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26/05/2014

La gorge serrée et la tête haute

Va la France, va ma belle patrie, allez les Travailleurs ressaisissez vous. ne laissez pas que tout cela soit fait en votre nom....ne permettez pas, ......ne permettez pas que la France soit autre chose que ce qu'elle est dans le cœur du monde entier!

http://www.dailymotion.com/video/x1wq06x_conference-de-pr...

Bien entendu, je dirais en premier lieu, ressaisissez vous, députés et élus de ce qui devrait être du "bloc de Gauche". Ceci, afin d'offrir de réelles perspectives.

https://soundcloud.com/radio-de-gauche/ecoquerel-sur-frin...

Commentaires

Moi président… le Front national gagne les européennes. François ne l’a pas dit, mais il a tout fait pour qu’il en soit ainsi. Tous les ingrédients étaient réunis pour offrir une voie royale aux Frontistes. Crise identitaire en Europe, crise économique, impôts, crise de confiance, fausses promesses, annonce incongrue d’un retournement de conjoncture, et donc de baisse du chômage, ponctué par de belles phrases suivies… de rien. Et un discours après les européennes navrant de platitude qui annonce qu’on suivra la même ligne.
Pour le succès du vote FN, il faudra réfléchir s’il s’agit d’un vote de rejet de la vie politique en France, d’un rejet de l’Europe, d’un mécontentement dans la prolongation des municipales, ou d’un vote d’adhésion, ce qui serait plus grave. Toujours est-il que le Parti socialiste a perdu sa base populaire. 8 % des ouvriers ont voté pour lui, 48 % pour le Front national, si j’ai bien entendu. Mais il n’est pas le seul parti à devoir s’interroger. Comme les partis ne sont pas les seuls à devoir se remuer les méninges. Chacun d’entre nous doit regarder autour de soi et ouvrir grands les yeux, car là aussi c’était prévisible. Tout au moins sur notre ville.
M. Le Hyaric, qui paraissait bien jeune sur les affiches, tenait avant le 25 mai le jour du marché, devant l’église, un « meeting » pour exhorter à ne pas s’abstenir de voter aux européennes devant une assistance composée de sympathisants bien assis et de quelques représentants du conseil municipal, et un badaud ! Enfin deux puisqu’il y avait moi… C’est dire ce qui allait se passer le jour du vote.
Et maintenant ?
Maintenant, un parti gouvernemental à un niveau jamais vu, en bas bien sûr, et qui a perdu ses alliés, un premier ministre qu’on dit énergique mais qui ne pourra s’exprimer autrement qu’en appliquant la même politique, un parti divisé, une affaire récente qui a joué avant…
… qu’une opposition implose du fait d’une affaire Bygmalion peu reluisante, après une victoire huit semaines avant aux municipales, du fait aussi de règlements de comptes internes en l’absence de l’ancien chef de l’État dont on se demande s’il pourra se représenter, lui qui n’aurait pas été au courant des dépenses engagées pour sa campagne ! A qui veut-on faire croire cela comme on voudrait aussi faire avaler que seul son parti a procédé ainsi. Mais nous avons la mémoire courte et les rangs des élus sont pleins « d’affaires oubliées », alors d’ici là…
Ouvrir grands les yeux sur notre ville cela veut dire être attentif au parti politique en pointe, mais cela veut aussi dire ne pas laisser s’installer une ville sans lois comme on peut le constater en voyant chaque jour des scooters frôler les passants sur les trottoirs, emprunter les sens interdits en enfilade, franchir volontairement les feux aux rouges sur la RD5, faire de la mécanique sur les trottoirs certains dimanche comme le relatait « le Parisien » et comme on peut maintenant le constater rue Georges-Martin et rue Anselme-Rondenay, trouver des couches de bébés sur ses fleurs, envahir les cours de détritus, faire des dépôts sauvages, déposer ses ordures sur les bouches d’égout ou chez les voisins - eh oui -, laisser les piétons circuler sur la chaussée et les voitures sur les trottoirs, accepter que les automobiles des voisins soient garées chez soi la nuit pour éviter les vols et les dégradations, balayer chaque jour son trottoir car en raison du stationnement les camions municipaux ne peuvent procéder à son nettoyage. Et que l’on se préoccupe peu des quartiers anciens, notamment pavillonnaires – aïe, aïe, on se découvre - dont l’état empire malgré des cris d’alerte aux conseils de quartiers dont on se demande s’ils existent encore. On en a pourtant parlé de la démocratie locale.
Ce qui vient d’être dit dans ce dernier paragraphe est aussi une conséquence… et hélas une cause.

Cela veut dire aussi maîtriser la démographie locale, l'urbanisme afin de laisser respirer le citoyen qui naîtra et celui qui vit dans la cité, créer des espaces verts et surtout ne pas détruire ceux qui existent (pensons au parc du Coteau bien sûr).

Et cette fête du Lilas qui s’annonce est-elle dédiée à tous ? Jazz, musique classique, que nenni, depuis longtemps. Populaire, oui, mais tous font un peuple.

Écrit par : brunel | 28/05/2014

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