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Centre ville: le devenir du parc du coteau doit être garanti pleinement
Les réactions des uns et des autres me confirment que ce bloc notes est bien utile. Il contribue aux nécessaires débats.
La tenue de ce blog est exigeante. Je veille à être précis et explicatif.
Il peut m'arriver de faire des "loupés".
En l'espèce, je viens de constater que la note que j'ai publiée le 2 janvier dernier sur le PLU débatu en conseil municipal du 19 décembre dernier manquait de clarté. Précisément elle manquait de conclusion dans le paragraphe III) relatif au parc du Coteau.
Pour une plus grande clarté, je publie cet extrait remanié avec un complément nécessaire:
Le devenir du Parc du Coteau est posé dans le cadre du projet de PLU arrêté en conseil municipal du 19 décembre dernier. Les modifications envisagées sont inadaptées et n'apportent pas des garanties suffisantes pour l'avenir proche.
Ainsi, nous devons rappeler les règles qui étaient applicables dans le PLU de 2006 et nous arrêter ensuite sur les règles d’urbanisme qui seraient en vigueur sur la partie orientale du parc du Coteau, au bord de l'avenue Robespierre, si le projet retenu le 19 décembre dernier était maintenu après l'enquête publique qui devrait ce dérouler au premier semestre 2013. Le débat devrait également avoir lieu pendant l'enquête publique annoncée pour le "métro du Grand PARIS".
Ainsi le zonage du PLU de 2006 classait le "parc du coteau", dans sa totalité, en zone N (espace boisé classé). L'explication de cette classification sera rappelée ci dessous:
Le zonage du projet de PLU adopté le 19 décembre 2012 ne protège plus qu'une partie du parc et cette fois en Zone de "parc et jardins" beaucoup moins protectrice que la classification antérieure en "espace boisé classé". Enfin une surface importante du parc du coteau sort complètement de cette nouvelle zone N et se trouve classée en zone UB....
Ces modifications sont annoncées comme nécessaires pour accueillir le métro.
Cet équipement est demandé depuis des années, il est attendu même si les échéances se troublent. Cependant; la construction de cet équpement ne doit pas provoquer une disparition du cadre privilgié offert par le parc du Coteau. Celui ci est un joyau de notre ville. Il fait partie du patrimoine commun: patrimoine vert et historique.
Dans le cadre des réflexions de l'association Orbival avait été annoncé un scénario d'implantation d'une gare en souterrain sous la RD 5 ( avenue Robespierre). Cette gare devait se fondre dans le tissu urbain et être au service de la ville.
Avec la mise en forme du projet de métro par la « Société du Grand Paris », le choix a été fait de prévoir le chantier de construction de la gare de « Vitry Centre », sur la partie Est du Parc du centre ville, appelé « parc du Coteau ». Ce choix parait s’imposer afin de perturber le moins possible le centre ville pendant le chantier. Toutefois il ne doit pas avoir pour conséquence de mettre à bas, définitivement, la partie orientale du Parc par lui-même.
Ainsi, depuis 2006, l'ensemble du parc était classé en Zone N ("espace boisé classé") où sont interdites, de manière générale, toutes les occupations du sol, afin de ne pas porter atteinte au caractère d’espace vert du site.
Avec le projet arrêté le 19 décembre 2012, ce sont près de 5 000 m2 qui se retrouvent dans une zone UB.
Comme indiqué sur les cartes ci dessus, la zone déclassée de N à UB s'étend de l'avenue Robespierre jusqu'à l'ancien pigeonnier. Elle affecte l’espace de jeu attenant à ce batiment. Elle épargne quand même la "belle" et bien discrète « maison des cygnes " située au bas de la rue Edouard TREMBLAY.Cette maison est principalement reconnue par ses frises situées en haut de ses murs, au peids de la toiture. Ces frises représentantent des cygnes.
