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11/14 Contribution pour VITRY sur Seine 2014 L'éducation, la culture, le sport, l'émancipation et la solidarité internat

Je continue la publication de contributions aux débats pour notre ville. cette partie est légèrement complétée par rapport à ce que j'avais diffusé le 4 décembre en support papier... C'est notamment le fruit de ce que j'ai échangé avec certains d'entre vous! D'autres pages sont à écrire.


 

 

AXE 11

 

L'éducation, la culture, le sport, l'émancipation et la solidarité internationale :

 

La culture et l'éducation sont les premiers enjeux des services publics et base de l'émancipation.

 

L'action de la ville pour les équipements publics d'enseignement primaire est considérable. Il s'agit d'une compétence propre et prévue par le loi. Mais au delà de la loi, l'implication est forte.

 

Dans le compte administratif 2012 du budget de la ville, les dépenses liées "strictement" à l'enseignement et à la formation s'élèvent  à 21 259 143€ en fonctionnement. C'est le premier poste fonctionnel. Il est de 15 667 923 € en investissements.

 

"La Ville contribue de plusieurs manières au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires. Elle consacre 25 % du budget municipal à l'enfance et à l'éducation, soit environ 2 000 euros par élève et par an".

 

L’implication de la ville pour la gratuité des fournitures scolaires des enfants du primaire est un acquis remarquable et qui doit faire l’objet d’une attention particulière.

 

La question de l’aménagement du temps scolaire et péri scolaire est en débat. La réforme engagée par le gouvernement participe d’un démantèlement de l’homogénéité de l’éducation nationale sur tout le territoire. Avec la baisse du temps scolaire effectif, lors de la suppression des cours du samedi matin, c'est une dégradation du service de l'éducation nationale qui s'est alors imposée. Le gouvernement doit d'abord revenir sur cette  disposition. Il faut que la durée d'enseignement hebdomadaire passe de nouveau de 24 heures à 26 heures. La simple modification du nombre de demi journées participerait d'un transfert de charges vers les communes avec la nécessité pour celle ci de prendre en charge un accueil lors du temps libéré. Cela contribuerait  au démantèlement de la cohérence de l'implication attendue de la part de l'Etat. Dans l'état actuel refuser la mise en place des dispositions relative de la réforme "PEILLON" des rythmes scolaires est une position adaptée.

 

Ceci étant, la réflexion engagée doit être prolongée, tant avec chacun des conseils d’écoles qu’avec les parents d’élèves de collèges afin de publier un état des lieux et de présenter des scénarios en conseil municipal.

 

Au delà des considérations préalables précitées, à budget constant, des dispositions peuvent être prises, spécialement pour les collégiens, afin qu’activités relevant clairement de l’éducation nationale, y compris le sport scolaire relevant de l'UNSS  et les nombreuses activités déployées sur la ville soient mieux coordonnées. Cette problématique existe particulièrement pour les jeunes collégiens. Les difficultés rencontrées simplement pour les classes à horaires aménagés en Danse et Musique au sein de deux collèges de la ville témoignent de cette exigence de mise à plat et de coordination dans l’intérêt des enfants et de leurs familles.

 

 

La localisation des collèges est  non satisfaisante au sein de notre ville.

Le découpage des secteurs des collèges

n'est pas coordonné avec la sectorisation des écoles primaires.

L'implantation des collèges est trop souvent faite en périphérie des quartiers de la ville.

Les réflexions du conseil général de développer des collèges intercommunaux ne tiennent pas compte du "tissu" d'une ville de plus de 80 000  habitants.

L'implantation du futur collège du "port à L'Anglais" est la dernière illustration d'une action non coordonnée entre la ville et le département.. Au nom des emplois annoncés depuis des années, une logique financière a prévalu pour favoriser un aménageur privé, "PIN développement". Ce dernier a tardé grandement pour livrer les programmes immobiliers annoncés. Il a obtenu l'utilisation d'un espace qui était réservé au Plan Local d'Urbanisme. Il a été dit que l'espace effectivement disponible sans expropriation était trop petit. Or en zone dense, il était possible de réaliser un collège beaucoup plus vaste que le collège Danielle CASANOVA du centre ville!

L'aménageur a obtenu les espaces qui étaient réservés au Plan local d'urbanisme pour cet équipement socio éducatif, rue PASTEUR à coté des écoles Eva SALMON et MONTESQUIEU. Pour céder ce terrain, en réserve foncière, à l'aménageur privé, le chantage a été de ne pas faire obstacle  à une arrivée du groupe CASINO et aux emplois annoncés.

Tout cela au détriment d'une livraison à temps du collège nécessaire depuis des années dans ce secteur Est de la ville. Le terrain retenu est en fin de compte excentré et devrait être livré dans un secteur qui sera en chantier au  moment de l'inauguration...si elle respecte les délais. En l'espèce, la livraison du collège en septembre 2016 ne paraît plus crédible.

 

La commune, avec l’appui de la communauté d’agglomération Choisy, Ivry, Vitry, doit affirmer avec force la nécessité que les filières de formation proposées dans le secondaire à Vitry soient enrichie. A cet égard l’exigence d’un développement du choix des formations linguistiques, dans tous les établissements doit être défendue.

 

Le français langue de la République a besoin de la maitrise, par ses citoyens, d’un grand nombre de langues de notre planète. Notre territoire est ouvert à cette dynamique culturelle. L’Etat doit y être attentif et y mettre des moyens adaptés.


Vitry pourrait devenir une Ville Universitaire

 

Enfin, le développement des formations post baccalauréat doit être mis en œuvre. Ivry, accueille maintenant des universités parisiennes. L’université Paris Est CRETEIL (ex PARIS 12) déjà implantée sur le domaine de CHERIOUX doit pouvoir accroitre sa présence. La réalisation de la ZAC CHERIOUX pourrait en donner l’occasion mais tout reste à faire. Vitry et surtout la rive gauche de la Seine doivent accueillir des établissements d’enseignement supérieur public au-delà des formations développées dans les hôpitaux de Charles Foix et de Bicêtre. L'Ouest du val de Marne, avec le départ annoncé de l'ENS de CACHAN ne doit pas apparaitre comme un désert universitaire.

 

L’arrivée prochaine du Centre National de la Fonction Publique Territoriale, instance majeur de la formation des agents territoriaux, présente une chance pour le développement du site CHERIOUX. Il faut que la ville mais aussi le Département, et le Conseil Régional soient des acteurs coordonnés, auprès de l’Etat, de cette volonté de développement des formations d'enseignement supérieur. Il en va de l'avenir de notre territoire. Le contrat de Développement territorial finalisé en Mai 2013 est d'une pauvreté affligeante à ce propos.

 

Développer les relations entre les établissements d’enseignement, les écoles et les lieux de pratiques artistiques (ateliers, musées, expositions...)

 

Vitry accueille sur son territoire des équipements culturels de premier plan.

 

  • Des équipements départementaux : Le Musée d’art contemporain, le MAC VAL, la Briqueterie centre de danse contemporaine.

  • Des équipements municipaux, théâtre Jean Vilar, 3 cinés, galerie municipale d’art contemporain, la bibliothèque, médiathèque,  Ecoles Municipales Artistiques,

  • Mais également des structures privées comme Gare au théâtre, le studio Théâtre, pour ne citer que les plus connues,

  • La présence de "l'exploradôme" mérite un paragraphe particulier. Ce musée associatif situé place du marché, rue Henri BARBUSSE est arrivé en 2009 après 10 ans passés dans le bois de Boulogne. Il connait une implantation réussie qui doit être confortée par une reconnaissance de son rôle pour l’Ile de France » et même au niveau national au regard de sa pratique innovante de vulgarisation des sciences. Cet équipement a su remarquablement tisser des liens avec les différents acteurs culturels locaux.

 

La ville encourage pleinement les partenariats entre les structures de l’éducation nationale et ces équipements culturels précités. Un répertoire des partenariats entre la ville et les établissements du second degré a même été édité à cet effet, chaque année depuis septembre 2009.

 

L’office du tourisme, un engagement municipal non respecté !

 

  • La création d'un office du tourisme, éventuellement en coordination intercommunale, contribuerait à l'animation de la ville, au rayonnement culturel mais également économique de celle ci.

 

La création d'un office du tourisme était un engagement de 2008 (page 32 du programme municipal). Il n'a pa

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10/01/2014 | Lien permanent

Le Parti de Gauche appelle à la sortie du nucléaire et demande la tenue d'un débat démocratique suivi d'un référendum et

http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites-internati...

 

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http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites-internati...

 

Le Parti de Gauche appelle à la sortie du nucléaire et demande la tenue d'un débat démocratique suivi d'un référendum et la mise en place de la planification écologique.

***

Face à la gravité de la situation, le Parti de Gauche a fait part dès le début de la tragédie de sa solidarité pleine et entière avec le peuple japonais et tient à saluer les travailleurs de la centrale de Fukushima qui mettent leur santé en danger en tentant d'éviter le pire.

Nous souhaitons également marquer notre souci, au nom de l'intérêt général de tous les peuples, d'engager un véritable débat, sérieux et argumenté, sur la sortie progressive du nucléaire et la nécessaire transition énergétique. Ce débat doit permettre de redonner la parole aux citoyen-ne-s en débouchant sur un référendum.

L'énergie n'est pas une marchandise comme les autres, mais un droit fondamental. Aujourd'hui pétrole, nucléaire et désormais huiles et gaz de schiste aiguisent les appêtits du CAC 40, au mépris de la démocratie, de la sécurité des populations et de l'environnement. La privatisation de la filière nucléaire et la force de ses lobbies industriels ont fait de l'énergie un secteur marchand et capitaliste. Or le système capitaliste et sa recherche de profit sont incompatibles avec l'écologie et le bien commun.

La catastrophe que vit le Japon est aussi la preuve concrète du danger que fait courir la course au profit et au tout marché. Tchernobyl était la démonstration de l'échec du système bureaucratisé lié au modèle productiviste, Fukushima restera comme l'échec du système capitaliste et du modèle productiviste.

***

Pour toutes ces raisons, le Parti de Gauche est signataire de l'appel solennel commun au gouvernement, signé par de nombreuses organisations, associations, partis et syndicats, et sera présent au rassemblement de dimanche à 15h devant l'Assemblée Nationale à Paris et dans différentes villes de France devant les préfectures.

Le Parti de Gauche appelle à la sortie du nucléaire par la planification écologique : économies d'énergie et développement des énergies renouvelables (éoliennes, solaire, géothermie...) et demande immédiatement :

  • la fermeture de la centrale de Fessenheim et de tous les réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement
  • un audit public sur les risques sismiques et d'inondations liés aux centrales françaises et au centre de recherches nucléaires ITER à Cadarache
  • l'arrêt de tous les projets nucléaires de type EPR
  • un moratoire sur tous les centres de stockage des déchets nucléaires
  • l'organisation d'un grand débat public suivi d'un référendum portant sur la question de notre production énergétique, et d'un service public de l'énergie pour mettre en oeuvre la sortie progressive et maitrisée du nucléaire ainsi que la diminution du recours aux énergies fossiles

***

NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

Appel solennel au gouvernement français suite à la catastrophe nucléaire au Japon
Rassemblement unitaire le dimanche 20 mars à 15 h à Paris devant l'Assemblée nationale

Le peuple japonais affronte actuellement une tragédie sans précédent. Une catastrophe naturelle, avec des conséquences humaines, sanitaires et économiques. Et une catastrophe nucléaire majeure.

A ce jour, quatre réacteurs nucléaires ont subi une série d'explosions, et connaissent actuellement de graves difficultés de refroidissement du coeur de chacun de ces réacteurs, partiellement en fusion. Une fusion totale des coeurs, voire une explosion avec une grande quantité de rejets radioactifs, n'est pas à exclure. Malgré une communication d'informations parcellaires ou contradictoires, nous pressentons que nous sommes face à une situation d'une gravité sans précédent.

La situation au Japon est d'ores et déjà alarmante et s'aggrave d'heure en heure. Des centaines de travailleurs japonais sacrifient actuellement leur vie pour tenter d'éviter que le pire ne se produise.

