Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/02/2010

prevention de la violence dans les établissements secondaires

Il y a quelques jours je publiais la note ci dessous.
Aujourd'hui, après une troisième agression violente au sein même de lycées du Val de marne 5kremlin Bicetre, VITRY, THIAIS), sans compter avec les multiples difficultés rencontrées dans de nombreux établissements secondaires du Val de Marne, il est urgent que des moyens humains soient attribués en renfort dans de nombreux établissements du Val de marne.
Dans le communiqué précité je disais en conclusion:

 La gravité de la situation dans de nombreux établissements d’enseignement secondaire justifierait la création d’une commission d’enquête parlementaire, avec Conseillers Régionaux, conseillers généraux, indépendamment de l’éducation nationale. Afin,  sans délai d’enquêter sur la vie scolaire dans les établissements secondaires, notamment du Val de Marne.

 
Au delà de l'exigence de renforts notamment en conseillers principaux d'éducation, je ne peux que renouveler cette exigence de commission d'enquête parlementaire!

Ce que je disais précédemment, reste d'actualité.

Le lycée CHERIOUX doit disposer de moyens renforcés adapté à sa considération. Au delà chaque établissement du secondaire doit disposer de moyens humains adaptés seuls à même de prévenir et de réagir aux situations de violence.

 

voici donc le texte que je publiais il y a 8 jours.

L'urgence de moyens réels pour la vie scolaire dans les collèges et les lycées.

Le mouvement engagé au Lycée CHERIOUX de VITRY sur Seine, met à jour une vive exaspération  à l'égard du mépris affiché par le gouvernement en matière  de vie scolaire dans les établissements d'enseignement secondaire

Dans ce domaine, s'exprime clairement l'exigence de personnel qualifié et en nombre suffisant dans les collèges et lycées.

Au lycée CHERIOUX de VITRY sur Seine, l'agression dont a été victime, un jeune de 14 ans, en  3ème professionnelle alors même qu'il était sous la responsabilité de l'éducation nationale au sein de ce lycée, illustre l'incurie de l'Etat qui refuse de mettre des moyens adaptés aux réalités quotidiennes et à la configuration des locaux.

En l'espèce, il est sérieux et responsable de demander en urgence des personnels de vie scolaire dans un lycée de 1500 élèves répartis sur plusieurs bâtiments dispersés sur un campus accessible par des entrées multiples et pas toutes contrôlées.

Les effectifs supplémentaires, 11 surveillants, exigés par les enseignants sont clairement justifiés au regard de la gravité des évènements passés et notamment dans l'attente des aménagements prévus et annoncés pour les locaux.

Au demeurant, dans ce lycée, disposer de seulement 4 conseillers principaux d'éducation, c'est bien insuffisant pour couvrir et encadrer le personnel de vie scolaire du matin au soir et tous les jours de la semaine. L'exigence d'un cinquième CPE ne serait pas de trop dans un tel établissement 

De manière générale, les questions de "vie scolaire" sont trop souvent étouffées. Il est bon qu'elles soient hautement exprimées.

A l'heure où la droite sarkozyste confond politique éducative et politique sécuritaire en faisant de la vidéo surveillance et des portiques de sécurité l'alpha et l'oméga de sa vision pour l'école, nous réaffirmons au Parti de Gauche que le taux d'encadrement par des adultes est essentiel dans les établissements.

Non content d'avoir supprimé 45 000 postes d'enseignants ces trois dernières années, le gouvernement retire progressivement des établissements les conseillers d'orientation psychologues et les assistants et employés de vie scolaire. En soumettant aux appels d'offres la gestion des cantines et de l'entretien, la droite vide de ses personnels les écoles, collèges et lycées de France. Pour que l'école prenne en charge ses missions dans toutes leurs dimensions, le Parti de Gauche demande à ce que soit au contraire renforcée la présence des adultes dans l'Ecole.

Le gouvernement n'est pas capable d'entendre cette colère et ces inquiétudes. Depuis l'Ouest Parisien ou Neuilly cette réalité n'est pas perçue et pourtant elle s'exprime. La prise en compte de cette exigence est essentielle pour tous ceux qui sont attentifs à une école de la République.

 La gravité de la situation dans de nombreux établissements d'enseignement secondaire justifierait la création d'une commission d'enquête parlementaire, avec Conseillers Régionaux, conseillers généraux, indépendamment de l'éducation nationale. Afin,  sans délai d'enquêter sur la vie scolaire dans les établissements secondaires, notamment du Val de Marne.

Les commentaires sont fermés.