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04/05/2015

Commerce de proximité: Et Vitry? Qu'envisage notre ville? laisser faire ou agir?

Quelle réflexion et quelle action au sein de notre ville afin de veiller au maintien et au développement des commerces et artisanats de proximité?

Après la fermeture d'une librairie (Librairie LENFANT , en retrait sur la place du marché) et demain..., la question est posée dans notre vile comme dans de nombreuses autres communes.

Le droit de préemption est un outil, à ne pas négliger pour certaines activités sensibles comme les librairies ou certains commerces d'alimentation par exemple.

 

http://www.leparisien.fr/ablon-sur-seine-94480/comment-le...

Ne négligeons pas les questions comme celles du stationnement temporaire pour la clientèle. Ne sous estimons pas les marges de responsabilité entre les mains des propriétaires, particulièrement les organismes de logements sociaux qui disposent de locaux qui ne sont pas toujours gérés de manière dynamique et adaptée.

Sur la dalle Robespierre, la SEMISE dispose de bureaux inutilisés depuis des années et des années.... Au fait à qui appartient la boutique utilisées par le maire sortant lors des dernières municipales et par les conseillers départementaux élus dans le canton Sud, lors des dernières élections départementales?

 

 

Faudra t il attendre les élections régionales pour que cette vitrine soit utilisée?

De même, une politique de soutien aux activités coopératives contribuerait à l'animation des quartiers et des rues mais aussi aux services de proximité.

 

A VITRY, il faut reconnaitre le caractère intéressant de ce qui a été fait avec la dynamique engagée autour du concept de la "Via Bella" sur le RD 5 ( ex RN 305) , dans le secteur Boulevard de Stalingrad Concorde. Le PLU a identifié des "linéaires" commerciaux. Cela suffira  t il? Certainement pas.

Ces principes seront ils appliqués au sein de la ZAC Rouget de LISLE?

La question est déjà posée dans le quartier de l'ANRU "BALZAC". L'équipement commercial et l'animation des rues y est clairement posée par des résidents. Lors des élections municipales cette question avait été largement exprimée.

La problématique est posée dans de nombreux quartiers. Il ne faut pas attendre des opérations d'urbanisme d'ampleur...

Au demeurant, l’articulation entre enseignes motrices et petits commerces est certainement à rechercher au sein de la ville, afin que celle ci ne soit pas constitués de centres commerciaux "fermés" disséminés aux extrémités de la ville.

La ville doit être  animée de rues et quartiers commerçants où il fait bon marcher mais aussi stationner si besoin. A ce propos, à quand une signalisation sérieuse des parkings publics. Que ce soient les parking Robespierre ou du marché, il faut être "expert" pour les localiser.... Je l'ai tant de fois évoqué lors du denier mandat municipal...

 

Prix des locaux, accessibilité et stationnement limité dans le temps, accompagnement des créations d'activités diversifiées, dans le commerce et dans l'artisanat sont des axes d'attention pour les collectivités locales.

 