Alors même que la catastrophe est en cours, des quantités massives de substances radioactives ont été libérées dans l'atmosphère et l'océan. Des taux de radioactivité plusieurs centaines de fois supérieurs à la normale sont déjà mesurés à plus de 100 km de la centrale de Fukushima. C'est une vaste région du Japon qui subit à l'heure actuelle une contamination radioactive qui pourrait se propager à tout le pays, voire au-delà.

Nous, associations, syndicats et partis politiques, exprimons toute notre solidarité au peuple japonais et en premier lieu aux travailleurs du nucléaire qui tentent d'éviter le pire au péril de leur vie.

Cette situation alarmante nous rappelle que le nucléaire est une énergie qui n'est ni propre, ni sûre, ni à même de répondre au défi majeur du changement climatique, et qu'il soumet les populations et les travailleurs à des risques insensés, d'un bout à l'autre de la filière. Plus encore lorsque les centrales sont vieillissantes : au Japon, le réacteur n°1 de Fukushima Daiichi devait être arrêté définitivement le mois dernier, mais la prolongation de son fonctionnement pendant 10 ans venait d'être décidée... Quel choix tragique !

Ce nouvel accident nucléaire majeur met à nouveau à jour les risques inhérents à toute installation nucléaire et met à mal de façon définitive et indéniable le mythe de la sûreté et de la sécurité du nucléaire.

L'impuissance dramatique de l'homme face à l'emballement des réacteurs au Japon a provoqué la remise en question immédiate du nucléaire dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse, Inde, États-Unis...)

En France, la politique énergétique a toujours échappé au débat démocratique, et plus particulièrement le développement de la filière électronucléaire. Les décisions sont prises au plus haut niveau de l'État, sans que les citoyens ne soient jamais consultés, alors que cette question concerne pourtant l'avenir de la population tout entière.

Sera-t-il nécessaire d'attendre un nouvel accident nucléaire pour que les autorités françaises organisent enfin un réel débat sur le modèle énergétique français en toute indépendance de l'industrie nucléaire et de son lobby ?

Pour faire face à la pénurie croissante des ressources fossiles, aux risques inacceptables du nucléaire, et à la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les solutions alternatives existent, aujourd'hui. Elles s'appuient sur la réduction de nos consommations, par la sobriété et l'efficacité énergétique, et sur le développement des énergies renouvelables. Cette transition énergétique est inéluctable, ses modalités et sa planification nécessitent la tenue d'un grand débat démocratique et citoyen.

Le Président Sarkozy a annoncé que la France devait tirer les conséquences de l'accident japonais. Nous prenons aujourd'hui sa déclaration au mot.

NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

Nous, associations, syndicats et partis politiques, adressons solennellement ces demandes communes au gouvernement français :

Nous voulons:

  • L'arrêt de tous les projets électronucléaires en cours (EPR de Flamanville, ligne THT Cotentin-Maine, EPR de Penly, ITER, Bure et projets de centres de stockage des déchets nucléaires issus de la filière électronucléaire) tant que les citoyens n'auront pas été en mesure de se prononcer démocratiquement sur notre politique énergétique et sur le recours à l'énergie nucléaire, y compris si nécessaire par un référendum
  • Le renoncement à la prolongation de l'exploitation des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement
  • L'arrêt complet de tous les projets portés à l'étranger par l'industrie nucléaire française

Parce que la situation au Japon exige de ne pas se taire sur le drame que ce pays subit et sur la menace permanente que l'industrie nucléaire fait peser sur les peuples, au Japon comme en France :

Nous appelons tou-te-s les citoyen-nes à manifester leur solidarité avec le peuple japonais et à se réapproprier la question du recours au nucléaire et de la politique énergétique, en organisant des rassemblements dans toutes les villes de France ce dimanche 20 mars 2011 à 15h.

Nous appelons également tous les citoyen-nes, associations, partis politiques, syndicats, artistes et personnalités à rejoindre un GRAND RASSEMBLEMENT à Paris ce même jour, dimanche 20 mars 2011, à 15 h devant l'Assemblée Nationale (Métro Assemblée nationale - Ligne 12).

Liste des premiers signataires :

Agir pour l'environnement, Alliance Écologiste Indépendante, Association des communistes unitaires, Association pour le Contrat Mondial de l'Eau, Attac, Bâtir Sain, Bizi, CAP 21, Confédération paysanne, Ecologie et Démocratie, Ecologistas en Accion, Espoirs pour les jeunes, Europe Écologie Les Verts, Europe solidaire sans frontières, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, Fédération Sud Étudiant, Fédération Sud Rail, France Libertés, Fraternité Citoyenne, Gauche Unitaire, Générations Futures, L'école émancipée, Les Alternatifs, Les Amis de la Terre, Mouvement des Objecteurs de Croissance, Mouvement Citerrien, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti de Gauche, Parti Pour La Décroissance, Réseau Action Climat, Réseau Sortir du nucléaire, Résistance à l'Agression Publicitaire, Union syndicale Solidaires, Utopia, Votre Santé, Women in Europe for a Common Future.

La liste complète est sur : www.sortirdunucleaire.org

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18/03/2011 | Lien permanent

régionales, respect, réserves, désacord, curiosité

Les négociations entre les partenaires du front de gauche ne sont pas, à ma connaissance,  achevées à cette heure.

Elle ne sont pas évidentes car le parti communiste qui a des élus sortants, entend bien disposer d'un nombre conséquent de candidats.
Selon mes informations, il étaient bien gourmand s'agissant des têtes de listes au sein des différentes circonscriptions.
La volonté du parti de gauche est de laisser une place notable aux mouvements qui maintenant s'associent à la démarche du Front de Gauche.

Je suis confiant, car la démarche du front de gauche est voulue par de nombreux militants , du PC, mais également d'autres organisations, y compris du NPA.... Quant au Part ide Gauche, c'est sa "marque de fabrique".

 Dans ce contexte,  il me parait intéressant de publier la lettre que J PERREUX, conseiller général (donc "ex PC") de VITRY a rédigé à l'occasion de sa démission du PC et de sa candidature au sein des listes écologistes dans le Val de Marne.

  1. Je suis respectueux de sa démarche. Il manifeste du courage et des convictions, une fois de plus. Faire des ruptures ne va jamais de soit.
  2. Toutefois je ne peux qu'exprimer réserves et désaccords. Si l'Ecologie,..... tout comme Socialisme et République (triptyque du Parti de Gauche) est un des enjeux pour notre siècle..., Europe Ecologie, est quant à elle un "mélange" bien disparate et plus médiatique qu'un exemple de cohérence politique. Le positionnement de D Cohn-BENDIT est l'illustration d'un mouvement qui peine à distinguer une gauche d'une droite et qui manque de lucidité politique sur les écrits et les actes du MODEM. S'agissant de l'analyse des enjeux Européens, quelle convergence entre ceux qui ont défendu le Non au traité constitutionnel Européen et à l'égard du traité de Lisbonne et ceux qui sont dans une logique "Européiste". La démarche de Martine BILLARD, députée de PARIS, qui a quitté les verts et adhérée au Parti de Gauche parait à cet égard plus efficace et compréhensible. La critique du PC, après y avoir passé des décennies, conduit à un saut bien périlleux. Il est vrai qu'à VITRY, le PC a une tradition bien ancrée dans des pratiques qui ont incontestablement "aidé" Jacques PERREUX à le quitter.
  3. Il est clair qu'en Mars 2010, pour les élections régionales, c'est le vote Front de gauche, sous réseve que les listes soient en définitives bien constituées....., qui marquerait positivement la vie politique et même sociale au sein de notre Pays!
  4. Enfin, je suis curieux, de l'impact de sa démarche pour notre ville. Si, au moins, elle pouvait tonifier le débat et les changements au sein de notre cité!

Donc, voici le texte de Jacques PERREUX:

 

 

"Jacques Perreux

Vice-Président du Conseil Général du Val de Marne

J’ai décidé de quitter le PCF. Ce qui motive mon départ c’est, précisément, ma volonté de

rester fidèle à mes idées et à mes engagements communistes.

Pour moi, le communisme c’est d’agir avant tout pour le rassemblement des citoyens et des

forces pour permettre la transformation sociale et écologique. Or, le comportement du PCF,

depuis plusieurs années, tourne le dos à ces objectifs.

Plutôt que contribuer à inventer un mouvement totalement ouvert aux forces et surtout aux

citoyens qui ont des engagements politiques en dehors des partis politiques qu'ils jugent trop

sclérosants, il s'entête à ce que le rassemblement se fasse autour de lui, dans le cadre de

rapports de forces et de domination. Ainsi, il tourne résolument le dos aux forces prêtes à se

mobiliser ensemble face à l’horreur sociale morale, écologique et économique dans laquelle

nous baignons ou plutôt nous nous enlisons. Et pourtant, ces forces sont très diverses et de

très nombreux citoyens sont en attente de formes de rassemblement qui respectent leur

intelligence, leur savoir-faire, leurs idées, leur envie de décider, leur regard sur le monde,

leur liberté.

Le PCF n’est plus ce qu’il a été et depuis longtemps. Les jeunes, les intellectuels qu’il avait

massivement rassemblé l’ont déserté. La classe ouvrière ne lui fait plus confiance. Cette

asphyxie lente et profonde aurait dû le conduire à tenter de se réoxygéner par une politique

de rassemblement avec d’autres forces dont il aurait accepté qu’elles lui apportent ce qui

cruellement s’échappait inexorablement. C’est le contraire qui s’est produit. Après avoir

empêché une candidature unitaire des antilibéraux aux dernières élections présidentielles, le

PCF s’entête à nouveau à ce que le rassemblement se fasse autour de lui pour les élections

régionales.

J’avais encore par naïveté ? par optimisme inconsidéré? pensé que le PCF proposerait à

ses partenaires du Front de Gauche Patrick Braouezec comme tête de liste en Ile-de-

France.Tout le monde reconnaît ses capacités à rassembler. Sa détermination à porter la

lutte contre les inégalités est appréciée. Son engagement à mettre la banlieue, sa créativité,

la promotion de sa multiculturalité au coeur des enjeux de Paris Métropole aurait été un

véritable atout pour faire entendre la voix d'un territoire régional juste et équilibré. Et bien

non, le choix du PCF reste un choix étroit. En proposant son futur secrétaire national, il se

trompe d’enjeu et casse l’éventuelle dynamique qui aurait pu s'instaurer. Ce n’est même pas

un retour en arrière, mais une fuite en avant réitérée dans le sectarisme. C’est un nouveau

gâchis.

Autre sujet, tout aussi décisif pour moi, la gestion de l'eau. J'ai déjà eu l’occasion de dire

que j’en voulais à la direction du PCF d’avoir contribué à ce que des élus de la région

parisienne favorisent le renouvellement du plus gros contrat européen d’une multinationale

de l’eau et empêchent la gestion en régie publique et la baisse du prix de l’eau. Tous ceux

avec qui nous menons ce combat ont été choqués, meurtris, volés d’une possible victoire.

Alors, moi qui suis COMMUNiste et pour qui la gestion en COMMUN des biens qui nous

sont COMMUNs est le minimum du COMMUNisme que dois-je faire ? Être fidèle au parti

ou fidèle à mes idées ? Au PCF, il ne devrait pas y avoir d’intérêt supérieur à l’intérêt

général, mais il arrive malheureusement souvent que des intérêts, jugés comme ceux du

Parti, passent avant l'intérêt général. Trop souvent !.Et les combats qui me tiennent le plus à

coeur ne sont pas portés par le PCF, c’est le moins que l’on puisse dire. Je dois donc en tirer

les conclusions, la meilleure façon, pour moi, d'être communiste est de ne pas rester

membre du PCF. Ceci n’altère pas l'estime que j’ai pour nombre de militants du PCF et la

confiance que j’ai en Christian Favier pour sa manière ouverte et rassembleuse d’exercer,

bien à gauche, la Présidence du Conseil Général du Val-de-Marne

 

 

.

 

 

Il y a plusieurs mois des militants d’Europe Écologie m’ont proposé, en tant que militant

communiste, d’être candidat à côté d’eux, sur la liste que va conduire Cécile Duflot pour les

élections régionales. Je décide d’accepter et veux dire pourquoi.

