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15/11/2009

conseil municipal du mercredi 18 novembre

Quelle insertion des logements sociaux au sein de la rue Antoine Marie COLIN

Le 10 novembre dernier, lors de la commission "aménagement Affaire économique et logement", de nombreux échanges de qualité ont eu lieu.

Au conseil municipal du 18 novembre prochain, sont prévues les question N° 11, 12 et 13 relatives

  • question 11 une garantie communale à la SA d'HLM Immobilière 3F pour des emprunts en vue d'une opération de construction de 34 logements au 39/41 rue Antoine Marie Colin
  • question 12 convention afférente à ladite garantie
  • question 13 participation d'un montant de 160 000  Euros au dépassement de la charge foncière de référence dans le cadre de la construction desdits logements et convention y afférent.

En commission,

  • le principe de la construction de logements sociaux à cette adresse a été apporouvé,
  • le principe d'une percement entre la rue Antoine Marie Colin et l'impasse St germain a été jugé positif,
  • Par contre des doutes et réserves très fortes ont été émises, par des membres de la commission, à l'égard du choix architectural retenu pour une rue qui a été signalée comme remarquable dans une étude récente menée par la ville .

"L'identité de notre ville" mérite que des traces du passé ne soient pas écrasées par une architecture de cubes succédants aux barres et tours....

Des réalisations passées rue du Génie ou rue paul GAUGUIN ont marqué positivement l'insertion de qualité de logements sociaux au sein de quartiers pavillonnaires.

Pourquoi ici oublier ces expériences réussies.

En l'espèce il conviendrait retravailler la façade du projet pour mieux harmoniser les volumes à ceux déjà existants dans cette rue qui est relativement unique dans sa structuration.

je mets ci dessous en ligne quelques photos de documents et du site, qui mieux que des propos souligneront que construire en façade des cubes massifs, selon une architecture moderne en continuité de l'alignement d'une rue de "centre bourg" du 19 ème siècle, n'est pas le plus approprié.

Une étude réalisée par le Conseil en Architecture et Urbanisme du Val de marne (CAUE 94) avait précisé que la rue Antoine Marie COLIN , dans la portion concernée par le présent projet, est "le dernier témoignage relativement homogènede ce que fut le Vitry du 19ème siècle".

 la rue antoine marie colin, un des derniers alignements du 19ème

voici un plan du centre ville à cette époque, au centre on distingue la rue orientée vers le sud (verticalement)

Se répérer avec la tache bleu en bas à droite, qui est l'emplacement du bassin de ce qui sera bien plus tard le futur parc joloit curie et la tache foncée en haut à gauche qui est l'Eglise St Germain.....

La dernière photo montre la rue orientée horizontalement.

la rue elle même présente un alignement et des volumes bien particuliers en façade

le permis de construire, prévoit, en façade, des cubes qui tranchent complètement avec l'alignement et son homogénéité 
l'objectif souhaité, de mon point de vue, serait de conserver l'esprit et le volume des façades actuelles. Cela ne remettrait pas en cause la modernité du projet en arrière et vers le passage St germain.
Les expérience passées dans certains quartiers pavillonnaires montrent qu'il n'est pas inexorable de ne faire que des cubes après avoir réalisé des tours et des barres....
pour mémoire dans la rue du génie avaient été réalisé un programe s'intégrant parfaitement dans le bati environant
Bien entendu, l'innovation architecturale ne doit pas être refusée. Vitry y a contribué, y contribue, pas toujours de manière heureuse. En l'espèce, il s'agit de  veiller à conserver une homogénéité "remarquée" par l'étude précitée. Ce n'est pas à la ville de favoriser un geste architectural qui délibérément ignore l'environnement urbain immédiat!

14/11/2009

Régionales 2010, cela discute

  

LE POINT DE VUE DU PARTI DE GAUCHE SUR LA REUNION DU 10 NOVEMBRE

La réunion du 10 novembre, qui se déroulait à notre siège, constituait la 6 ème

rencontre du groupe de travail qui rassemble, depuis le 28 septembre, les Alternatifs, la FASE, le FSQP, Gauche Unitaire,

le M’PEP, le NPA, le PCF, le PCOF, le Parti de Gauche et République et Socialisme.

