrera une station à VILLEJUIF Louis ARAGON et une seconde au centre ville, il va voir son importance renouvelée. Par sa fonction d’entrées de ville depuis VILLEJUIF et ALFORTVILLE, de desserte du centre ville et des équipements majeurs situés avenue Henri BARBUSSE , cet axe mériterait un aménagement d’ampleur pour qu’il devienne une continuité d’avenues paysagères et structurées.
En second lieu, la question des franchissements des voies de chemin de fer. Elle a déjà été largement évoquée dans les débats relatifs à l’OIN. A part un nouveau franchissement au niveau de la gare des Ardoines, rien n’est envisagé ou prévu. A ce propos, inscrire des axes au PLU ne signifie pas que des financements soient prévus.
A ce jour trois traversées existent :
à la gare (rue Paul VAILLANT COUTURIER / Port à LANGLAIS),
à la liaison des avenues JAURES et ALLENDE,
au « pont des fusillés »
La seule nouveauté est donc le franchissement au niveau de l’actuelle gare des Ardoines.
Les réflexions doivent avoir lieu, tant pour des franchissements éventuellement ouverts aux voitures que pour des circulations douces (piétons, vélos ou transports en commun). Les discours de l’Etablissement Public d’Aménagement de l’OIN Orly Rungis Seine Amont sont d’un verbe remarquable sur les nécessaires porosités pour irriguer une ville.
Dans les faits rien n’est dessiné pour réserver les emprises qui pourraient par exemple créer une « circulation » entre l’avenue du « groupe MANOUCHIAN » et la future trame viaire structurante dessinée en axe Nord Sud des Ardoines. Seuls sont évoqués les franchissements précités.
En définitive, avec simplement quatre franchissements sur 2 à 3 Km, ce n’est pas ainsi que la zone située entre les voies de chemin de fer et la Seine sera désenclavée…..