Chacun connaît mes engagements dans le domaine social notamment à Vitry où je suis élu

local et dans le domaine écologique comme militant et Vice-Président du Conseil général. La

politique, pour moi, c’est à la fois des convictions, de l’ouverture aux idées des autres et des

actes concrets. Comment pourrais-je être insensible à la possibilité ouverte notamment en

cas de victoire d’Europe Écologie de contribuer à traduire des idées et des combats

auxquels je crois pour l’Ile-de-France. S’il y a une population qui a besoin que l’on fasse

coïncider urgences sociales et urgences écologistes c’est bien celle de la région parisienne.

Comment pourrais-je être insensible à cette main tendue, alors que je côtoie souvent des

militants d’Europe Écologie et que j’apprécie chez nombre d’entre eux la détermination

qu’ils mettent à mener leurs combats ? Même si certains ne se réclament pas de la lutte

contre le système capitaliste, leurs actions concrètes contestent ce mode de développement.

Et pour moi, ça compte beaucoup. La question de mettre en accord ses actes avec ses

paroles a évidemment une dimension morale extrêmement précieuse, mais elle est surtout

au coeur de notre capacité ou non à changer les choses. Il m’arrive encore souvent

d’entendre dire que modifier son mode de vie, ses comportements n’est pas suffisant.

Certes ! Mais c’est absolument indispensable si on veut être capable de changer davantage.

Comme le disait Gandhi : « vous devez être le changement que vous désirez voir en ce

monde! »

 

 

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19/12/2009 | Lien permanent

Austérité vous avez dit austérité?

Ci dessous un travail d'énumération que j'ai reçu par un canal syndical

Bonne lecture

Au 1er janvier 2012, l’économie française entre de plain-pied dans l’austérité. Les Français vont appréhender les premiers effets des deux plans de rigueur ? le premier en août, le second en novembre ? qui entrent en vigueur en ce début de 2012. Faits de bric et de broc, empilant les mesures les plus disparates, sans aucune visibilité ni ligne directrice, ces deux programmes d’économie n’ont qu’une méthode: taxer de la façon la plus large possible la vie quotidienne. La valse des étiquettes va commencer.

Alimentation, transports, travaux désormais soumis à une TVA de 7%

Mesure la plus symbolique et à l’impact le plus fort dans la vie de tous les jours: l’augmentation du taux réduit de la TVA, porté de 5,5% à 7%. Officiellement, les cantines scolaires et les produits de première nécessité ? pain, lait, pâtes, denrées alimentaires de base ? ne sont pas touchés: la TVA reste à 5,5%. Mais la grande distribution a déjà commencé à invoquer la flambée des cours des matières premières pour annoncer de nouvelles hausses. Tous les autres secteurs qui bénéficiaient d’une TVA à taux réduit, en revanche, sont concernés: travaux à domicile, travaux de rénovation, hébergement, services à la personne, restauration. Les réactions de ce dernier secteur sont guettées avec intérêt: en 2008, il a bénéficié d’un abaissement de la TVA, de 19,8% à 5,5%. La mesure a coûté 3 milliards de recettes annuelles à l’Etat, sans que les consommateurs en voient la couleur. Combien de temps en retour les restaurateurs vont-ils attendre pour répercuter la hausse?

La hausse de la TVA va aussi se répercuter sur le prix des transports. La SNCF a annoncé une augmentation de 3,2% ? incluant une nouvelle révision tarifaire ? sur les prix des billets de TGV, Téoz [nouveau type de train] et Lunéa [trains de nuit] à partir de mardi 3 janvier. Cette hausse moyenne est de toute façon sans signification puisqu’il y a longtemps que la tarification de la SNCF est devenue incompréhensible. Le prix du métro parisien bondit lui aussi: le carnet de dix tickets passe à 12,70 euros. Le forfait Navigo [pour une semaine ou un mois] reste inchangé: celui-ci a déjà augmenté de 1,5% en fin d’année, la RATP [entre autres, transports multimodaux de la région parisienne] ayant anticipé l’augmentation à venir. Faute d’informations précises, il est impossible de dire comment évolueront les tarifs des transports urbains en province. Mais eux aussi sont soumis à la nouvelle TVA.

Les livres et les produits culturels, qui bénéficient d’une TVA à taux réduit, sont provisoirement épargnés. Ils ne seront frappés d’une TVA à 7% qu’à partir du 1er avril.

Des taxes spéciales sur les sodas et l’alcool

La disposition a fait beaucoup de jaser, tant l’argumentaire, présenté par le gouvernement Fillon, a été jugé surréaliste. Soudain préoccupé de notre santé, par la lutte contre l’obésité, il a décidé d’imposer une taxe spéciale sur les sodas. D’un montant évalué à 2 centimes par canette, cette taxe devrait rapporter 280 millions de recettes de poche à l’Etat. Les distributeurs ont déjà averti qu’ils répercuteraient intégralement cette taxe. Le prix du litre de Coca-Cola s’élèvera, selon eux, à 1,50 euro contre 1,30 actuellement.

Toujours dans le même souci de protection de la santé, les taxes sur les alcools au-dessus de 18°. Le gouvernement en escompte 300 millions d’euros de recettes supplémentaires.

Gaz: +4,4% au 1er janvier, +65% en cinq ans

Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. En jurant au printemps que le prix du gaz resterait inchangé jusqu’à l’élection présidentielle, le ministre de l’Industrie, Eric Besson, savait qu’il n’était que dans l’effet d’annonce. La disposition bâclée a été attaquée par Suez-GDF et les autres distributeurs de gaz et le Conseil d’Etat l’a recalée. Le gouvernement n’a pu qu’obtempérer. Après négociation, les tarifs réglementés du gaz pour les particuliers comme pour les entreprises augmentent de 4,4% au 1er janvier. La mesure concerne quelque 12 millions de foyers particuliers.

Depuis la privatisation de Gaz de France, première décision industrielle de Nicolas Sarkozy à son arrivée à l’Elysée, les tarifs réglementés du gaz ont augmenté de quelque 65%. Les prix du gaz en France sont désormais les plus élevés d’Europe, comme le rappelle l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir. Dans un rapport dont elle a le secret, la Commission de régulation de l’énergie, autorité indépendante de tout sauf des intérêts particuliers, faisait le même constat, tout en insistant sur le fait que les tarifs réglementés ne sont pas forcément synonymes de prix bas. Au fait, qui disait que l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie, la privatisation de Gaz de France et la création d’un géant mondial gazier, capable d’optimiser au mieux ses approvisionnements, seraient profitables à l’intérêt de la France et de ses consommateurs? Soudain, beaucoup ont la mémoire qui flanche.

Santé, prestations sociales à l’amende

Dans le cadre de la lutte contre les déficits sociaux, une nouvelle taxe, allant de 3,5% à 7% de leur chiffre d’affaires, frappe les mutuelles complémentaires de santé. Celles-ci ont déjà prévenu qu’elles étaient dans l’obligation de répercuter intégralement cette nouvelle taxe sur les assurés. Selon les mutuelles, l’augmentation moyenne est de 4,5%, mais peut aller jusqu’à 8-9% pour certaines mutuelles. Depuis cinq ans, les tarifs des mutuelles ont augmenté de plus de 30%, amenant de plus en plus de Français à ne plus cotiser à une assurance complémentaire. La France est, après les Etats-Unis, le pays occidental où les dépenses de santé sont le moins bien remboursées. Un tiers des Français renoncent à se faire soigner. Cela n’empêche pas certains de répéter comme une scie que le système français est le plus généreux du monde et qu’il convient de le réviser pour le mettre aux normes communes.

Dans le même temps, les indemnités d’arrêt maladie ont été révisées. Une journée de carence est désormais imposée aux salariés de la fonction publique. Le gouvernement a présenté cette disposition comme une mesure d’équité à l’égard du privé. Le gouvernement a renoncé à imposer une nouvelle journée de carence aux salarié·e·s du privé, qui ont déjà un délai de trois jours. Mais ils se voient imposer une baisse de leurs indemnités journalières à partir d’un revenu de 2405 euros brut par mois ? sauf dans le cas où leur employeur complète les sommes versées par la Sécurité sociale.

Le Smic et les allocations sociales à la portion congrue

Le Smic (Salaire minimum interprofessionel de croissance) est revalorisé de 0,3% au 1er janvier, comme tous les ans. Il s’établira à 9,22 euros brut de l’heure, soit 1398,37 euros brut par mois. Il avait été relevé de 2,1%, à 9,19 euros brut de l’heure le 1er décembre, pour tenir compte de l’inflation. Le montant du revenu de solidarité active (RSA) augmente de 1,4%, passant de 466,99 euros à 474,93 euros pour une personne seule.? Pour les familles, le plafond de ressources ouvrant droit aux prestations familiales est revalorisé de 1% (45’068 euros annuels pour la Paje, prestation d’accueil du jeune enfant). Les allocations familiales et logement, elles, seront revalorisées au 1er avril, de 1%, soit un montant inférieur à la croissance, dans le cadre du plan de rigueur.

En contrepoint, le gouvernement n’a pas oublié de revaloriser le barème des montants des salaires saisissables, critère très important pour les ménages surendettés notamment. Et là, l’inflation a été pleinement prise en compte. L’augmentation est de 2% en moyenne.

Bref, à l’exception de l’abonnement à Mediapart, inchangé depuis sa création en 2008, tous les produits de consommation courante sont appelés à augmenter.

Le gouvernement espère une trentaine de milliards d’euros de recettes et d’économies supplémentaires grâce à ces deux plans de rigueur. Mais toutes ses prévisions, fondées sur une croissance de 1% en 2012, sont déjà caduques. Dès février, un nouveau plan de rigueur va s’imposer. Il risque d’être tout aussi injuste et bricolé que les deux premiers.

 

 

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04/01/2012 | Lien permanent

Aussi subtile qu'un buldozer à VITRY. Au secours! Le FN enbrouille tout. Démasquons les loups.

Avec quelques ajouts au 9 juin à 8H (afin d'être plus lisible).

La presse locale fait l'écho de propos et d'actions du Front National à Villejuif. Ce dernier ressort des déclarations de Georges MARCHAIS fin 1980 et début 1981. Ceci pour tenter une récupération et se féliciter d'une analyse alors portée par  MARCHAIS et quelques uns. LE FN surfe sur le "débat du changement de nom d'une esplanade appelée Georges MARCHAIS et dont l'appellation a changé de part la volonté de la coalition "Droite Ecolo" de Villejuif, issue des municipales d e Mars 2014.

 

http://94.citoyens.com/2015/la-provoc-du-fn-a-propos-de-g...


Je laisse les uns et les autres expliquer la subtilité des positions respectives.

Les faits sont qu'un foyer de travailleurs, propriété de l'OPHLM, géré par l'ADEF, avait été rénové en 1980, suite à une expulsion des occupants après une grève de loyers notamment. La ville souhaitait en faire un foyer de jeunes travailleurs. Au lieu de cela, des résidents, d'origine malienne, qui étaient dans un foyer de l'ADEF à Saint Maur, ont été déplacés vers ce foyer de la rue MANOIUCHIAN à Vitry.

La ville entendait protester contre "un coup de force de l'Etat et de l'Adef".

Une manifestation surprise et de force s'est déroulée avec un bulldozer, en direction du foyer. Celui ci a subi alors des dégradations importantes ( voir vidéo de l'INA) . Les faits ont été revendiqués par de nombreux responsables du Parti Communiste et par le maire et des adjoints communistes. La "gauche non communiste" de l'époque a clairement manifesté son désaccord.

Quelques temps après, le maire de CRÉTEIL avait, pour prendre du recul, publié un opuscule relatant les faits : "La stratégie du Bulldozer" si je me souviens bien. Je l'ai dans ma bibliothèque. Il faut que je le retrouve....

Cet évènement est intervenu alors que le PCF développait des analyses qui, au lieu d'évoquer des problématiques de concentration de populations socialement défavorisées, s’attardait sur l'origine nationale des uns et des autres. Les notions de seuil et de taux d'étrangers étaient alors évoquées.