Commentaires

Il me revient en mémoire que quand, dans les conseils de quartier, on évoquait les commerces de proximité, c’était poser la question qu’il ne fallait pas. On n’y pouvait rien, alors que des intervenants parlaient des incitations à s’installer.
Cela s’est fait dans d’autres communes quoiqu’on puisse nous rétorquer que la clientèle n’est pas la même. Les centres commerciaux avec des commerces leaders (les grandes marques) ont été réimplantés en centre ville ; sont venus alors se greffer les boucheries, les poissonniers, et autres… petites boutiques.
On pourrait en parler lorsque M. le Maire dialoguera avec les Vitriots du quartier Sud-Ardoines quand la date en sera fixée, et sur des éléments un peu plus sérieux que ceux qui figurent sur le site de la ville et qui servent de prétexte pour signer la pétition concernant les dotations. Et pour le lieu de la rencontre, il serait bienvenu de le mettre aussi dans les quartiers pavillonnaires, pour une fois. Il existe de petites places accueillantes.
Nous pourrions lui parler de la Semise avec le rapport accablant la concernant, de l’augmentation des impôts locaux qui sont déjà phagocytés par celle-ci, de l’ouverture partielle de la collecte pneumatique en 2016 au lieu de 2014 , le complet en 2019, de son coût à près de 37 millions d’euros. Contrat pasé avec une entreprise qui a maille à partir avec la justice espagnole.
Lui dire aussi que lors du discours d’intronisation du président de la Casa, on a entendu « qu’on veillerait à éviter la gentrification ». Je ne sais si l’on parlait de Vitry, car la mairie serait alors une forteresse d’où l’on ne sort pas. Et des élus de terrain bien bureaucratisés. C’est bien le reproche premier à faire. Etre au contact des composantes de la ville, tous les citoyens, est un devoir.
Qui n’a pas vu l’appauvrissement des populations de la commune, les pauvres gens venus d’ailleurs qui circulent sur un vélo avec une « petite remorque » derrière, notamment dans les rues avoisinantes de l’ancien centre ville déserté par les commerces traditionnels.
La ville semble, d’après les propos entendus, partagée en deux catégories : les riches et les pauvres. Les classes moyennes n’existent plus, cela est confirmé lors des conseils de quartier qui ont lieu de moins en moins souvent. Celles-ci sous devenues sous-citoyennes avec un « droit » primordial : payer leurs impôts.
Nous pourrions exprimer que la ville n’est plus une entité, mais qu’elle est composée de quartiers, quelquefois de micro-quartiers opposés socialement.
Dans les rues ouvertes par exemple à l’ancienne cité Balzac, qui semble n’être que la préoccupation majeure au conseil de quartier, il n’y a aucune circulation vers les lieux proches, comme si l’ouverture n’avait pas pu faire sortir les habitants hors des appartements. Il faudrait aussi des commerces bien entendu, une logique, et puisqu’on semble rester entre soi. Quand des activités ont lieu, aucune publicité n’est faite pour inviter ou faire participer les riverains.
On pourrait aussi demander à M. le Maire d’initier une campagne de sécurité routière communale, car un nouvel individu inquiétant est venu accentuer un peu plus la bonne circulation sur les voies publiques : le piéton qui traverse sans crier gare, jeune souvent mais pas seulement, casque sur les oreilles ou téléphone à l’écoute, celui qui ne se dérange et occupe la route, celui qui ne se gêne pas pour passer au feu vert, quand il ne joue pas au nouveau jeu à la mode, frôler les voitures comme le toréador esquive le taureau. Le tout avec des véhicules qui franchissent délibérément les carrefours les plus dangereux au rouge, l’automobile garée à l’angle des intersections, les scooters sur les trottoirs ou roue avant en l’air, les vélos dans les sens interdits non autorisés ou sur les trottoirs sans piste cyclable. Surveillez les trottoirs.
Pour revenir à la composante communale, il n’est pas utile de nous rabâcher le vivre ensemble, la mixité sociale, quand on exclut tout ou partie de la population, quand le communautarisme gagne le droit de s’imposer, quand dans les réunions on cite perpétuellement telle ou telle ville - critiquable certes pour les logements sociaux -, comme la guerre entre cités grecques de l’antiquité, quand se déplacer à pied aussi est stressant car certaines zones au centre sont insécures. Et puisque maintenant les libraires disparaissent…
Pour en terminer, c’est sans honte que je n’ai pas voté aux départementales, le risque n’était pas grand sur le secteur sud, malgré la surprise du premier tour, avec ce mode de scrutin. Refuser la dramaturgie du premier tour pour le rassemblement de la gauche au second tour. On aurait aimé un peu plus d’humilité, de la part des élus du département sur la photo parue sur le site vitriot, compte tenu des 64 % de l’abstention.

Écrit par : brunel | 17/05/2015

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