Or, cette zone UB, dans laquelle se trouverait la parc dans sa partie la plus à l'Est, autorise
- en son article 9 des emprises au sol de 55% des surfaces de terrain
- tenez vous bien....., en son article 10 des hauteurs de construction de 5 à 8 niveaux (R+4 à R+7)
- en son article 14 c’est un coefficient d’occupation des sols de 2,25 qui est possible. Ce qui correspond une densité majeure…Au demeurant, pour les constructions et installations nécessaires à un service public ou d’intérêt public le COS n’est pas réglementé…….
A noter que l'espace précité relève dans sa totalité, comme d’ailleurs l'ensemble du « parc du coteau » d’un périmètre de protection des monuments historique. Que pourront dire les "architectes du service des bâtiments de France" nécessairement consultés...
Clairement, soit nous sommes en présence d’un oubli…, soit au sens juridique du terme c’est une "erreur manifeste d’appréciation"…..
Et voici les éléments que j'avais oublié de préciser le 2 janvier dernier:
Bien entendu, il fallait faire évoluer le PLU pour autoriser, en sous sol, tous les travaux nécessaires pour la réalisation du chantier de construction d'une gare souterraine ( la ligne passera à 30 m en sous sol).
Cependant il fallait clairement imposer que ces travaux d'intérêt général soient réalisés en prévoyant qu'à leur issue , le site retrouve son caractère d'espace vert paysager. Cette exigence, qui est d'ailleurs un engagement oral de la Société du Grand Paris, doit être cadrée dans le PLU à venir.
Qaund les travaux seront fait qui de nous sera présent? Quelles garantie que les paroles annoncées soient réellement respectées.
Si la SGP imposait une autre sollution, il faudra que juridiquement cela soit justifié en droit et en opportunité au regard du site.
Deux exemples:
- quand le RER a été construit place de l'OPERA, le site a été respecté.
- Le même souci a prévalu pour la place de la Nation à PARIS;
- Les exemples peuvnet être multipliés. Un métro peut se construire sans défigurer un site. Que vitry doive évoluer, personne ne le conteste. Doit elle pour autan abandonner ce qui pourrait notamment un peu de charne!
Le métro à VITRY: oui! Mais, il doit respecter l'avenir du "parc du coteau"!
Le cadre réglementaire doit être fixé pour se protéger de l'avenir et d'opérateurs qui réaliseraient sinon ce qu'ils souhaitent, du moins ce qui serait le plus facile...
C'est à notre ville de parler haut et fort! Elle ne doit pas se plier à n'importe quelle condition.
Le centre de Vitry doit être respecté dans ce qui est agréable, en l'espèce cet espace vert historique et apprécié dans sa globalité par tous les vitriots.
J’ai évoqué cette question en commission, puis en séance du conseil, je n’ai pas entendu de réponse !
Je suis certain que ces quelques lignes vous pationneront.
Merci de votre attention. A votre disposition.
16/01/2013 | Lien permanent
Veiller aux coeurs de Vitry, aux débats citoyens... Le parc du Coteau
Après Vitry sur Sciences
http://www.vitry94.fr/actualites/fiche/vitry-sur-science-...
et avant les fêtes du Lilas,
http://www.vitry94.fr/agenda/fiche/fetes-du-lilas-2014/?c...
Le parc du Coteau est à la fête et est resplendissant chaque semaine, havre de paix et de verdure.
Le parc du Coteau est fête des yeux et lieu de calme dans sa globalité. Dès les grilles passées, chacun entre dans un lieu mystérieux et accueillant. Toute atteinte à son intégrité sera un scandale. L'arrivée du métro doit préserver ce joyau de centre ville, situé à proximité du corps central de la bibliothèque, classé aux monuments historiques. La municipalité y est elle attentive? Le Maire et la municipalité sauront ils faire preuve de fermeté pour cela vis à vis de la Société du Grand PARIS? Au lieu de faire preuve de rigidité dans la conduite des débats sur les rythmes scolaires (cf ma note sur le conseil du 28 mai denier). Il convient de parler haut et fort pour le cœur de notre ville, plutôt que contre des conseillers municipaux.
Alors oui, la préservations du parc du Coteau est également un enjeu de débat!
http://bertrandpotier.hautetfort.com/le-devenir-de-l-entr...
Ce site remarquable doit être préservé. Le métro est arrivé à PARIS sans la défigurée. Cela doit être de mêmee à VITRY!
