Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/02/2010

l'urgence pour des moyens en matière de vie scolaire

Le mouvement engagé au Lycée CHERIOUX de VITRY sur Seine, suscite des réactions diverses.

L'attitude du Rectorat qui a proposé par exemple ce matin, d'organiser des groupes de parole... ou a expliqué que les lignes budgétaires ne permettaient pas à l'éducation nationale de recruter des assistants d'éducation.... témoigne du mépris ministériel.

La lecture des commentaires sur les sites comme orange ou libération (pour ne citer que ceux que j'ai parcourus rapidement) sont édifiants d'une logorée méprisante pour l'enseignement, les enseignants.

Il m'apparait clairement que l'exigence de personnel qualifié et en nombre suffisant dans les collèges et lycées n'est pas démagogique.
Les plus anciens se souviennent des périodes reculées où les surveillants étaient des étudiants (souvent bac +2 ou 3) et présents en nombre conséquent.

Demander des personnels de vie scolaire dans un lycée de 1500 élèves répartis sur plusieurs batiments dispersés sur un campus accessible par des entrées multiples et pas toutes contrôlées, cela est sérieux et responsable.

Les effectifs supplémentaires demandés par les enseignants sont clairement justifiés au regard de la gravité des évènements passés et dans l'attente des aménagements prévus et annoncés.

Au demeurant, et de mon point de vue, dans ce lycée, seulement 4 conseillers principaux d'éducation, c'est bien insuffisant pour couvrir et encadrer le personnel de vie scolaire du matin au soir et tous les jours de la semaine. Exiger par exemple un cinquième CPE ne serait pas de trop dans une structure qui accueille par ailleurs des jeunes de 14 ans. C'est l'äge de la victime de l'agression  de la semaine passée (Un élève de 3ème professionnelle).

De manière générale, les questions de "vie scolaire" sont trop souvent étouffées. Il est bon qu'elles soient hautement exprimées.

Le ministère n'est pas capable d'entendre cette colère et ces inquiétudes. Depuis l'Ouest Parisien ou Neuilly cette réalité n'est pas perçue et pourtant elle s'exprime.

 

 

Les commentaires sont fermés.