Il est utile de rappeler à quel stade de discussion s'inscrivait cette réunion. Le 28 octobre dernier, les

formations du Front de Gauche ont proposé à l'ensemble du groupe de travail un texte présentant les

points stratégiques essentiels à partir desquels nous pensions possible de conclure un accord

national. Nous avions conçu cette proposition non seulement à partir des positions des formations

du Front de Gauche, mais également en tenant compte le plus possible des points de vue et

arguments exprimés par l'ensemble des organisations participant déjà au groupe de travail lors des

trois premières réunions.

A des degrés divers, ce texte a été reçu favorablement par toutes les organisations présentes ce jour

là, bien que certaines délégations nous aient dit devoir consulter leurs instances pour apporter une

réponse plus affirmée. Nos camarades du NPA ont notamment expliqué que c'était leur CPN du 7 et

8 novembre qui jouerait ce rôle. Nous avons donc décidé de reporter la réunion sur le cadre

stratégique au 10 novembre. Cette date constituait donc un rendez-vous important et concernait en

réalité des points dont nous discutons maintenant depuis les 5 dernières réunions.

Depuis le début de ces discussions, nous avons considérablement avancé. Le Parti de Gauche a

d’ailleurs rappelé mercredi que nous avions réussi à régler quasiment tous les points stratégiques

qui faisaient débat entre nous, y compris ceux que les « observateurs » annonçaient

infranchissables.

Il parait nécessaire de rappeler ces acquis communs :

·Des listes autonomes du PS et des Verts au premier tour, principe renforcé depuis le vote du

CN du PCF ; les premières conférences régionales du PCF vont quasiment toutes dans ce

sens, confirmant ainsi la dynamique en cours ;

·L’accord sur les trois objectifs indissociables de la campagne : changer la donne à gauche,

battre la droite, rassembler une majorité sur un programme de transformation ;

·L’engagement à une fusion démocratique de notre liste avec le PS et les Verts au 2ème tour

pour battre la droite, en excluant toute présence du Modem.

Il ne reste donc qu’un dernier point pour parvenir à un accord : s’entendre sur la volonté de

participer aux exécutifs dès lors que trois conditions sont remplies : la possibilité de mettre en

oeuvre les points essentiels de notre programme, le rapport de force permettant effectivement de les

appliquer et l’exclusion de toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de

droite.

Ces quatre points composent la proposition du Front de Gauche à l’ensemble du groupe de travail.

Plusieurs mouvements ont confirmé hier soir se reconnaître sur la globalité de ce texte. Certains,

notamment la FASE et les Alternatifs, précisant bien qu'il faudrait vérifier, sur la base de cette

entente stratégique, que nous soyons d'accord sur les points essentiels du programme sur lesquels se

jouerait notre place dans les exécutifs. La question des modalités d'application du rassemblement et

de la campagne (notamment le nom de l'alliance et les lieux commun de prises de décision) est

également à affiner. La possibilité de nous accorder rapidement avec de nombreux mouvements

présents hier est déjà une bonne nouvelle car elle est la promesse de l’élargissement de l’unité de

l’Autre Gauche engagée lors des élections européennes.

Reste évidemment l’alliance que nous continuons à souhaiter avec le NPA. Sa délégation, menée

par Olivier Besancenot et Pierre-François Grond, a proposé les amendements issus de son CPN du

week-end dernier. La plupart ne changeaient pas la nature du texte du 28 octobre et d’autres

introduisaient des propositions programmatiques. Un seul pose en réalité une véritable difficulté. Le

débat de plus de 3 heures s'est donc centré sur lui. Il indique en effet un point de blocage stratégique

qui, s’il n'est pas résolu, ne peut nous permettre de mener une campagne suffisamment homogène

pour être efficace et espérer atteindre les objectifs que, par contre, nul n'a demandé de modifier.

Il s’agit de la phrase qui, au sujet des exécutifs, en plus des trois conditions déjà énoncées,

dit : "

Cela ne sera pas possible dans le cadre d'exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou

Europe Ecologie qui mènent des politiques d'adaptation au libéralisme".

Au cours des échanges

sur cette question est apparu rapidement que le problème n'était pas de conditionner la

participation à la gestion des régions au refus "des politiques d'adaptation au libéralisme", ce dont

chacun convient. La raison d’être de cet amendement tient donc dans la première moitié de la

phrase : il s'agit d’imposer en réalité, quelque soient les conditions mises, le refus à l’avance de

participer a la gestion d'une région dès lors que notre alliance n'aurait pas, à elle seule, la majorité

absolue à gauche. Olivier Besancenot a d'ailleurs explicité à plusieurs reprises cet amendement, en

alléguant qu'il ne pouvait être question "d'une majorité de gestion avec le PS et les Verts".