De mon point de vue, l'analyse critique de cette période n'a pas été clairement faite par le PC. Le débat  a eu lieu en interne mais il n'a pas transpiré en public. Des analyses et expression publiques sont probablement nécessaires afin de clarifier le passé et dégager l'avenir. Des protagonistes de l'époque sont encore présents... le Maire de l'époque, son successeur mais aussi le Maire actuel qui était alors je crois un vitriot. Quelle belle expression publique à venir pour lever les ombres!


Le soutien important mené ensuite par la municipalité pour le développement du secteur de TOMBOLA au Mali, est ensuite apparu. Certainement pour effacer la démarche lamentable de décembre 1980.

En cette année 2015, le Front National cherche à brouiller les pistes et à s'affranchir de son passé et de ses racines de soutien au régime de Vichy, à l'occupant Nazi et aux généraux putschistes en Algérie. Il veille à dissimuler les fondements xénophobes de sa politique qui combat les solidarités humaines. Par son projet et son action il mène une attaque frontale de la devise républicaine, "de liberté, d'égalité et de fraternité".

Ainsi, cette période du Bulldozer de VITRY (fin 1980 début 1981) est probablement pour le FN un exemple à amplifier. C'est pourquoi, il se complait à diffuser des analyses portées en son temps par Georges MARCHAIS avec le peu de subtilité qu'il a manifesté au cours de son parcours politique jusqu'au bilan globalement positif de l’Union Soviétique.

Pour revenir en Décembre 1980, ma conviction est que Paul Mercieca, Maire de Vitry à l'époque, a été grandement manipulé.... Lui l'immigré maltais ne pouvait bien vivre la communication politique étriquée portée par son parti.

Le grand jeu est peut être maintenant de connaitre qui conduisait le Bulldozer, la veille du 24 décembre pour détériorer l'entrée du foyer.

L'intérêt serait surtout de se démarquer de ceux qui avaient imaginé le parcours dévastateur de ce bulldozer qui a été longtemps l'ombre vivante de notre ville...

Qui avait donc clairement conçu l'opération de dégradation d'installations de ce foyer  pour qu'il soit déclaré inhabitable? Ce foyer qui avait été le lieu d'arrivée de travailleurs maliens déplacés de la ville de ST MAUR, la grande bourgeoise toujours démunie de logements sociaux!

Une autre devinette est de reconnaitre qui donc était en première ligne, lors d'une manifestation qui entendait cautionner ce fait destructeur et les analyses sous jacentes.

https://www.ecosia.org/search?q=buldozer+vitry+INA&ad...

Je vous signale particulièrement les vidéos suivantes:

Il est subtile d'y reconnaitre des personnalités vitriotes ou nationales et notamment un ancien maire aux cheveux alors abondants.

 

http://www.dailymotion.com/video/xfdfcy_manifestation-a-v...

 

https://www.youtube.com/watch?v=6d43VGElPU0&hspart=dd...

La seule chose qui compte à ce jour c'est d'entendre clairement les uns et les autres, maires successifs et responsables passés et présents, exprimer la nécessaire critique des analyses et propositions de responsables du Parti communiste de l'époque.

Ceux ci avaient alors abandonné une lecture économique et sociale des mouvements de populations pour se parer d'une idéologie xénophobe avec y compris une conception des seuils de tolérance selon l'origine ethnique  ou nationale en s’éloignant de la question sociale et de celle des disparités territoriales et de la basique question de l'absence de logements sociaux dans tant de villes.

Relevons que la loi Solidarités et Renouvellement Urbain portée par le ministre, communiste, GAYSSOT avait par contre, un peu plus tard posé une première pierre. Celle ci n'a pas suffit mais elle tentait de poser la question de la mixité sociale sans s'embourber dans la question des origines nationales de telle ou tel!

Le fait que certains au Parti communiste se soient fourvoyés avec un bulldozer, ne légitimera pas la dialectique du F HAINE!

Alors, camarades, n'hésitez pas à vous démarquer, de nouveau pour certains.... des analyses de l'époque de décembre 1980 et janvier 1981, pour clarifier les actions destructrices menées ce jour par le Front National.

 

Pour mémoire, en décembre 2014 ,

Je revenais sur cet épisode du Buldozer au foyer de la rue MANOUCHIAN et qui avait accompagné une dégradation du Foyer géré par l'ADEF En l'espèce j'évoquais le devenir en ce 21 ème siècle de ce foyer de la rue MANOUCHIAN à VITRY. C'était en page 11 et 12

 http://bertrandpotier.hautetfort.com/media/01/01/30057758...

 Ce que j'exprimais alors n'a pas pris de grandes rides....

Voici ce que j'y disais

"La situation du Foyer de la rue MANOUCHIAN doit être traitée avec
responsabilité, cohérence et humanité
.
Ce bâtiment a été placé à la "une médiatique" en raison d'une intervention violente, en décembre 1980, avec un bulldozer et le soutien d'élus locaux.
Ces derniers ont réagi de manière brutale dans un conflit qui les opposait au gestionnaire du foyer. Ce lieu doit faire l'objet d'un traitement adapté en tenant compte des réalités humaines présentes mais également d'un engagement global que l'Etat doit manifester
.
Le Contrat de Développement Territorial (CDT) formalisé en mai 2012 entre l'Etat et la commune de Vitry, associée à Alfortville et Choisy, évoque (fiche action 50) la reconstruction mais avec un nombre de places identique à sa capacité d'accueil d'origine (516 places pour plus de 1000 occupants actuels...): "L’enjeu est de réaliser un projet de restructuration globale, en traitant les difficultés rencontrées sur ce foyer dans le cadre d’un projet de démolition du foyer et de sa reconstruction en deux résidences sociales, à capacité constante, en traitant la question des sur-occupants en dehors du territoire de notre ville"
.
Le propriétaire du bâtiment est l'Office Public d'Habitation de la ville. Le
gestionnaire de ce foyer, l'ADEF, quant à lui, n'a pas été, depuis des décennies,
à la hauteur de ses responsabilités.
En tout cas, notre ville est appelée à traiter la question avec plus de subtilité qu'en décembre 1980!"
 
 
Pour que les langues se délient....il n'y a pas de sujet tabou. Une clarification est nécessaire pour contrer une manipulation nauséabonde du FN.
 

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09/06/2015 | Lien permanent

Notre vote sera observé. Vitry doit se faire respecter. Soit Vitry vote pour des listes composées des partis de soutien

Vitry n'est pas une île... et encore, les îles sont souvent reliées par des ponts...

Depuis des semaines, dans les collèges et dans les lycées de la ville, les membres des conseils d'administration des établissements du second degré découvrent des Dotations Horaire Globales qui réalisent des économies et mettent en cause des dispositifs d'enseignement renforcé si indispensable pour l'action de l'éducation nationale.

Les moyens en faveur de la vie scolaire sont quant à eux distribués chichement.

De nouveau, au cours des semaines passées, le gouvernement a monté des opérations de communication au sujet de l'éducation prioritaire. Il a une fois de plus concentré quelques moyens au profits de quelques établissements sur le territoire national sans mesurer la gravité des enjeux pour des communes comme Vitry sur Seine.

Au lycée Jean Macé ce sont des enseignants et des élèves qui se mobilisent et qui protestent contre la suppression de classes de terminales. depuis des années, les affectifs de ces classes étaient réduits à 23 ou 24 élèves et permettaient une bonne préparation au baccalauréat. Ils étaient le gage d'un apprentissage de qualité et  au maximum personnalisé. Ce sont maintenant des effectifs de 30 élèves qui sont la perspective.

Ce n'est pas cela qui était attendu.

Ces élections municipales, permettront aux vitriots de formuler un vote clair. Cela sera certainement un avertissement massif contre les listes soutenues par le PS ( Alain AUDOUBERT) ou  Europe Ecologie les Verts ( Jacques PERREUX).

Ces propos ne sont pas le fruit d'une surenchère. Ils sont simplement la conviction que la situation de notre ville est très grave. Nous avons besoin de nous faire respecter. Ce respect , le Gouvernement nous le doit.

Le vote qui sera exprimé à VITRY lors des municipales sera particulièrement regardé et commenté. Veillons à ce que personne ne se trompe de bulletin.

Pour se faire entendre, ce qui compte c'est le vote en faveur de la liste "Pour Vitry, à Gauche Vraiment", liste dont il m'a été confié la responsabilité et  dont je suis le premier de liste.

Déjà la liste du Maire est classée par de nombreux média et par le ministère de l'intérieur comme une liste "d'Union de la Gauche"... mais quelle gauche...? Celle du gouvernement, du premier ministre et du président de la République? Ce n'est pas de cette GAUCHE là que nous souhaitons.

Notre liste de Rassemblement de citoyens de GAUCHE ( Vraiment à GAUCHE ;-)), pour certains militants du FRONT de GAUCHE ou du NPA est inscrite dans une démarche d'exigence pour notre ville et notre pays.

Par notre vote, faisons nous respecter. Vitry doit être écoutée et respectée.

 http://pourvitryagauchevraiment.hautetfort.com/media/01/0...

http://bertrandpotier.hautetfort.com/media/01/02/28135698...

Lisez la suite, quelques chiffres que j'avais publiés en décembre. Il soulignent les enjeux pour notre ville qui mérite le respect et l'attention de la part de l'Etat

  

Ainsi quelques chiffres à l'esprit:

  

1) Une croissance démographique à ne pas perdre de vue.

 Pour mémoire..., Vitry-sur-Seine comptait 10 000 habitants en 1900, 21 500 en 1920, 44 000 en 1946, 77 846 en 1968 et atteignait 87 316 habitants au recensement de 1975. Une "baisse" à 78 908 habitants avait été atteinte au recensement de 1999.

  

Une évolution récente proche de celle des communes limitrophe.

 Aujourd'hui, selon des chiffres 2012, Vitry compte 86 159 habitants et a donc vu sa population remonter au cours des dernières années. Avec 85 380 habitants en 2009, sa croissance annuelle, de 1999 à 2009, (+0,79%) a été comparable à celle de l'ensemble du Val de Marne (+0,72%). Des communes proches, comme Alfortville (+2%), Villejuif (+1,39%), Choisy le Roi (+1,39%) et Ivry sur Seine (+1,17%,) ont eu une croissance annuelle plus élevée.

 

La densité de 7 316 habitants au Km2 y est supérieure à celle du Val de marne (5 381) , mais inférieure à celle de Villejuif (10 346) ou Alfortville (12 065), situées à une distance comparable de PARIS. La densité de Vitry est quasi-identique à celle de CRETEIL (7 797). Bien entendu, cette densité est hétérogène sur le territoire communal

  

La proportion de jeunes de moins de 20 ans y est de 27% contre 26% pour le département. La proportion de familles monoparentales est de 20,7% contre 18,5% pour le département

  

2) Les enjeux de l’éducation nationale, de la formation initiale et continue, ainsi que les responsabilités de l’Etat Républicain dans ces domaines stratégiques.

  

A Vitry sur Seine, la proportion des plus de 15 ans, non scolarisés, sans diplôme est de 37%, contre 26% pour le Val de Marne. Seules Villeneuve le Roi (37,1%), Villeneuve Saint Georges (37,4%), Orly (38%), Bonneuil (38,4%) ont un ratio plus dégradé en ce domaine.

  

Ce seul chiffre témoigne de l'exigence que notre ville doit exprimer auprès de l'Etat pour l'accomplissement du premier des services publics de notre République.

  

3) Un chômage élevé

  

Les statistiques sur le taux de chômage, au niveau des communes, ne sont pas calculées systématiquement et régulièrement par les services de l'emploi relevant de l'Etat,. Selon les dernières statistiques disponibles de l'INSEE, le taux de chômage des 15- 64 ans en 2009 était de 14,5% à Vitry contre 11,1% dans le Val de marne.

  

Dans le cadre de la "politique de la ville" conduite par l'Etat, les indicateurs statistiques croisés de l'INSEE et de la direction générale des Impôts identifient parfaitement les quartiers où le taux de chômage, le taux de personnes non diplômées et le taux des familles monoparentales sont parmi les plus élevés. Sur les secteurs de Vitry et d'Ivry, identifiés au titre de la "politique de la ville" menée par l'Etat, les taux de chômages peuvent atteindre 16% et même 19% (données 1999) dans les territoires déclarés Zone Urbaine Sensible (ZUS). Ceci alors même que le taux de chômage est de l'ordre de 9% en Ile de France et dans le Val de Marne (10% en France entière). http://sig.ville.gouv.fr/zone/CS1129 http://bertrandpotier.hautetfort.com 3

  

4) Vitry sur Seine, illustration des inégalités sociales entre les territoires.

