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28/02/2009

Sur l'OIN, 12 questions!

Le 28 février 2009



Le conseil municipal de VITRY sur Seine, s’est réuni en séance privée le 11 février 2009.
Après un exposé de plus d’une heure et 30 minutes, effectué par le directeur de l‘Etablissement Public d’Aménagement de l’Opération d’Intérêt Nationale Orly Rungis Seine Amont (E.P.O.R.S.A.), je suis intervenu pour poser quelques questions. Il faut bien noter que celles ci sont restées pour l’essentiel sans réponse réelle. En 30 mn les questions se sont succédées, le maire est lui-même intervenu largement dans le débat engagé et la direction de l’E.P.O.R.S.A. a répondu en moins de 15 minutes.
Au moment où les états généraux « des acteurs économiques et sociaux de l’OIN Orly Rungis Seine Amont » vont se tenir le jeudi 5 mars 2009, sans même que les conseillers municipaux des villes concernées ne soient informés et associés,

il convient d’exprimer l’inquiétude que la ville de Vitry soit en réalité dans les prochaines années simplement un réservoir de terrains pour des logements sans même que le développement économique, social et éducatif ne soit amélioré par la démarche de l’OIN.
Il est de la responsabilité de l’élu local, de questionner, de faire part d’exigences et de formuler des attentes !

Voici le cadre de l'intervention, et du questionnement que j’ai exprimé le 11 février dernier:



Des impasses possibles pour l’OIN :
1. Quels sont les réels engagements financiers de l’Etat, du département, de la région et des communes sur le secteur de l’OIN ?
2. N’y a-t-il pas le risque que l’Etat privilégie une OIN sur le secteur de Massy Saclay et l’opération de la Défense plutôt que sur le secteur seine amont.
3. Quel était l’intérêt d’étendre l’OIN aux communes de Chevilly-larue, Rungis et THIAIS ?
4. Quelles mesures seront prises pour que le déséquilibre logement emplois, existant sur le territoire de l’OIN soit comblé et ne s’accroisse pas ? En effet à ce jour, les emplois et la taxe professionnelle sont concentrés sur les communes du Sud de l’OIN. Vitry a un déficit d’emplois particulièrement prégnant.

Une question de phasage :

5. Une convention a été passée à l'automne, entre Réseau ferré de France (RFF), des villes concernées par l’OIN, et l’EPORSA, Qu’en est il d’une convention similaire avec EDF (de fait 2ème grand propriétaire foncier qui maîtrise des surfaces importantes de terrains sur notre ville?
6. Quelles démarches de la part d’EPORSA pour inciter ces 2 grandes entreprises publiques d’implanter sur Vitry des activités plus denses en emplois
7. Ce schéma directeur doit faire des propositions sur deux secteurs de Vitry, conformément à des périmètres d’étude Ville + Etat
• Secteur Ardoines
• Secteur VITRY centre Nord ALLENDE
• Un des enjeux est de savoir dans quel ordre et selon quelles échéances ces 2 secteurs devraient évoluer ?
En posant cette question j’ai la conviction que le premier des secteurs susceptibles d’évoluer devrait être celui dit de la gare du centre, celui de la gare du port à Langlais (avec l’exigence d’un développement équilibré en termes d’emploi et de logements diversifiés), avec un aménagement des terrains actuellement propriétés de la SNCF.

La problématique des équipements structurants

8. Quelles garanties pour que les équipement structurants (ORBIVAL, TRAMWAY sur l’ancienne RN 305, pont de traversée de seine soient réalisés avant et au minimum dans la foulée des projets qui verront le jour et non après….) ?
9. le principe même d’un seul pont sur la seine (au nord de la A86) pose la question des risques d’engorgement de la ville par la circulation routière. Ce pont doit être délibérément pensé en terme de circulations adaptées au développement durable.

