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06/09/2013

Marseille affectée, Marseillais tués, tous concernés, République paralysée

Sachons détecter le retour (la permanence) de la "sarkozyte aigüe".

Me voilà conduit à remettre en avant une note du 22 Aout. (J'ai pris le soin de rectifier quelques fautes d'orthographe...)

http://bertrandpotier.hautetfort.com/archive/2013/08/22/m...

Voici que la presse éclaire encore, en première ligne, le ministre de l'intérieur intervenant auprès du maire de la commune.. et appelant à une unité nationale.

Mais bon sang! Que le gouvernement fasse fonctionner l'Etat et les services publics. Que ces derniers soient dotés en moyens adaptés. Que les lois soient respectées et que les services compétents disposent des marges de manœuvre adaptées prévues par la loi..

Services fiscaux, inspection du travail, services de contrôle économique, douane, police judiciaire, services de protection de la jeunesse, tribunaux, éducation nationale, que l’ensemble des services de l'Etat permettent à la République d'exister et que ne s’agite pas le seul ministre de l'intérieur. Sortons de la SARKOTITUDE et de la "sarkozyte" aigüe. Sur ce plan, sommes nous sortis de cette période de 10 ans pendant laquelle le gouvernement répondait simplement par action de la police du "maintien de l'ordre"?

Vous le percevez; cela concerne toutes nos villes, l'ensemble du territoire national.

Commentaires

Monsieur Valls est aussi visible que Monsieur Sarkozy sur le terrain de l’Intérieur, comme le premier n’a pas caché ses ambitions d’atteindre la fonction qu’a occupée le second qui s’est fait éliminer… Il est un autre point commun qui nous affecte tous, c’est l’aggravation de la délinquance et le sentiment d’échec dans ce domaine. Mais n’oublions pas non plus que certains qui se reconnaîtront parlaient seulement d’un sentiment d’insécurité. Alors rayons dans ces deux phrases sentiment, ce qui donne échec et insécurité. On a mis bien longtemps à comprendre et perdu bien du temps. Il faut remonter à plus de dix ans et se souvenir d’autres ministres de l’intérieur qui n’ont pas fait mieux, c’est donc une permanence que ce qui est appelé « sarkozyte ». Et j’ai bien peur que l’opposition répression-social pour résoudre le problème soit insuffisante, et confier cette tâche au Premier ministre actuel ne me laisse pas beaucoup d’espoir tant il a du mal à gérer son effectif, quand il n’oublie pas le nom d’un de ses collègues. Confier cette tâche au Président ? Les allers et retours sur la Syrie sont un avertissement pour ne pas lui confier une nouvelle politique en matière de sécurité.
Si le grand banditisme est affaire de police, il me semble que le problème des banlieues dans lesquelles sont venus s’installer les grands voyous, trouvant une proie facile parmi de jeunes citoyens sans repères qui dès lors ne peuvent respecter des lois dont ils n’ont pas connaissance, et ne comprendraient pas de toute façon, est beaucoup plus complexe, et il ne suffira pas de refaire des cités, presque à l’identique, qui resteront qu’on le veuille ou non des cités-dortoirs, d’en améliorer la visibilité vers les centres-villes, tout en réduisant les espaces verts. Il faudrait parler éducation, emploi, faire oublier l’argent facile de la drogue qui fait des ravages.
C’est vrai que voir l’ouverture de Balzac et ses nouvelles rues est réjouissant, mais des cubes ajoutés à des cubes restent des cubes. « Que fais-tu cet après-midi ? Je circule entre les cubes… et les tranchées de la collecte pneumatique. Tiens, au fait, j’y pense, on n’a eu qu’un seul conseil de quartier cette année. Tu crois qu’on prépare les élections ? »
Si l’on a œuvré pour les cités dans la commune, certains ont bien voulu fermer les yeux sur ces problèmes, n’y voyant que des obsessions qui nous conduisent où nous en sommes, et tirant à hue et à dia contre ceux qui ont essayé de trouver… de mauvaises solutions, mais qui font partie intégrante de la résolution du problème.
Taubira ou Taubira pas à Valls. Demande donc à l’homme qui porte le nom d’une province des Pays-Bas.
Maintenant une petite prière pour ceux qui pleurent leurs morts et qui vient s’insérer dans ce contexte.
« Toi, le petit voleur du cimetière à qui je pardonne d’avoir pris deux pots de fleurs sur la tombe que je chéris si c’était pour manger, j’espère que toi tu me demanderas pardon d’avoir pris ces fleurs que j’avais apportées avec tendresse à celle qui m’a quitté. Tu as vu les fleurs, moi j’y ai vu son âme. »

Écrit par : brunel | 08/09/2013

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