Nous respectons cette position mais elle ne peut être celle de l’alliance large à laquelle nous

aspirons. Elle rend impossible à l'avance, dans quasiment toutes circonstances, l'ambition

majoritaire que nous fixons à notre projet et notre objectif commun de changer la donne a gauche

pour mettre en oeuvre les points essentiels de notre programme. Même si elle est de taille, nous

espérons sincèrement que cette objection puisse être traitée. Nous observons d’ailleurs que dans

certaines régions où les discussions ont lieu, le NPA n’exige pas un amendement de cette nature.

Mais à ce stade, nous ne pouvons faire semblant d’ignorer que cette position ne nous permet pas

de mener une campagne nationale ensemble.

Depuis deux mois, nous avons pris le temps de discuter de tous les points stratégiques qui

nécessitent un accord entre nous pour faire campagne. Nous avons respecté le calendrier que nous

avait indiqué à l'avance chaque parti (dont le CN du PCF puis le CPN du NPA). D'ici début

décembre, un certain nombre d’entre eux vont continuer à avoir des consultations de leurs militants

dont les Alternatifs, le PCF, le FSQP et le NPA.

Aujourd'hui, nous estimons qu'il est temps d'aller plus avant sur les conditions concrètes qui

permettraient un accord national à partir des axes stratégiques décrits dans ce texte, dont nous

espérons qu'il devienne le cadre commun du rassemblement de toute la gauche de transformation.

Nous ne pouvons ignorer que d’autres sont déjà en campagne pendant que nous prolongeons un

feuilleton qui n’est pas à la hauteur de la situation. Nous restons persuadés qu’en travaillant sur les

principaux points du programme qui conditionneraient notre participation aux exécutifs, nous

pourrions déboucher sur un accord qui conviendrait à tout le monde. Il nous engagerait en effet à

gérer les régions à la condition de pouvoir y mener la politique que nous présenterions aux suffrages

de nos concitoyens. C’est en dernière instance la seule chose qui importe à ceux qui souffrent

aujourd’hui de la crise du capitalisme. Or tout démontre, y compris les propositions

programmatiques faites par le NPA dans leur texte, que déterminer ensemble une série de mesures

phares ne constituerait pas une difficulté insurmontable.

L'unité de tous ceux qui n'ont pas renoncé à la transformation sociale et écologique est en effet

décisive pour la population et pour l'avenir de la gauche dans notre pays mais elle doit se réaliser

sur une stratégie qui la rend utile. C'est en conscience et responsabilité de cette nécessité que les

formations du Front de Gauche vont proposer dès la semaine prochaine aux membres du groupe de

travail qui se reconnaissent dans la stratégie contenue dans la déclaration du 28 octobre, de

poursuivre la réflexion, notamment sur les questions programmatiques. Le Parti de Gauche

poursuivra le même type de démarche dans les régions avec, là aussi, tous les mouvements qui le

souhaitent. Cette construction est ouverte et restera ouverte à tous tant que nécessaire.

 

11/11/2009

"les grosses ficelles du "débat" sur l'identité nationale"

ci dessous une mise au point qu'il me parait utile de diffuser...

http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/959--les-...

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon
Député européen - Président du Parti de Gauche

En déplacement au Panama pour le Parlement européen, je viens de découvrir avec stupéfaction que le site internet du débat sur l'identité nationale a publié sans mon accord un texte extrait de mon blog dans sa rubrique « ils s'expriment ». (lien vers la page : http://www.debatidentitenationale.fr/ils-s-expriment/ )

Je n'ai pourtant jamais été sollicité pour cela et n'ai jamais souhaité apparaître sur le site concerné.

Je refuse que mon nom et celui du Parti de Gauche, qui est aussi mentionné, puissent être ainsi enrôlés au service de la communication gouvernementale.

L'utilisation sans mon accord d'un extrait tronqué de mon blog en dit long sur le type de débat organisé par le gouvernement.

J'ai demandé au cabinet d'Eric Besson de retirer immédiatement ce texte et toute mention de mon nom et du Parti de Gauche de ce site. Je n'ai reçu pour l'instant aucune réponse, ce qui là encore en dit long sur le débat à sens unique qu'organise le gouvernement.