  

Le revenu fiscal médian 2010, par unité de consommation (ménages) est, à Vitry, de 16 277 € (Le revenu fiscal médian ne comprend pas les éventuelles prestations sociales, il est donc inférieur au revenu disponible effectivement). Ce revenu fiscal médian a baissé ( - 0,06 %) entre les années 2000 et 2010. En comparaison, cet indicateur est de 21 0003 € pour le Val de Marne (+0.36%). Seules Villeneuve Saint Georges 13 863 €, Valenton (13 922€), Orly (15 939€) et Ivry sur Seine, (15 669€), se trouvent à un niveau inférieur.

  

Vitry accueille 37,3 % de logements sociaux au sens de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) contre 29,4% pour le Val de Marne. Vitry est au 12ème rang val-de-marnais pour ce ratio. A titre d'indication: BONNEUIL 70%, GENTILLY 54%, CACHAN 41%, Alfortville 42%, CRETEIL 40% et IVRY 39%, CHOISY 37%.

  

5) Des inégalités territoriales en nombre d’emplois et en matière de recettes fiscales

  

En Ile de France, les disparités sont considérables, entre les communes, en ce qui concerne le nombre d'emplois présents dans chaque ville et en termes de recettes fiscales.

  

L'INSEE, l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques recensait 26 983 emplois, en 2009 à Vitry, soit au regard du nombre d'actif, un ratio de 0,64, (c'est à dire 64 emplois pour 100 actifs). Pour le Val de Marne ce ratio est de 0,75 et de 1,19 pour CRETEIL, 1,50 pour ARCUEIL et 1,16 pour IVRY. Vitry souffre donc d'un déficit marquant en terme d'emploi. C'est ce qui fait dire qu'elle a tendance à être une ville "dortoir", situation qui s'est aggravée selon les termes des études récentes.

 

Le potentiel fiscal de la ville est de 112 220 258 € en 2012. Il est de 1297 € par habitants contre 1423 € pour la moyenne nationale des communes de même dimension. Dans les faits le produit des impositions directes est de 782€ par habitants contre 1 031€ au niveau national pour des communes de même importance.

 

La réforme de la fiscalité locale n'a pas eu lieu, comme espéré, pour réduire les inégalités. Dans ce contexte ce sont les dotations même de l'Etat qui sont annoncées à la baisse.

  

6) La santé: des inégalités marquées, et responsabilité de la collectivité nationale.

 

Les statistiques sanitaires ne sont pas très diffusées. Toutefois, il est possible de remarquer que selon une étude de l'observatoire régional de la santé, de janvier 2011,

  

http://ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/1_Votre_ARS/3_Nos_Actions/3_PRS/Note_diagnostic_ISTS_V9_180111.pdf

 

 Vitry est identifiée, avec Villejuif, IVRY, CHOISY, Villeneuve Saint Georges, des secteurs identifiés, notamment dans le département, comme ayant une mortalité prématurée avec une surmortalité très significative ( classification la plus élevée).

  

"Des différences de mortalité importantes marquent ainsi les départements franciliens, reflets, en grande partie, du profil sociodémographique de leur population" (page 9). "Cinq départements de la région (Seine-et-Marne, Essonne, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val d’Oise) enregistrent une densité médicale inférieure à celle relevée au niveau national, que ce soit pour les omnipraticiens ou pour les spécialistes" ( page 21)

 

L'agence Régionale de la Santé, quant à elle, souligne dans ce contexte l'importance des centres de santé ainsi que l'action menée notamment en matière de protection maternelle et infantile dans certains secteurs d'Ile de France dont des communes comme Vitry.

 

http://bertrandpotier.hautetfort.com/pour-vitry-sur-seine...

  

 

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19/03/2014 | Lien permanent

EPIN, acteur de l'éducation ou pompe à liquidités financières?

Quel scandale!

Je tiens à dire les choses le plus clairement possible pour faire progresser le débat.

Les enseignants, soucieux du devenir de l'établissement EPIN (collège , Lycée) à VITRY , ont demandé il y a un an un audit. Celui ci a mis à jour les profits considérables dégagés par les actionnaires d'EPIN. Quant aux parents ils sont, comme tous parents, légitimement inquiets pour le devenir de leurs enfants. Certains sont choqués par la "pompe de collecte financière" qui est branchée sur EPIN.

Je respecte pleinement les enfants et leurs parents. Je l'ai toujours manifesté, tant vis à vis des parents et des enfants accueillis à Epin, que vis à vis de ceux qui ont été appelés à quitter cet établissement car ils ne pouvaient continuer un parcours au sein de cet établissement si particulier. 

Aucune appréciation personnelle ne doit être portée à l'égard des uns et des autres. Quand il s'agit de l'avenir de ses enfants chaque parent fait ce qu'il pense de préférable.

Ceci étant dit, ce blog n'aurait pas de sens si je ne questionnait pas et si je n'interpellais pas.

J'ai depuis longtemps expliqué que tout devait être fait pour veiller à une bonne poursuite de la scolarité des enfants concernés.

Il y a un an, alors qu'éclatait le scandale de la situation financière d'Epin, et que j'étais adjoint au maire, en charge des relations avec les collèges, j'appelais immédiatement l'inspection académique et le Rectorat pour qu'il soit veillé avec attention aux conditions d'études des jeunes. Je demandais une table ronde.

Aujourd'hui il est dit publiquement qu'une réunion de travail s'était tenue au ministère de l'éducation nationale, sans les enseignants, sans les parents d'élèves afin de faire le point sur la rentrée 2014 à EPIN.

2014 07 01 Le parisien 001.jpg

http://94.citoyens.com/2014/instutut-epin-lenquete-denonc...

Pourquoi ne pas en avoir profité pour parler complètement de l'enseignement secondaire sur notre ville?

Comment tolérer que des fonds publics puissent alimenter une société dont le commerce est de dégager des bénéfices considérables sur le dos de la mission d'éducation?
Ainsi, a l'issue d'une enquête administrative des services financiers de l'Etat, il est dit que les fonds publics seraient bien affectés aux actions subventionnées. Il est souligné que la marge de profit serait générée sur les frais de scolarité assumés par les parents.

Quel cloisonnement! L'enquête administrative repose t elle sur une comptabilité analytique suffisamment précise?

Mais comment se désintéresser des profits ostensiblement engrangés, de fait, grâce aux subventions versées par l'Etat, le conseil Régional et le Département ainsi que grâce aux rémunérations versées par l'Etat aux enseignants? Les euros versés par la puissance publique font plus qu'amorcer la "pompe".

Selon les articles, ci dessus, le contrôle administratif mis en place semble ne pas avoir à redire de la situation passée. Et bien, que le pouvoir politique clarifie la situation des acteurs de l'éducation à VITRY.

Notre ville doit bénéficier d'une intervention ciblée de l'Etat pour le service public de l'éducation gratuite et libéré d'une entreprise dopée par les profits et la finance.

Enfin, il importe que la justice, (parquet, "ministère public") soit bien saisie de tous les faits délictueux éventuellement connus et qu'elle poursuive pénalement  ce qui devrait l'être. Il en va de la crédibilité de l'Etat. L'article 40 du code pénal est connu.

Une procédure administrative de contrôle ou toute transaction ne se substituera pas à une action légitime de la justice.

L'accompagnement rapproché d'une structure de 700 élèves ( 50 % collégiens et 50% Lycéens, dont une partie sont issus de Vitry ) est certainement justifié. Mais alors, quel soutien aux 8 collèges et trois lycées qui accueillent des vitriots?

Ainsi, ce feuilleton de l'été, reprend corps alors que la presse ( Le parisien du 1 er juillet 2014 page 15) publie une carte des zones, dont notre ville, où le risque d'échec scolaire est très fort: "pour la première fois, le ministère dévoile les zones à risque d'échec scolaire".

J'avais souligné en décembre dernier qu'à Vitry, la proportion des plus de 15 ans , non scolarisés, sans diplômes est de 37%contre 26 % pour le Val de marne. Seules Villeneuve le Roi (37,1%) Villeneuve Saint Georges (37,4%), ORLY (38%) Bonneuil (38,4%) ont un ratio plus dégradé en ce domaine.

Ce seul chiffre témoigne de l'exigence que nous devons exprimer  auprès de l'Etat pour l'accompagnement du premier des services publics de notre République.

Le ministère de l'éducation et son cabinet doivent s'intéresser à cela au lieu de s'impliquer spectaculairement pour veiller à ce que la Société J2 M continue d'engranger des bénéfice sur le dos d'Epin et grâce à la fuite vers un établissement d'enseignement dérogatoire.

L'institut Epin, établissement qui se contente de recruter des élèves avec un bon niveau en fin de primaire et qui veille à "orienter" ceux qui feraient baisser les moyennes de l'établissement , ne peut être qualifié d'établissement de qualité. Les classements publiés régulièrement avec la complicité du ministère de l'éducation nationale sont une escroquerie dès lors qu'ils prétendent mettre en valeur "les bons établissements". Ils mesurent les taux de réussite au bac. Quel mérite d'avoir 100 % quand les élèves sont sélectionnés depuis  l'entrée jusqu'à la terminale...

Se pencher sur l'avenir des élèves de l'établissement EPIN ne doit pas dispenser d'un regard objectif et large sur le territoire de notre commune et au delà si besoin. Que la rentrée se déroule bien en septembre à l'institution EPIn, c'est une annonce. Mais alors, qu'est il fait de significatif pour les autres établissements de VITRY, qui eux réalisent un travail qui se doit être en profondeur?

Dans ce contexte, le communiqué de la FCPE du Val de Marne est intéressant. Il me laisse toutefois perplexe. En effet, il entend ménager la chèvre et le choux.

Communiqué Epin FCPE 2014 07 01.pdf

En conclusion il précise: "nous demandons l'intégration progressive d'Epin dans le service public de l'Education Nationale. Les élèves actuellement à Epin pourraient rester jusqu'à la fin de leur scolarité dans l'établissement et Epin accueillerait progressivement des élèves du secteur scolaire considéré."

Qu'est ce que cela veut dire? La question de l'intégration d'Epin, dans la sectorisation des collèges de notre ville n'a pas de sens alors même que cette sectorisation des collèges de Vitry est à revoir et que les quartiers sont mal desservis avec des collèges parfois situés en périphérie des quartiers ( CHERIOUX, Jules VALLES) ou mal desservis. EPIN est dans un secteur déjà doté à quelques centaines de mettre de 3 collèges (PERIN, LAKANAL et à proximité MONOD...!). Au demeurant les locaux d'EPIN sont totalement archaïques même si un peu de verdure se trouve en son sein. Les salles sont exiguës , la cantine est trop petite les installations sportives sont réduites etc..
Simultanément un établissement comme CHERIOUX est sous utilisé. Le conseil Général et la ville ont tardé à construire un collège dans le secteur du port à LANGLAIS.

Aux pouvoirs publics de mettre en œuvre un véritable plan en faveur de l'enseignement secondaire sur notre ville.

La seule question qui devrait intéresser, c'est que le cabinet du ministre, la  Rectrice, les collectivités fassent en fait le point sur les moyens mis en place dans les collèges et lycées de la ville. Ils se réunissent au chevet de la Société J2M mais ne répondent pas aux exigences de notre territoire.

Que l'Etat exerce son implication pour l'enseignement secondaire relevant complètement de l'éducation nationale. Celui qui ne ponctionne pas de l'argent avec des taux de rentabilité indécents.