Une démarche globale est nécessaire pour le territoire

10. Quelles mesures pour que le territoire de l’OIN soit objet, de la part de l’Etat d’attention dans les domaines de l’éducation secondaire et supérieure ? Tant par les moyens humains que les implantations significatives? Sur Vitry et sur le territoire de seine amont, L’EPORSA ne doit pas être myope et ne parler que de logements, d’équipements et à peine d’emplois et pas de formation (enseignement renforcé au niveau des collèges, filières d’enseignement « international » au sein des lycées, enseignement supérieur).

Une exigence de démocratie

11. Comment les conseils municipaux vont-ils être consultés, associés et informés des travaux engagés autour du schéma directeur ?
12. Pourquoi ne pas avoir associé les conseillers municipaux dans leur ensemble aux groupes de travail du comité consultatif ?

23/02/2009

des AG de quartier aux conseils de quartiers....

Des assemblées générales de quartier à l’obligation légale des Conseil de quartier
Ainsi, 13 réunions de quartiers se sont tenues entre le 14 janvier et le 12 février
Elles ont toutes été présidées par le Maire, sauf celle relative au quartier Balzac, le mercredi 28 janvier. Au même moment était programmé un bureau municipal (réunion du maire et des adjoints) !

En ce qui me concerne j’ai pu assister à 9 de ces 13 rencontres.
Pour certaines je ne suis venu que vers 21h15, une fois réalisés les exposés liminaires d’un adjoint et du Maire !

Que dire en complément de mes précédentes notes sur les premières réunions?

De manière générale, la participation était bien variable. Pour les réunions auxquelles j’étais présent, excepté les élus et les services de la ville, étaient présents, selon les cas, entre une dizaine et une soixantaine de personnes.

Les questionnements et interventions ont été bien entendu, et par nature, particulièrement intéressants. En quelques lignes, voici quartiers par quartier quelques thèmes que j’ai retenus. Cette énumération n’est pas complète, elle est « maladroitement » une restitution « partielle » d’une prise « imparfaite » de notes … Elle sera naturellement insatisfaisant pour tous ceux qui seraient intervenus et qui ne verraient pas leurs préoccupations relatées !

Quartier de la gare, rue Paul Vaillant couturier, le 29 janvier ;
Les questions relatives aux aménagements du quartier et de la ville ont été très présentes. Le devenir de la gare et l’aménagement de ses abords ont été évoqués. La place du commerce de proximité, le rôle de la ville, la question de la mise en œuvre d’un droit de préemption pour le maintien de certains types de commerce ont été abordées
Il a été évoqué des projets de ligne de bus reliant les gares d’Alfortville à celle de Vitry en passant par le quartier du port à langlais.
Enfin a été abordée la question de la mise en place de conseil de quartier, en application de l’obligation posée par le code des collectivités locales (CGCT)
……….

Quartier du fort le samedi 31 janvier

La question du stationnement et de la circulation a également été présente. Tant en terme de commodité que de sécurité particulièrement sur la rue du professeur Calmette.. Une réunion de concertation sur ce thème a été promise.
L’insertion des grandes surfaces et la qualité de leurs abords ont été soulevées.
L’aménagement de la rue de la concorde a été posé et particulièrement des trottoirs, coté Nord.
L’insertion des accès à la nouvelle maternelle fait également l’objet de préoccupations.
S’est exprimé un questionnement sur l’intérêt pour la ville de s’engager dans une coopération intercommunale.
L’intérêt de l’implantation d’un tramway sur le site propre a été abordé.
Le devenir du service public hospitalier a été abordé tant en ce qui concerne la fermeture programmée de la maternité Jean ROSTAND que des fermetures de lits de gériatrie à Paul BROUSSE et Charles Foix. Cette situation entraîne des hospitalisations vers des cliniques privées situées souvent en très grande banlieue !
……….

Quartier du COTTEAU le 4 février
La question des arbitrages budgétaire a été largement débattue.
Ainsi, l’intérêt d’un recours à l’emprunt a été exprimé pour éviter d’amputer le pouvoir d’achat. Par contre la hausse de la taxe d’habitation a bien été envisagée par une autre personne.
La nécessité d’une réflexion approfondie sur les priorités budgétaires a été affirmée.

