21/12/2013
L'exigence de prise en compte des préoccupations des locataires. Le dialogue est à construire. C'est cela aussi la République que nous devons construire.
Vous m'avez entendu à plusieurs reprise évoquer l'exigence d'une attention municipale à la réalité de certaines citées. Alors un coup d'œil à un point de situation précis:
08:09 Publié dans logement | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2013
Dans les résidences de logements sociaux: être à l'écoute des locataires et de leurs associations.
L'habitat collectif lieu d'une possible expression démocratique.
Un immeuble c'est parfois plus de population que dans une petite commune de notre pays!
Habitat collectif privé ou social des problématiques qui ne sont pas complètement éloignées
La gestion des résidences en co propriété doit faire l'objet d'une attention particulière car l'animation d'un conseil syndical participe à l'animation du quotidien. Les animateurs de ces conseils syndicaux doivent faire l'objet d'une attention et d'une écoute particulière.
La gestion des résidences de logement sociale doit être une priorité.
Doit être une priorité, l'écoute des locataires, pour l'entretien courants, la programmation des travaux, la gestion des espaces collectifs notamment.
Je vous signale à nouveau le blog de l'association du colonel Fabien:
http://adlrcf.canalblog.com/archives/2013/11/16/28444327....
Les questions que cette association pose me paraissent exemplaires. La commune est doublement interpellée. D'abord parce qu'elle est l'actionnaire principale de la SEMISE ( société d'économie mixte ) mais également au motif que la gestion des espaces collectif est un très gros souci. L'usage des espaces collectifs par personnes extérieures à la cité doit être analysé et les exigences des locataires doivent être entendues.
Espace résidentiel, espace public: cela fait des années que le problème est posé. Les habitants doivent être écoutés!
Si des espaces collectifs doivent être éventuellement municipalisés, en accord avec les locataires, il faudrait alors que les choses soient clairement étudiées et que les incidences financières soient mises complètement sur la table.
Nous ne comptons plus des espaces utilisés par vous et moi, propriétés de tel ou tel bailleurs, pour lesquels les locataires sont par exemple sollicités indirectement au titre de taxes foncières et dont les charges d'entretien sont répercutées dans le budget du bailleur.
Il ne s'agit pas de tout cloisonner. il convient de clarifier et d'obtenir que le cadre de vie et que l'entretien des espaces collectif soit assuré pour que le cadre de vie soit apprécié , y compris au pieds de son logement.
A travers la question de la collecte pneumatique des ordures ménagère ce débat reviendra. Dès lors que les bornes pourraient se trouver parfois jusqu'à à 50 m du bas d'une cage d'escalier, le trouble existe également. C'est loin 50 m particulièrement quand on est de mobilité réduite.
La encore il faut débattre clairement.
Je n'ai pas prétention à donner une réponse unique . Mais, il y a urgence.
08:00 Publié dans conseils de quartier, coup de griffe, écologie environnement, logement, reunions de quartiers | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2013
SEMISE et Rénovation Urbaine, retour sur le conseil municipal du mercredi 9 octobre 2013: le périmètre d'une éventuelle nouvelle opération de renouvellement urbain
Voici le texte qui a servi de support à mon intervention.
Intervention de Bertrand Potier, Adjoint au Maire
au Conseil Municipal du mercredi 9 octobre 2013
relative à la question n° 6 : autorisation de M. le Maire de signer le marché d’études de renouvellement urbain sur les secteurs centre ville - Robespierre et Grand Ensemble Ouest
Monsieur le Maire,
Cher(es) collègues,
Quelques-unes des observations que j’ai exprimées en commission municipale et que je vais formuler ce soir ne vont pas vous surprendre.
En effet, indirectement, cette question a été en partie évoquée à propos du contrat de développement territorial (le CDT) que vous avez signé en mai, M. le Maire, avec le Préfet.
Ce document évoquait dans une fiche-action la perspective d’une opération de renouvellement urbain sur les périmètres évoqués ce soir. J’avais déjà évoqué cette question sous l’angle du périmètre.
Sur le CDT, j’avais regretté que l’emploi soit absent de ce contrat qui prétendait contribuer au développement du territoire. J’avais souligné que l’Etat ne s’engageait pas en faveur de la formation et de l’emploi.
Les récents articles de presse (Le Monde et le Parisien) dénoncent le manque de conseillers de Pôle-Emploi sur notre ville. Cette question est une des illustrations des carences du Contrat de Développement Territorial. Elle est également, avec l’exigence républicaine d’éducation nationale, au cœur de toute opération de rénovation Urbaine qui serait digne de ce nom.
Ce soir ayons à l’esprit que nous allons lancer des études pour un montant de 260 000€ HT soit 310 960€ TTC….
· Dans un premier temps, j’évoquerai donc l’étude et son périmètre.
· Dans un second temps je souhaite que nous nous arrêtions sur la notion de rénovation urbaine.