Qu'un audit de la vie scolaire, des horaires et des rythmes scolaires soit effectué dans les établissements du second degré de notre ville. que le développement des activités péris scolaire gratuite et contrôlées soit coordonnées afin de faciliter la situation des collégiens. Que les personnels soient épaulés. Que les parents d'élèves soient écoutés par les instances départementales de l'éducation nationale. Que des filières d'enseignement diversifié y soient développées. Que notamment les enseignements linguistiques soient renforcés. Que le soutien scolaire soit dynamisé. Que l'Etat soutienne des dispositifs de formation conséquente des adultes. Que des classes préparatoires soient développées. Que l'enseignement supérieur public se développe sur la rive gauche de la Seine et notamment sur le site de CHERIOUX. Que le collège du Port à LANGLAIS sorte enfin de terre. Etc...

Un plan d'action pour l'enseignement public est nécessaire sur notre ville, avec les parents d'élèves et les enseignants qui œuvrent au quotidien.

Monsieur le Ministre, mettez des lunettes adaptées et venez dans notre ville rencontrer les parents et les les personnels de l'éducation. Venez passer du temps dans les établissements de la ville. Consacrez y votre temps. Ceci au lieu de vous préoccuper que la société J 2 M actionnaire d'Epin puisse toujours générer des profits inhérents au statut de cet établissement privé.

Il convient qu'une dynamique républicaine de développement de l'enseignement secondaire soit mise en œuvre tant en terme de formation que de vie scolaire. Notre ville a tant besoin d'éducation nationale.
La remise en cause de l'éducation prioritaire, la non prise en compte des exigences de formation au regard des situation sociales connues sur notre ville font que l'éducation ne joue pas le jeu et alimente de fait le fond de commerce d'Epin.

Reconnaissons qu'Epin n'est pas un acteur (loyal) du service public. Il sélectionne en fonction du niveau d'entrée. Il se démarque d'une démarche de gratuité scolaire.

Les élus et les citoyens, épris de la République et du droit à une éducation gratuite et de qualité, doivent exiger cette table ronde et des moyens adaptés pour le service public de l'enseignement secondaire dans notre ville.

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02/07/2014 | Lien permanent

Dans la perspective des municipales, à Vitry, cela débattrait il? Retour sur le réunion du 4 décembre dernier

 

Sur ce blog, jusqu'à présent, je crois avoir été assez sobre sur la préparation des élections municipales. En effet, je veille à rester concentré  sur l'actuel mandat de conseiller municipal et les taches d'adjoint au Maire.

 

A cet égard, la préparation du conseil municipal du 18 décembre prochain retient toute mon attention.

 

http://www.vitry94.fr/fileadmin/vitry-sur-seine/MEDIA/portail_services/elus-actions-citoyenne/Conseil_municipal/Ordre_du_jour/Vitry94_CM131218-OrdreJour.pdf

 

J'y reviendrai. L'ordre du jour prévu est dense.

 

Pour l'heure, ce qui est notable dans notre ville, c'est l'activation des débats pour les élections municipales. Se sont multipliées les initiatives depuis la réunion du 16 octobre à laquelle vous étiez conviés par un collectif dont je fais part, et qui œuvre pour faire vivre le débat dans notre ville, pour "bien vivre à Vitry, à gauche vraiment",

 

En perspective des élections municipales de mars 2014, les rencontres annoncées publiquement par tracts ou affiches sont elles un gage d'avenir pour notre cité?

 

Le 7 novembre et le 23 novembre se sont tenues des rencontres à l'initiative du collectif dénommé "la Fabrique", et le 14 Novembre la rencontre "Avec Alain Auboubert".

 

Quelques uns participent à toutes ces rencontres. Puisse cette dynamique faire grandir le débat et surtout la qualité et la crédibilité d'une réflexion sur le bilan ainsi que sur les propositions pour les habitants de Vitry sur seine.

 

Ce mercredi 4 décembre une nouvelle rencontre, à l'initiative du collectif auquel je participe, s'est tenue cette fois ci à l'invitation nominative de vitriots diversifiés.

 

Les participants à cette rencontre ont grandement échangé.

 

Je ne ferai pas un compte rendu exhaustif de cette réunion. Le temps me manque. je ne doute pas que certains considérerons que j'ai omis des propos, ou  pire, que je les ai déformés. En tout cas, j'ai bien entendu beaucoup de questions et de convictions. Je vais essayer d'en relater quelque unes.

 

La pratique démocratique, particulièrement au niveau local, a bien entendu été évoquée comme un grand classique.

 

Mais aussi, ont été abordées la dynamique du Front de Gauche, la place des partis politiques, l'exigence de clarté politique et d'affichage des engagements publics de chacun. Ont été exprimés le souci de liberté et de  cohérence, et les aspirations de chacun au regard des multiples engagements citoyens, souvent dans le cadre associatif.

 

Je relève, en premier lieu, les interventions fermes de militants d'associations de locataires. Elles ont été multiples au cours de la rencontre. J'ai particulièrement relevé des propos sur le besoin des  citoyens d'être écoutés et d'obtenir un respect des engagements pris par les gestionnaires de logements sociaux. Il en va de l'ardente obligation de faire vivre la citoyenneté. De même doivent clairement être précisés les espaces relevant du domaine public municipal et des espaces résidentiels. Enfin l'entretien quotidien du bâti est une question première pour les habitants concernés.

 

Je note l'expression d'un animateur du collectif "la fabrique". Il a exprimé les aspirations portées par ce collectif et a souhaité souligner des axes de convergence. Il a relevé des engagements communs dans des combats nationaux notamment vis à vis de la politique gouvernementale, sur la fiscalité ou les retraites par exemple.

 

Il a cité des points positifs et des points négatifs de l'action municipale, il a tenu à exprimer son désaccord à l'égard de la conception d'une "gauche étanche". Il a certes souligné les dispositions droitière de l'action gouvernementale mais n'a pas considéré que les désaccords devaient être un obstacle dans la constitution d'une liste "d'union de toutes les forces de gauche" dès le premier tour. Il a invité à participer largement aux travaux du COVIC qui soutient la candidature d'Alain Audoubert.

 

Une autre intervention a exprimé l'importance de constituer une liste de rassemblement, une liste composée de cercles de solidarités et de combats au delà des élections municipales.

 

Un autre a mentionné: le devenir et la place du Centre Municipal de Santé au regard de l'organisation nationale de la santé, l'actuelle réforme des rythmes scolaires, le travail du dimanche, la baisse des dotations budgétaires de l'Etat vers les collectivités. Ceci pour préciser que si les "2 gauches" n'étaient pas étanches, les "2 orientations" en débat l'étaient. Il entendait ainsi distinguer ceux qui accompagnent la politique gouvernementale de ceux qui résistent.

 

Une autre intervention a évoqué les rencontres régulières, depuis des mois,  entre les différentes organisations du Front de Gauche sur Vitry dans le cadre des mobilisations nationales  et le fait que la démarche proposée au Parti Communiste n'a pas été fructueuse à ce jour pour aboutir à la constitution d'une liste Front de Gauche sur la base d'un bilan et d'un programme.

 

Je relève également les propos invitant à "l'indignation" et constatant en réaction à mon appel à ne pas participer au débat de manière "masquée" que les logos d'organisations politiques n'apparaissaient pas sur le tract d'invitation à la réunion du 4 décembre. Ultérieurement il a été répondu que de nombreuses signatures de l'appel diffusé pour annoncer la présente réunion signalaient des appartenances politiques ou associatives.

 

Par ailleurs, d'autres propos: exprimant l'aspiration à une liste qui crée une alternative à Vitry et l'affirmation de l'importance d'un débat collectif afin que les idées avancées deviennent concrètes en travaillant ensemble De même l'expression de la conviction que le débat national ne peut être dissocié du local en raison d'interférences étroites entre les questions nationales et locales.  Ainsi la question du devenir des laboratoires d'analyse médicale est étroitement liée au système de sécurité sociale; de même pour les problématiques de dépassement d'honoraires, de réseaux de maternités publiques de proximités. Enfin cette même intervention soulignait que la solidarité vis à vis des Roms devait être en rupture avec un grand écart constaté de la part d'acteurs impliqués.

 

En référence à  une diffusion récente de tracts par les militants socialistes de Vitry une intervention a expliqué qu'il s'agissait d'un soutien total vis à vis de la politique du gouvernement et du président de la République.

 

D'autres ont fait référence à la réunion publique du Maire. L'un expliquait combien il était curieux d'entendre que tout allait bien dans la politique municipal et face à cela invitait à la constitution d'une alternative de gauche.

 

Une intervention a exprimé des questionnements quant aux démolitions de logements sociaux aux loyers peu élevés pour des logements neufs aux loyers nettement plus élevés. Elle a souligné l'importance du respect des engagements pris, spécialement vis à vis de jeunes. Enfin référence a été faite à des choix d'investissements qui peuvent être considérés comme contestables, au sein d'un quartier, au regard des besoins exprimés.

 

Un questionnement s'est manifesté sur le contenu d'un deuxième tour. Toutefois, avec humour, il a été relevé que se posait d'abord la question du premier tour.

 

Incontestablement des propos dures ont été exprimés sur la nature du pouvoir exercé dans notre ville et sur la pratique en cours de la part de l'exécutif municipal.

 

Par ailleurs, un participant a exprimé la conviction que l'alliance PCF et PS créera, au lieu d'une dynamique d'addition, une logique de soustraction...( PC+ PS va retire des votants).

 

Le contexte politique national, européen et même international a fait l'objet de propos utiles et circonstanciés. Les différences de situation contextuelle, entre 2008 et 2014 ont été relevées, ceci tant sur le plan national que local.

 

Les observations, les critiques, les propositions d'évolution de notre ville ont fait débat et bon débat. Des convergences se constatent bien.

 

Le cœur des échanges m'a semblé bien porter sur la question de la stratégie à adopter pour réellement créer les conditions de l'expression du débat, du renouvellement des pratiques ainsi que la réalisation de perspectives nouvelles.

 

Incontestablement l'attention s'est portée sur la remise en cause d'une démarche politique qui, au premier tour des municipales, gommerait les points de confrontation nationale. Ainsi, s'est manifestée la conviction de clairement situer l'appel au vote des citoyens dans une réflexion nationale. S'est exprimé le souhait de ne pas éparpiller le débat et de bien chercher des points de convergences. Le fait que les réunions des uns et des autres soient ouvertes et que la parole soit libre est positif.

 

Au delà des paroles exprimées reste la réalité des bilans et des propositions.  

 

C'est dans ce contexte que j'ai mis à disposition des participants un document de réflexions afin de contribuer à un bilan et des perspectives pour notre ville.

 

Si vous êtes intéressé(e)s pour en prendre connaissance , précisez vos coordonnées grâce à la rubrique contact de ce blog (colonne de gauche) en indiquant vos noms prénoms adresse postale et mel ainsi que  téléphone afin que je puisse vous en remettre un exemplaire!

 

La diffusion, maintenant, d'un tel document, a pour objectif d'ouvrir largement le débat. Elle participe, en ce qui me concerne , d'une démarche de transparence que j'ai essayé d'animer au cours du mandat passé.

 

Les débats doivent être publics. Chacun doit pouvoir s'approprier des éléments d'information , de réflexion et (ou) de contradiction si nécessaire!

 

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08/12/2013 | Lien permanent

éléments sur résultats des européennes

Note realisée le 28 juin et publiée fictivement (retroactivement) au 22 juin pour des questions de mise en page...

La présente note reprend des analyses développées dans le site du parti de gauche

http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/731-europeennes--les-faits-marquants

Sont ajoutées, en italique et gras rouge , des observations personnelles locales

L'hyperabstention populaire

Les électeurs de France se sont abstenus à 59,52%. Mais ils ne se sont pas abstenus de la même façon partout. Les quartiers populaires ont beaucoup, beaucoup moins voté en 2009 qu'aux précédentes européennes, alors que les quartiers aisés, eux, ont voté comme d'habitude. On assiste ainsi à une hyperabstention populaire. Par exemple, au sein d'un même département, on s'abstenait déjà plus à Gennevilliers qu'à Neuilly en 2004. En 2009, les électeurs de Neuilly votent autant qu'en 2004 (à 50%). Mais à Gennevilliers, l'abstention bondit de 62 à 67%. Le différentiel d'abstention entre les deux villes a augmenté de 50%. Même chose dans les Yvelines. L'abstention bouge à peine à Versailles, passant de 47à 49%. Mais elle explose aux Mureaux, de 66 à 75%.