La dynamique économique de la ville a fait également l’objet d’échanges
La question des équipements commerciaux sur le quartier a été soulevée. La progression des aménagements le long du boulevard de Stalingrad a ainsi été évoquée.
……..

Quartier du Port à Langlais le 5 février

La question des travaux sur la rue PARMENTIER, le traitement des chaussées lors des épisodes neigeux et le coût de celui-ci,
L’éclairage urbain
L’accueil des « gens du voyage »
La desserte en transports en commun et le projet de ligne de bus entre Alfortville et la gare de Vitry en passant par le quartier du Port à Langlais.
……….

Quartier Commune de Paris le 9 février

Qu’il me soit permis de dire que cette réunion a été intéressante par le nombre de participants mais surtout par la diversité d’âge des participants, et par la vivacité constructive des échanges !
Ainsi, ont été évoqués :
La place des handicapés dans la ville
L’accès au logement
La conduite de l’opération ANRU
La réhabilitation de certains groupes logements, la question de l’entretien des ascenseurs (2 mois et demi sans ascenseur…) et le traitement de certains parkings.
Le financement du logement social
La prévention des impayés et des expulsions
Le rôle essentiel des amicales de locataires et des associations de quartiers
La place des jeunes dans la ville et leur consultation par un conseil consultatif
L’utilisation de la salle située au dessus du centre de PMI mais également des autres équipements situés dans la ville et ouverts à tous, y compris pour des réunions ou rencontres.
La question de la reconstruction de l’école Jules Vernes
L’équilibre démographique entre Victor Hugo et Jules Vernes.

Quartier Lucien Français le 12 décembre Des échanges « riches » sur les finances locales
La question des tarifs des services proposés par la ville
La gestion des éclairages publics y compris en fin et début d’année.

Ainsi, ces réunions convoquées sur la question de la préparation du budget 2009 ont également permis d’évoquer des questions bien diversifiées. Elles souligne la nécessité de mettre en place les structures de concertation prévues par la loi et qui s’imposent dans une ville de plus de 80 000 habitants

A cet égard il me parait intéressant de citer l’article concerné du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT)



Article L2143-1 du CGCT
Créé par Loi n°2002-276 du 27 février 2002 - art. 1
Modifié par Loi n°2002-276 du 27 février 2002 - art. 23
Dans les communes de 80 000 habitants et plus, le conseil municipal fixe le périmètre de chacun des quartiers constituant la commune.
Chacun d'eux est doté d'un conseil de quartier dont le conseil municipal fixe la dénomination, la composition et les modalités de fonctionnement.
Les conseils de quartier peuvent être consultés par le maire et peuvent lui faire des propositions sur toute question concernant le quartier ou la ville. Le maire peut les associer à l'élaboration, à la mise en oeuvre et à l'évaluation des actions intéressant le quartier, en particulier celles menées au titre de la politique de la ville.
Le conseil municipal peut affecter aux conseils de quartier un local et leur allouer chaque année des crédits pour leur fonctionnement.
Les communes dont la population est comprise entre 20 000 et 79 999 habitants peuvent appliquer les présentes dispositions. Dans ce cas, les articles L. 2122-2-1 et L. 2122-18-1 s'appliquent.

22/02/2009

d'"entre les murs" à "dans le mur"


Voici une note un peu longue…Elle reprend une partie du point de vue que j’avais publié en octobre 2008 après une projection du film "entre les murs" au cinéma les "3 cinés Robespierre » à Vitry sur Seine, (vendredi 24 octobre 2008). Cette diffusion avait alors donné lieu à un échange entre les spectateurs et une universitaire, spécialiste en audio visuel.

Avec la cérémonie des Oscars, c’est l'occasion de préciser quelques remarques.

Incontestablement le film est intéressant en terme de "performance". Le choix du jury du festival de CANNES 2008 et l’intérêt porté par les Oscars est certainement justifié pour des critères cinématographiques, je n’ai pas à en juger, mais également au regard de l’intérêt porté par notre société à l’éducation et spécialement au sein des collèges.

