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29/09/2010

ARTE: la vie dans la ville, mal citée par un titre

Et oui j'ai regardé "ARTE" ce mercredi soir.

"Femmes: pourquoi tant de haine?", le titre annonçait un reportage qui, en définitive, n'explique pas. Il n'évoque même pas un début d'explication!

Incontestablement, "la cité du mâle" contribuera à la stygmatisation de quartiers et d'une ville de plus de 80 000 habitants. Il n'est pas possible de s'y habituer et d'être résigné.

Le témoignage finale d'un adulte de 32 ans, apporte un regard intéressant, plein de tendresse et éclairant sur des propos certes d'une grande violence.

Quant à ceux qui ont témoigné, à visage découvert, leur discours est bien interpellant mais pourquoi donc avoir voulu ainsi globaliser sous des titres accrocheurs. Je ne vais pas demander des précisions complémentaires sur leur vie. Le voyeurisme à des limites qui ont déjà été franchies, sans que l'analyse n'ait débuté.

"Bien entendu ", le reportage n'évoque  absolument pas l'attention quotidienne menée par des parents, des voisins, des frères et soeurs pour éduquer et vivre ensemble dans le respect et la connaissance, malgré des conditions sociales parfois très précaires.

Enfin, ce documentaire n'évoque absolument pas le travail effectué par des services publics qui oeuvrent au quotidien pour créer du lien social, libérer des pesanteurs, de l'ignorance et des discriminations.
Il est particulièrement bien dommage que rien ne soit dit sur le travail remarquable qui est effectué dans les collèges et lycées de la ville. Certaines actions particulirement exemplaires auraient pu être évoquées. De même aurait pu être indiquée l'action d'associations qui oeuvrent au quotidien pour que garçons et filles se cotoienet et se respectent.

En tout cas, cela me confirme que les titres bien frappés sont là pour faire sensation....

 

19/08/2010

tribune pour le mensuel de septembre 2010

NON , NON et SOIT, SOIT,

 Non et non : Non à ce gouvernement qui distille la xénophobie, qui réalise une «chasse aux tsiganes» et des amalgames éhontés pour rechercher des « boucs émissaires » à son incapacité d’agir dans le respect des libertés et de la justice sociale. L’Europe proclame la libre circulation mais n’en crée pas les conditions sociales apaisées et n’agit pas efficacement pour le développement du Sud Est Européen.  Des républicains de droite n’hésitent plus à exprimer leurs oppositions. Le samedi 4 septembre sera un rendez vous essentiel de protestation républicaine.

Non à la présente réforme des retraites. Il est possible de faire reculer, sans attendre les nécessaires prochaines échéances électorales. Après le succès de la mobilisation du 24 juin, le 7 septembre sera une étape décisive. Une mobilisation massive, dans la rue, comptera!

Et maintenant «soit et soit » : Etre adjoint au maire de VITRY, n’interdit pas, au conseiller municipal de VITRY, que je suis avant tout, d’exiger que les choix pour notre ville, soient mieux travaillés par  le conseil général et le conseil régional en concertation avec notre ville,  .
Les modalités de clôture du lycée CHERIOUX sont « l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire » !

Soit la clôture du lycée se faisait en respectant le trajet emprunté par plus de 75 % des Collégiens, soit cette clôture oblige les collégiens à allonger leur parcours et surtout à passer sur un trajet moins adapté. Les parents d’élèves, membres du conseil d’administration du collège, des enseignants et la commune ont demandé qu’une phase transitoire préservant le tracé actuel soit convenue afin de permettre l’étude et la réalisation d’une solution adaptée et de compromis. Le conseil régional et le conseil général passent en force en réalisant des équipements qui ne tiennent pas compte des préoccupations exprimées. Cela augure mal de l’aménagement « concerté » du domaine de CHERIOUX., propriété du Département.

 

21/04/2010

prévention au lieu d'agitation....au sein de l'éducation nationale

La mobilisation d'enseignants et parents d'élèves du collège Monod, m'a conduit à adreser une lettre à l'intention du Recteur.

Pour l'essentiel, je suis particulièrement préoccupé de constater que l'éducation nationale mégote pour quelques "heures".

Les choix budgétaires de l'ETAT condamnent l'éducation nationale.

Celle ci n'est pas en mesure de répondre aux besoins exprimés en terme de vie scolaire (surveillance et animation au sein des collèges) ou en faveur de dispositifs qui ont fait leur preuve comme le SAS du collège MONOD de VITRY.

Au lieu de répondre de manière pragmatique, "l'agité de l'Elysée", gesticule sur des questions comme le maintien des allocations familiales ou l'implantation d'un bureau, pour un policier, au sein d'établissements.

Si au moins nous pouvions décider de supprimer les allocations dont bénéficie cet élu turbulent et provocateur!

Les rencontres organisées par le ministre de l'éducation nationale ont été une opération de communication affligeante.

A titre d'exemple 4 des mesures annoncées:
1) L'éducation nationale en est à evoquer une évaluation plus fine et régulière des violences alors même que les Recteurs ne comptabilisent pas les exclusions temporaires de moins de 8 jours au sein des collèges. Communication de ce chifre a été demandée en groupe de travail du CLSPD de la ville..

2) Il a été évoqué une formation des enseignants "à la gestion des conflits" alors même que les IUFM sont supprimés.

3) Un doublement des "équipes mobiles de sécurités" est annoncé alors mêmes qu'elles sont d'une inéfficacité totale en terme de prévention et de réaction dans l'instant imédiat. Seuls des surveillants et Conseillers Principaux d'Education,à demeure, sont efficaces.

4) La mise en place dans 100 établissements de "préfets des études" est grotesque alors même que les créations de postes de Conseillers Principaux d'Education sont refusées.

La cinquième mesure relative aux allocations familiales a déjà été commentée.

Quant à l'obligation de se lever et de "vouvoyer" l'élève et le professeur, elle est sympathique. Il est vrai que le chef de l'Etat est bien placé pour convier chacun à respecter cette règle de courtoisie. Une certaine visite du salon de l'agriculture a été édifiante, depuis la célèbre formule "Casses toi pauvre C..." utilisée par le plus haut magistrat de l'Etat.