A Vitry sur Seine, l’abstention a été de 67% (contre 63% en 2004,) avec des disparités selon les bureaux. L’abstention s’est élevée à 79 ou 80% dans 3 bureaux (paul eluard jules vernes makarenko) et par contre était faible entre  55 ou 56% dans 2 autres ( jean jaures henri wallon)

La composition sociologique des bureaux précités montre bien que l’abstention a été particulièrement forte dans les quartiers les plus « populaires ».

Dans le Val de Marne, Vitry est la 4ème ville ayant le plus faible taux de votants (32,7%) après Villeneuve St Georges (28,6%), Valenton (30,3%), Orly (31,3%). Ce sont Vincennes et St Maur qui ont le plus voté…

Ainsi, au Niveau national, il a été constaté que

Les classes populaires qui s'étaient remises à voter avec le référendum de 2005 grossissent à nouveau le bataillon des abstentionnistes. Selon les enquêtes sorties des urnes, 69% des ouvriers, 66% des employés, 70% des jeunes se sont abstenus

L'abstention en chiffres...

Vaulx-en-Velin :77%d'abstention
Clichy-sous-Bois : 77 % (contre 18 % à la présidentielle de 2007 et 42 % au référendum de 2005)
Stains :78%
Les Muraux :75%
Bobigny :74%
Tourcoing :73%
Aubervilliers :72%
La Courneuve : 71 % (contre 18 % à la présidentielle de 2007 et 41 % au référendum de 2005)
A Marseille : 17 points de différentiel d'abstention entre quartiers populaires ( 14ème et 15ème arrondissements à 73-75 % d'abstention) et quartiers bourgeois (7ème et 8ème arrondissements à 57 % d'abstention)

………..éléments supprimés pour se concentrer sur une « analyse » locale

L'effondrement social-démocrate

Le Congrès de Reims avait déjà aligné le PS sur la social-démocratie européenne. Cela se traduisait par l'acceptation du Traité de Lisbonne et la négation des votes populaires, le refus de s'opposer à la domination des Etats-Unis et au grand marché transatlantique ou encore la perspective d'alliances au centre plutôt qu'à gauche. Avec comme suite logique l'intégration accrue du PS français au sein du PSE. Lors de ces européennes, le PS a porté cette ligne pour la première fois dans une campagne électorale. Cela s'est traduit par la place programmatique centrale accordée au Manifesto du PSE et par le lancement de la campagne du PSE à Toulouse, en présence des responsables des 27 partis sociaux-démocrates, y compris ceux qui gouvernement avec la droite au niveau national ou détiennent d'importants portefeuilles dans la commission Barroso.

Alors que le PS avait enregistré une forte progression et de nombreuses victoires lors du précédent rendez-vous électoral des municipales et cantonales, son alignement sur le PSE a provoqué sa chute aux européennes selon le lot commun que subit désormais toute la social-démocratie alignée.

Le PS dégringole de 29 à 16 % et la chute est encore plus forte en sièges, dont le nombre est divisé par 2 passant de 29 à 14 sièges. Mais plus encore que la précédente élection européenne, c'est l'écart avec les élections municipales et cantonales de 2008 qui illustre le mieux la brutalité de l'effondrement du PS. Au second tour des cantonales, le PS obtenait 35 % des suffrages contre 26 % pour l'UMP.

Le vote socialiste ne résiste pas mieux dans les villes dirigées par le PS. C'est le cas à Paris où les électeurs PS ne représentent plus que 5,56% des inscrits. La situation est identique dans des villes à fort ancrage socialiste comme Nantes, Toulouse ou Grenoble où le PS est distancé de 5 à 10 points par les listes Europe-Ecologie.

La dégringolade en chiffres...

Evolution du % de voix PS (européennes de 2004 / européennes de 2009)

Rennes : -47,73% , Montpellier : -45,28%, Nantes : -48,85%, Palaiseau : -47,66%, Grenoble : -47,50%, Toulouse : -47,77%, Paris : -45,33%, Clichy : -43,35%, Villeneuve d'Ascq : -41,18%, La Rochelle : -45,33%, Pantin : -35,04%, Saint-Priest : -42,97%, Tourcoing : -31,86%, Créteil ; -40,26%

Et Vitry; -47,38%

(A Vitry la liste Harlem DESIR a rassemblé 4320 voix en 2004 et 2273 en 2009)

 ………..éléments supprimés pour se concentrer sur une « analyse » locale

La dynamique Front de Gauche

............ Si l'on compare le vote Front de Gauche à celui en faveur des listes PCF en 2004, la progression en voix est spectaculaire malgré la hausse de l'abstention populaire. Elle est quasiment générale, puisqu'elle touche 85 départements métropolitains sur 96 ! Dans quatre grandes circonscriptions elle dépasse les 20%.

A noter qu’à VITRY, le front de gauche a réuni 2675 voix en 2009 (18,67% des exprimés) contre 2579 voix pour Francis WURTZ en  2004 (16,93% des exprimés).

La dynamique du front de gauche a permis une bonne mobilisation en voix et pourcentage de l’électorat rassemblé autour de cette démarche.

Cependant la progression, en voix, n’est que de 3,72% sur notre ville. A comparer avec les 6,98% de progression en voix en Ile de France et 31% pour la région sud ouest…

Sur notre ville, nous avons pu bien sentir, une campagne en 2 temps. Bien entendu, l’affichage trop récent du parti de gauche sur notre ville est à noter. Toutefois, il a fallut faire œuvre de persuasion pour signaler qu’une dynamique du front de gauche serait pleinement profitable à la liste Le HYARICK et que celle-ci ne devait pas s’afficher comme une seule démarche du PC, quand bien même cette campagne  elle serait conduite par le Maire avec un comité de soutien du type de celui construit au municipales.

Quant au NPA, il rassemble 833 voix en 2009, contre  639 voix en 2004. Cela correspond à une progression de 30% en nombre de voix !

Il n’est pas interdit de se demander si certains électeurs du parti communiste ne se sont pas retrouvés dans un vote NPA ou même, pour une faible part, Europe ECOLOGIE (Cf José BOVE).

Le vote écologiste progresse et fait plus que doubler (+158%.. mais cela serait long à analyser en tenant compte des électeurs socialistes et, même parfois, commentaire très personnel, de droite qui n’ont pas voulu départager SARKOZY et BAYROU….).

 

Les élections européennes sont à bien des égards diamétralement opposées aux présidentielles (participation, enjeux…)

Mais, au niveau national si l'on compare les résultats en voix avec ceux du premier tour de la présidentielle de 2007, on constate que presque toutes les listes perdent des voix : plus de 6 millions pour l'UMP et le PS, plus de 5 millions pour le Modem, près de 3 millions pour le FN, 650 000 pour le NPA, 400 000 pour De Villiers et le CNPT, 300 000 pour LO. Seules deux listes progressent : 1 700 000 voix supplémentaires pour Europe Ecologie et 400 000 pour le Front de Gauche.

A Vitry, il peut être intéressant de comparer la liste Front de gauche et ses 2675 voix en juin 2009, avec les 1709 voix qui s’étaient portées sur Marie Georges BUFFET au premier tour des présidentielles.  Cela correspond à un écart en voix de +35% alors même que la baisse du nombre de votants était de 60% entre ces 2 élections.

Une dynamique réelle a eu lieu pour ces élections européennes. L’abstention massive interpelle nécessairement les citoyens et les partis politiques. Dans ce contexte, le vote en faveur du Front de gauche doit également largement interpeller. Il doit être une invitation à une démarche large de rassemblement. Celui-ci doit être construit le plus en amont possible notamment pour permettre des victoires efficaces,  obtenues sur des bases claires et en tenant certainement compte des modes de scrutin.

Pour ces élections européennes, si les artisans d’une autre EUROPE, sociale et antilibérale s’étaient rassemblés plus largement avec par exemple le NPA. A ce sujet comment ne pas reprendre l’analyse développée par J.L MELANCHON dans son bloc notes du 10 juin 2009.

http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=688#more-688

« L’ARDOISE DE LA DESUNION

On se souvient, c’est une façon de parler, de notre bataille pour rassembler dans le Front de gauche toute l’autre gauche. Et notamment le NPA. Au vu des résultats que ce serait-il passé? En se contentant d’une simple addition, en excluant toute dynamique collective, le constat est vraiment très rageant. Et même accablant. Les scores, le nombre de sièges pour l’autre gauche et aussi le rapport de forces au sein de la gauche auraient été profondément changés. Et nous aurions bouleversé le paysage politique. En effet nous aurions été la quatrième force. A une toute proche encablure du PS et des Verts. Et surtout le résultat en sièges aurait été radicalement différent. Tous ensemble nous aurions pu avoir 12 élus au lieux des seuls 5 du Front de Gauche (puisque le NPA pour finir n’a aucun élu). Ce n’est pas tout. Il faut regarder le détail de la répartition des sièges dans chaque circonscription. Nord : deux élus au lieu d’un. Est : un élu au lieu d’aucun. Et nous aurions alors privé le FN d’un siège! Ouest : un élu au lieu d’aucun. Cette fois ci au détriment de l’UMP. En Ile de France : deux élus au lieu d’un. Là encore au détriment de l’UMP. Sud Ouest : deux élus au lieu d’un. Et dans cette circonscription nous aurions pu être la troisième force politique…Sud Est : deux élus au lieu d’un. Et surtout voici le vrai sujet de remord: nous aurions privé Le Pen de sa réélection! Centre : un élu au lieu d’aucun. Et là, c’est à Hortefeux que nous aurions coupé les ailes! Hortefeux, l’homme de la traque aux sans papier! Quel symbole non? Relisez et faites savoir: la désunion de l’autre gauche a permis à Le Pen et à Hortefeux d’être élus… Unis, nous aurions laminé le Front national. Je suis certain que les camarades du NPA n’ont jamais imaginé que leur stratégie aurait ce coût quand ils nous accusaient de façon si étroitement polémique de vouloir faire un «bon coup électoral». Mais peut-être auraient-il dû au moins écouter nos arguments «électoraux» en comprenant qu’une bataille électorale est une lutte dont le contenu et les résultats peuvent être tout à fait concrets. En effet, battre le Front National en le devançant comme le fait le Front de Gauche est déjà très beau. C’est un mérite de ses militants et de leur campagne. Mais sortir Le pen lui-même de la scène politique où il représente notre pays devant l’Europe, voilà qui eut été notre plus grand titre de mérite. Non? Sans parler d’Hortefeux et sans le mettre dans la même case que Le Pen! De cela le NPA ne semble même pas avoir conscience du tout. Et je me demande quel enseignement tire Olivier Besancenot, personnellement candidat en troisième position sur la liste d’ile de France, du fait qu’il recueille 3 % des suffrages, tandis que le Front de Gauche en fait le double! J’imagine assez facilement ce qu’auraient été les commentaires si tel avait été mon cas dans le grand sud ouest! » (fin de citation)

 

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22/06/2009 | Lien permanent

OIN, rendez vous dans 2, 4, 6 ans,

 

OIN, rendez vous dans 2, 4, 6 ans, et nous constaterons si mes inquiétudes et recommandations étaient justifiées. Si les faits me donnent tort, mes mises en gardes n'auront pas été inutiles....

Ainsi, le conseil municipal de Vitry a formulé un avis positif, avec quelques réserves,

sur le plan Stratégique Directeur de l'opération d'Intérêt National Orly-Rungis-Seine Amont.

Voici quelques éléments sur ce que j'ai pu exprimer.

 

 

I) Je n'ai pas manqué d'évoquer le calendrier dans lequel cette question est venue à l'ordre du jour.

 

 

Dans le mensuel municipal de décembre, en tribune libre je soulignais qu' « avec l' Opération d'Intérêt National, Vitry doit exiger, pour chaque logement construit, l'implantation minimum de 2 emplois. Il faut combler le déficit d'emplois sur notre ville, préjudiciable, pour la qualité de vie, la limitation des déplacements, l'égalité en terme de recettes fiscales en Ile de France

L'Etablissement public « Orly Rungis Seine Amont » doit œuvrer clairement en ce sens faute de mystifier notre ville et ses habitants. Ce débat doit avoir lieu au sein du bureau et du conseil municipal ! »

 

C'est en février que nous avons eu une séance privée du conseil municipal au cours   de laquelle les échanges ont duré une demi heure...