Les « réflexions » qui s’expriment dans les lignes ci-dessous ne sont pas des critiques à l’égard de l’œuvre cinématographique présentée. Elles sont une invitation à l’échange sur quelques enjeux du collège.
Les conditions d’encadrement notamment avec l’exigence de personnels qualifiés de vie scolaire, la question des rythmes scolaires, l’organisation des récréations des permanences et des cantines sont des exigences permanents et demandent une attention plus forte que celle qui est manifestée par les « pouvoirs publics ».
Avec une logique concurrentielle au détriment d’une légitime qualité pour tous, l’Etat se désengage de plus en plus de ces enjeux. Les artifices déployés pour donner l’impression d’une attention portée au soutien scolaire se fait au détriment du volume et de la qualité d’enseignement pour tous. Ainsi, la mobilisation de l’ensemble des citoyens est réellement nécessaire pour la défense de l’école publique au sein des collèges.

Ceci étant, le jeu des acteurs doit être salué, spécialement celui des jeunes qui ont été « professionnels ».

Le film évoque en vase clos des tensions, des difficultés majeures.
La réalité est bien plus complexe.
Le film, « Entre les murs », décrit pour l’essentiel ce qui s’apparente à un « huis clos » entre un enseignant et les élèves d’une classe.
Certes, un professeur est seul pendant 50 ou 55 minutes, face à ses élèves.
Clairement, les tensions ou les violences physiques ou psychologiques peuvent être pire que ce que le film exprime.
Mais, une classe vit avec de nombreux adultes. Parmi ceux-ci, plusieurs enseignants, des surveillants, un ou des conseillers principaux d’éducations, des personnels administratifs et de service, des enseignants documentalistes des personnels de santé, des personnels d’orientation des travailleurs sociaux, quant ils existent et en nombre souvent bien insuffisant; de plus en plus insuffisant avec la politique menée actuellement par le gouvernement. Ainsi les collèges se trouvent sous dotés en personnels éducatifs en charge de la vie scolaire. La se trouve une des clefs principales du malaise perceptible au sein des collèges.
Par nature un film ne peut être exhaustif. En l’espèce, certains des professionnels précités sont absents, ou présents de manière discrète et parfois caricaturale. Les personnes en charge du nettoyage sont montrés en train de « papoter », le gestionnaire est décrit comme quelqu’un de déconnecté, les enseignants s’animent à propos d’une machine à café sans être aussi drôle que dans la bande dessinée « les profs ». Le chef d’établissement n’est pas spécialement en contact avec les élèves, il est essentiellement dans la fonction de mise en oeuvre de la loi, sans témoigner d’une autorité réelle par exemple au vu du déroulement du conseil de classe. Celui-ci est surréaliste avec certains participants qui grignotent « ostensiblement ».

Le scénario décrit un enseignant dont la posture pourrait prêter à réflexion.
Il s’inscrit dans une démarche parfois provocatrice de stimulation des élèves. Il va les chercher dans leurs retranchements et parfois, semble t il dans leur intimité personnelle ou familiale.
L’exercice de l’auto portrait, ou plus simplement d’expression sur un vécu personnel, familial ou collectif est relativement fréquent. Dans ce film, cette technique peu apparaître comme forcée et source de tensions peu nécessaires dans un processus d’apprentissage.
Au demeurant, l’enseignant expose le travail d’un élève, sans que ce dernier ne semble en avoir été informé préalablement, sans son consentement, au mépris du respect du jeune concerné.
Un incident est monté en exergue par l’enseignant qui reproche à un élève son tutoiement alors même que lui même est dans cette posture du tutoiement. Cela peut laisser perplexe.
Dans ce film, l’enseignant semble se situer dans une recherche de « proximité maximum » au prix de joutes verbales au cours desquelles des dérapages apparaissent.
Le huis clos est proche du paroxysme.