· enfin, j’aborderai le choix de la commission d’appels d’offres qu’il nous est demandé de ratifier.
Sur la question du périmètre, il est rappelé que c’est l’implantation de la future station de métro en centre ville qui invite particulièrement à restructurer les quartiers concernés.
Je ne m’étendrai pas longtemps sur le parc du Côteau, premier impacté par la construction de la station. Ce sont 5000 m2 situés en bord de l’avenue Robespierre qui vont perdre leur caractère végétal si notre ville ne revoit pas les règles concédées dans le PLU.
Je n’aurai de cesse de contester l’abandon de ce secteur à une minéralisation préoccupante pour l’équilibre du centre ville. Je suis heureux de constater que des voix s’expriment en ce sens, y compris au sein du Bureau Municipal.
Sur le périmètre de réflexion d’une rénovation urbaine, il est regrettable que l’habitat social du square de l’Horloge, de la rue Germain Defresne et de la rue du Général de Gaulle, au nord de l’avenue Henri Barbusse, ne soit pas intégré au périmètre. Au demeurant, le traitement de cette avenue Henri Barbusse, priorité parmi les priorités, n’est pas cité. S’intéresser au secteur de la dalle Robespierre est une nécessité mais oublier le quartier périphérique que je viens de signaler serait une erreur.
Je n’anticiperai pas les réflexions et propositions de l’audit. Sur la structuration de la dalle Robespierre, il y a bien urgence d’une réflexion globale pour une action immédiate et d’avenir. Nul doute, il faut bien rêver, que l’audit suggérera une végétalisation des surfaces et des verticalités.
L’audit devra en tout cas se poser la question de la gestion des différents espaces. Fondamentalement, il importera de bien distinguer ce qui devrait être de la responsabilité de la commune et non plus des bailleurs sociaux.
Sur le plan de l’équipement commercial et de l’attractivité du site, combien de fois avons-nous dit dans cette enceinte, que la simple signalisation des 3 cinémas et du parking public devait être revues. Je ne m’attarderai pas sur les centaines de m2 de bureaux appartenant à la SEMISE, et non loués depuis le départ du centre des impôts. Quant à l’esthétique de la rue Audigeois, elle est hémiplégique. La rive droite de cette rue Audigeois est d’une minéralité totale. M. le Maire, vous qui étiez conseiller municipal dès 1971, cela doit vous rappeler des souvenirs !
Le second secteur désigné pour cette étude de rénovation urbaine est le Grand Ensemble Ouest / Commune de Paris. Pourquoi scinder ce quartier du Grand Ensemble Ouest en 2 parties qui ont, de fait, une communauté de circulation et de vie. Les secteurs Lucien Français / Commune de Paris constituent un axe qui a une communauté d’histoire et d’avenir.
Sur la notion même de rénovation urbaine, il faut s’entendre sur le contenu. Le système des démolitions / reconstructions doit faire l’objet d’une analyse complète. Il ne suffit pas de construire du neuf. Il faut que les constructions neuves comme les bâtiments anciens soit gérés et entretenus. Supprimer des logements en démolissant des immeubles ou des fractions d’immeubles, doit faire l’objet d’un examen prudent et certainement critique.
Au moment où le quartier va bénéficier d’une dynamique issue de transports modernes, nombreux seront les habitants qui souhaiteront légitimement rester sur place.
Un questionnement critique sur les démolitions / reconstructions devra également être mené pour la résidence de la rue Gabriel Péri. Elle est hors du périmètre d’études mais j’ai cru comprendre qu’elle était concernée par le même enjeu. Tout cela doit être débattu en Conseil.
Les travaux des bureaux d’études devront faire l’objet de restitution au fur et à mesure. Enfin, les réflexions devront être formalisées avec des scénarios alternatifs présentés aux élus et aux citoyens. Il doit finir le temps où seules sont présentées les décisions finales.
Enfin et pour conclure, il nous est proposé de vous autoriser, M. le Maire, de signer les marchés d’études.
En commission, il nous a été précisé que la SEMISE avait été retenue pour 2 lots sur 4. Certes, elle serait choisie en couple avec 2 autres bureaux d’études. Mais, comment croire qu’une étude de ce type sera menée avec suffisamment de recul alors même que l’observateur serait lui-même l’observé.
Je m’explique : la dalle Robespierre est, pour l’essentiel, gérée par la SEMISE. Comment ce bailleur peut-il lui-même s’observer sérieusement.
Nous n’avons pas réuni les conditions d’un regard pertinent alors même que de nombreux locataires de la SEMISE se plaignent d’un déficit de concertation.
J’ai noté qu’un nouveau directeur a été recruté. Mais, ne personnalisons pas les problématiques.
Vous le comprendrez, chers collègues, je ne voterai pas cette autorisation de signer ces marchés d’études, tels qu’ils sont ficelés.
07:12 Publié dans conseil municipal, conseils de quartier, Dossiers les enjeux pour la ville, logement | Lien permanent | Commentaires (0)