 

En mars 2009, j'exprimais une

.... ».exigence de transparence.

Pour que le « plan stratégique directeur » de l'EPORSA fasse l'objet d'échanges au sein des conseils municipaux et spécialement celui de VITRY,

Pour que les études maintenant confiées par l'EPORSA à David MANGIN, et qui concernent notre ville fassent l'objet d'un débat au sein du conseil municipal et d'une réflexions publique. (Diagnostic jusqu'en mars 2009, élaboration de 3 scénarios d'avril 2009 à Juin 2009, Approfondissement du scénario retenu de juillet 2009 à septembre 2009). »

 

Le document qui nous a été présenté date d'avril dernier. Nous avons donc 3 mois de décalage. Maintenant ce sont les études menées par le cabinet MANGIN sur lesquelles nous devrions être informés et consultés.

Ce n'est que pour septembre qu'une information de la population sera faite. Mais alors quelle place sera faite à nos échanges ?

 

Dans ce contexte j'ai souhaité évoquer les enjeux de notre réflexion

 

II) Quelques observation sur le Projet Stratégique Directeur par lui même

http://www.epa-orsa.fr/

Bien veiller à charger la version intégrale....

Pour l'essentiel, le document présenté est un condensé de formules particulièrement "passe partout".

Le diagnostic s'étale complaisamment dans des chiffres globaux et occulte des disparités, et les besoins différenciés en terme d'équilibre emploi habitat, bien réelles sur le territoire concerné par l'OIN.

Il cite des projets d'infrastructures routières ou de transports publics mais il est totalement silencieux sur les grands équipement publics nécessaires notamment en terme de formations. Il est frileux sur les filières de formations à développer (page 54).

Il manque certainement de pertinence en ne priorisant pas les tracés de transports en commun envisagés dans le cadre du grand huit annoncé par le gouvernement comme un "miroir aux alouettes". Il conviendrait que soit bien exigé la priorité de la rocade ORBIVAL (Est ouest) sur le tracé Nord sud qui risque encore une fois d'être privilégié. 

Mais surtout, la page 36 de ce document dit nettement ce que nous pouvions craindre.

Très clairement ce sont les villes de VITRY, d'IVRY et de Choisy qui sont pressenties en localisation des logements qu'il convient nécessairement de construire.

Par contre pour les implantations d'emplois, aucun chiffre, aucun engagement. S'agissant de Vitry, seules quelques pistes annoncées à coté de SANOFI.

Par contre sont largement chiffrés les évolutions récentes et avenir sur les zones déjà les plus denses en termes d'emplois.

Le diagnostic est timoré sur la réalité des déséquilibres en matière d'emploi. Simultanément les perspectives ne sont pas clairement annoncées pour dynamiser le territoire d el'OIN en évitant la spécialisation excessive qui prévaut entre zones d'habitat et zones d'emploi. Ce n'est pas de ce type de ville dont nous avons besoin!

Certains m'ont m'objecté que ce n'est pas avec des craintes que l'avenir se construit.

Je répondrais qu'il est de notre responsabilité d'élus de dire haut et fort nos préoccupations et de demander des garanties. Rendez vous dans 3, 6 9 ans !

D'autres ont pu dire que ce seront les plans d'actions opérationnels qui répondront à cela. Et bien pour que ces futurs plans opérationnels répondent bien à l'avenir, il faut dès maintenant poser les questions et préciser les ornières.....à eviter absolument.

III) Venons  en  au corps de l'avis soumis à notre vote.

S'agissant des observations relatives à l'exigence de prise en contre par l'OIN d'une intervention en faveur de l'enseignement supérieur, la préoccupation que j'ai exprimée a globalement été retenue.

Par contre sur l'exigence que ORBIVAL ne soit pas retardé par des projets de radiales, cette préoccupation n'a pas été prise en compte.

S'agissant de la vigilance à ce que le territoire de VITRY ne soit pas globalement dédié aux logements, et les emplois toujours déficitaires au regard du nombre d'actifs, je n'ai pas été compris. Il a même été dit que j'entendrais limiter les logements et donc sous estimer l'ardente obligation de répondre à une demande pressante de logement ! J'ai toujours indiqué que je me plaçais bien dans une logique de constructions de logements. Par contre ce n'est pas à VITRY de répondre, de fait, seul à cet effort. Simultanément, il ne faut pas que notre ville reste déficitaire en nombre d'emploi et que ceux-ci soient concentrés dans certaines villes notamment de l'Ouest Parisien ou simplement dans le sud du territoire de l'OIN !

C'est dit. Il est de ma responsabilité de conseiller municipal de le dire et de mettre en garde. Si cette exigence sera en définitive prise en compte, tant mieux pour notre ville et ses habitants.  Mais aujourd'hui cela n'a pas été écrit.

 

C'est dans ce contexte que je ai indiqué ne pas souhaiter participer au vote.

 

 

Pour mémoire,

Les amendements que j'avais présentés avaient quant à eux été remis au maire Vendredi soir, et j'avais pris le soin de les déposer moi-même sur la table de chaque conseiller.

Par contre c'est en séance que des formulations nouvelles ont été exposées par oral par un collègue.

Pour mémoire, la version du projet de délibération prévue au début du conseil était celle présentée ci dessous

 

Voici ci-dessous le texte inital et les amendements que j'avais proposés et mis en ligne précédemment

 

Ainsi, l'article 2 du projet de délibération soumis à notre vote, permet de d'exprimer des préoccupations fortes  et des vigilance...

 

L'Article 2 : Réaffirme, pour la Ville de Vitry-sur-Seine, la nécessité de traduire en actions ces orientations stratégiques, à savoir :

 

  • - acte la prise en compte de la réduction des nuisances et des risques devant se traduire pour Vitry-sur-Seine par le départ des dépôts pétroliers et l'intégration du risque inondable dans la mise en œuvre des projets sur Ardoines et Nord Allende;

 

  • - souligne l'intérêt d'un maillage viaire structuré permettant de mettre en relation les différentes parties du territoire et notamment de favoriser les relations est-ouest reprenant en cela les orientations du projet de ville, l'Arc Sud, mettant en synergie la RN7/parc des Lilas/RN305/Balzac/gare des Ardoines/Seine/Alfortville/RN6;

 

  • - attire cependant l'attention sur le fait que la mise en œuvre de ces différentes liaisons urbaines devra prendre en compte les caractéristiques des tissus existants; le profil s'adaptant ainsi aux spécificités de chaque quartier traversé et à la topographie rencontrée.

 

Et c'est dans l'article 3 qu'apparaissent des observations utiles.

Je relèverai 4 points importants; et je proposerai 3 ajouts

 

Ainsi l'

Article 3 : rappelle :

 

  • - 1)que le projet Arc sud pour la ville de Vitry constitue bien un tracé favorisant prioritairement les déplacements en transports en commun et en aucun cas un doublement de l'A86;

 

  • - 2)que le fleuve constitue un enjeu majeur, à reconquérir dans les projets à mettre en œuvre, tant au niveau de la qualité paysagère, de l'identité culturelle et patrimoniale, que de l'axe de développement économique ou de déplacements (TCSP Vallée de la Seine notamment);

 

  • - 2) que l'aménagement du quartier des Ardoines doit bien se faire dans une logique de ville «complète» et «productive» offrant à la fois des emplois diversifiés, une offre de transports en commun modernisé, un franchissement de la Seine et du faisceau ferré, des commerces et des services, des logements, des espaces publics de qualité;

 

  • - 3) que la mutation des activités logistiques évoquée dans le plan stratégique directeur doit à la fois prendre en compte la relocalisation d'activités logistiques de gros transporteurs dont l'activité n'est pas compatible avec l'urbanisation dense et par ailleurs proposer des formes modernes de fret adaptées aux besoins d'approvisionnement de la métropole (fret fluvial, fret ferroviaire) sur des schémas innovants et durables;

 

Je m'interroge vivement sur ce passage. En effet, j'ai la conviction que ce n'est pas VITRY qui doit voir l'activité de fret fluvial se développer. Celui-ci doit spécialement se développer sur le port d eBONNEUIl plutôt que se développer à VITRY.

 

  • - 4) qu'une contractualisation avec EDF sur le projet d 'évolution de son site est nécessaire;

 

  • - 5) que les études sur la mise en œuvre du projet Orbival doivent se poursuivre;

 

A ce stade, il me parassait nécessaire de formuler cet alinéa en disant  clairement

"que les études et la mise en oeuvre du projet ORBIVAL doivent se poursuivre et ne pas être retardées par les réflexions et projets de radiales nouvelles.

 

  • - 6) que la spécificité culturelle de Vitry doit être valorisée dans le projet à la fois par la poursuite de la dimension artistique visible depuis l'espace public dans les différentes opérations à mettre en œuvre, mais en mettant aussi en valeur l'équipement que constitue le Mac Val, élément emblématique de la reconquête urbaine et culturelle de la RN 305;

 

  • - 7) que le tramway sur la RN 305 constitue une priorité à mettre en œuvre;

 

  • - 8) que le développement des transports en commun le long de la RN 305 (site propre bus puis tramway) doit par ailleurs être parallèlement accompagné d'un soutien financier par les différents partenaires, aux opérations d'aménagement que la Ville initie et notamment la ZAC RN 305 sud, conformément aux principes contenus dans le protocole d'accord ;

 

  • - 9) que ce soutien est aussi sollicité pour la mise en œuvre de la ZAC RN 7 Moulin Vert Plateau;

 

  • - 10) qu'il y a nécessité à développer le plus rapidement possible des projets de développement économique autour des Ardoines confirmant le développement d'un bio-cluster dans le domaine des biotechnologies valorisant la présence de Sanofi-Aventis et contribuant à la fertilisation croisée, à la création de nouveaux emplois et d'une nouvelle dynamique de développement des Ardoines;

 

pour ce passage également il me paraissait nécessaire de compléter en ajoutant un paragraphe :

 

« Enfin, il importe que la priorité soit donnée à des opérations d'urbanisme favorisant des implantations d'emplois sur la ville. Il s'agit de combler le déficit actuel en emplois au regard de la population active. La démarche de construction de logements, particulièrement nécessaire, doit s'accompagner d'implantations d'activités permettant de combler ce déficit. Pour un logement construit, il est nécessaire que Vitry accueille de l'ordre de 2 emplois. Un soutien de L'OIN est également sollicité dans ce domaine"

 

  • - 11) que l'offre de formation devra être adaptée aux besoins de la population existante (jeunes, populations active et résidente) afin de la préparer à l'arrivée de nouveaux emplois sur le territoire. L'adéquation entre offre de formation et filières d'emplois renforcées ou créées devra particulièrement être approfondieen prenant appui sur les organismes existants, en proposant le développement de l'offre de formation ;

 

 

A cet endroit également je proposais de compléter  par la précision suivante :

 

Au-delà, cette offre de formation, doit être garantie la construction rapide d'un collège dans le quartier du Port à l'Anglais. A cet égard, l'Etat devrait, à titre exceptionnel, aider le Conseil Général pour qu'il puisse réaliser cet équipement. De plus, doivent être implantées des formations post baccalauréat particulièrement diversifiées. Il convient d'accompagner la démarche engagée par le Conseil Général pour spécialiser le "domaine de CHERIOUX" dans les filières de l'enseignement supérieur et de la recherche. Cette dynamique est déjà mise en oeuvre avec l'Université Paris Val de Marne. Elle doit être amplifiée notamment sur le territoire de VITRY, peut-être même au-delà du site de CHERIOUX.

Enfin, L'OIN doit contribuer à la construction de logements sociaux pour étudiants, avec le CROUS par exemple.

 

  • - 12) qu'il est aussi urgent de mettre en œuvre les orientations du protocole RFF/SNCF/EPA-ORSA par la libération des emprises ferroviaires autour des gares et la valorisation de ces terrains laissés libres notamment dans le secteur de Vitry Centre par l'engagement des premiers projets opérationnels;

 

  • - 13) que les besoins exprimés par les populations et entreprises existantes se doivent d'être pris en compte aux différents stades de conception des projets.

 

 

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