Dans le film, une image subliminale tombe dans les stéréotypes à l’égard de l’enseignement professionnel.
Dans une courte séquence, une élève exprime sa volonté de ne pas aller en lycée professionnel au motif qu’elle n’aurait pas d’avenir en suivant cette formation. La création cinématographique n’interdit pas de faire dire cela. Quoi qu’il en soit, la phrase exprimée est livrée, sans réaction de l’enseignant. Telle est le choix du scénariste. A ce stade, qu’il soit permis de dire combien l’enseignement professionnel est un lieu de pédagogie vivante, renouvelée et globalement adaptée aux enjeux d’une formation citoyenne et professionnelle. Nombreux sont les jeunes qui découvrent ainsi un parcours de formation et d’insertion adapté. Il n’est pas douteux qu’en regardant ce film, nombreux sont ceux qui, au-delà d’un collège repoussoir, auront à cœur d’éviter un dispositif de formation de qualité! Au demeurant les projets gouvernementaux de réduire la préparation au bac professionnel à une durée de 3 ans au lieu de 4 ans peuvent être vécus comme une volonté de raccourcir, pour l’Etat, le coût des formations concernées plutôt que d’offrir un parcours progressif d’acquisition de connaissances et de savoir faire et parfois de « savoir être ». Si le Bac professionnel peut pour certains élèves être accessible en 3 ans, la généralisation de cette durée de 3 ans est bien un obstacle supplémentaire pour de nombreux jeunes.

La chute, décrivant des élèves qui pensent n’avoir rien appris, doit faire réagir
La fin du film qui montre les jeunes questionnés, de manière vague, sur ce qu’ils ont appris au cours de l’année, ne relève-t-elle pas d’un stéréotype selon lequel le collège ne permettrait pas d’acquérir des connaissances et une formation. Avec ce type de questionnement, le film montre naturellement des jeunes en difficulté pour prendre du recul et pour mesurer eux même la diversité des apprentissages dont ils ont bénéficié. Le spectateur risque bien de nourrir sa conviction que décidemment on n’apprend pas grand-chose dans un collège.
Nous sommes d’ailleurs dans une démarche gouvernementale qui vise à faire croire que les établissements qui accueillent des élèves en difficulté scolaire sont des mauvais établissements. Au lieu de développer des moyens différenciés adaptés aux réalités, afin de permettre un enseignement de qualité pour chacun, le gouvernement encourage la logique de compétition qui abouti à un accroissement des inégalités spatiales et sociales et un renforcement des « ghettos ».


Il s’agit, certes, d’une œuvre artistique probablement intéressante. Mais qu’il soit émis le vœu qu’elle permette à notre société d’accorder plus d’attention à l’éducation nationale en générale et aux collèges en particuliers.
Que les images et le son soient également une invitation à la réflexion et à l’action.
J’en doute, au regard de l’attitude adoptée par l’Etat, vis-à-vis des collèges, depuis le festival de Cannes…..


En quelques mots : ce film est bien entendu intéressant mais, ouvre t il bien à la réflexion et au débat ?
Il ne doit pas enfermer dans des appréciations stéréotypées et il doit être support à une réflexion pédagogique et une invitation à l’expression de légitimes exigences vis à vis d’un gouvernement qui brade le service public de l’éducation nationale!
Je ne porterais donc pas d’appréciation sur l’oeuvre cinématographique. Je me dois simplement d’indiquer que ce film est un reflet bien pâle et déformé de la réalité.
Il ne peut que motiver ceux qui entendent défendre et construire un système éducatif républicain, soucieux de gratuité, de laïcité et de qualité en refusant l’enfermement stérile imposé par le « gouvernement SARKOZY » qui ne prêche que pour une logique concurrentielle. En France nous sommes maintenant face à un refus de mettre plus et mieux en terme d’enseignement et d’éducation au sein de l’enseignement public pour la formation des citoyens du monde et spécialement auprès de ceux qui sont issus de milieux sociaux défavorisés.
Délibérément, en raison d’un refus de réponse de qualité, avec la casse du collège, instrument privilégié de la cohérence Républicaine, l’Etat contribue à l’éclatement de la société et de la République. Des parents, des enseignants, des élus entendent ne pas laisser faire ! Ils refusent de passer d’un enfermement « entre les murs » à une logique qui conduit « dans le mur ».