31/05/2014 | Lien permanent
Alors là, chapeau le mensuel municipal. Bravo la photo du parc du Coteau centre ville
Quand j'ai découvert, page 8 du mensuel municipal de septembre (à ce jour, il n'est pas en ligne), l'annonce des journées du patrimoine et de l'initiative autour du parc du coteau ( rue Robespierre), j'ai bondi de joie!
2013 09 04 mensuel municipal de septembre 2013 page 8 article sur le parc du coteau.pdf
Quand j'ai vu la photo pour illustrer cette initiative, j'ai senti que quelque chose pourrait bouger...
Pour donner du corps à ce que j'ai pu répéter sans me lasser,
quoi de mieux que cette photo, semi aérienne,
présentant l'entrée du parc et montrant son caractère remarquable....
Bien entendu, ce n'est pas un article du mensuel, et une initiative du service des espaces vert qui détermine la politique municipale... mais quand même, c'est super! il y a de l'espoir...Merci de votre soutien sur ce débat.
Sur le même sujet, sans attendre la lecture du mensuel de septembre, je vous signale un lien intéressant;
http://www.vitry94.fr/la-ville-cadre-de-vie/histoire-et-p...
Encore un effort et pourrait être entendu, l'opposition que je relaie à l’encontre du déclassement du parc du coteau en tant qu'espace vert et à l'encontre de son intégration en espace constructible.
http://bertrandpotier.hautetfort.com/le-devenir-de-l-entr...
04/09/2013 | Lien permanent
Métro du Grand Paris Express, à quand des garanties écrites pour la préservation du parc du Coteau?
Vous le savez, je n'ai pas manqué d'alerter sur la révision du PLU qui a délibérément déclaré constructible le parc du Coteau dans ses 7 000 m2 (surface évoquée dans le dossier d'enquête publique) situés en bordure de l'avenue Robespierre.
C'est un de motifs de mon votre contre le PLU adopté définitivement ce 18 décembre 2013.
http://bertrandpotier.hautetfort.com/album/le-parc-du-cot...
http://bertrandpotier.hautetfort.com/le-devenir-de-l-entr...
Les inquiétudes que j'ai exprimées n'ont pas donné lieu à réponse.
Par contre, lors de la signature du Contrat de Développement Territorial le vendredi 20 décembre j'ai entendu le président de la Société du Grand Paris (SGP), parler de la station "sous le parc du Coteau". Serait ce un engagement que celui ci sera préservé dans son intégralité et sa spécificité? En tout cas je n'avais pas entendu cette expression jusqu'à présent. Il ne faut pas se laisser induire en erreur de compréhension.
Les premières esquisses de la station projetée par la SGP laissent en effet apparaitre un parvis monumental qui transformerait totalement le cadre de la partie Est de ce parc si utile à l'équilibre du secteur.
Les paroles s'envolent , seuls les écrits engagent un peu plus.
A ce jour le PLU autorise des constructions de grandes dimension. La ville ne s'est pas protégée. Elle aurait pu adapter le PLU sans céder à une déréglementation débridée qui laisse la porte ouverte à des projets démesurés ou qui simplement mettraient en cause le caractère boisé de cette partie du parc.Dans 6 ans, quand le chantier aura eu lieu, qui sera présent pour faire respecter de quelconques propos entendus au détour d'une intervention.
Il faut des engagements clairs de la SGP ainsi que de la ville pour revenir au classement des 5 à 7 000 m2 affectés par le chantier. Il faut exiger que ces surfaces retrouvent, à l'issue des travaux, leur destination initiale et leur charme si essentiel pour le centre ville.
22/12/2013 | Lien permanent
retour sur le Conseil municipal du 19 décembre, la question du PLU et notamment celle du parc du ”coteau” rue Robespierr
A partir du support sur lequel je me suis appuyé en séance du conseil municipal du Mercredi 19 décembre 2012, vous trouverez ci-dessous, une note qui essaie de retracer ce qu’il faut retenir des points que j’ai évoqués, en explication :
·de mon vote positif sur le Plan Local de l’Habitat
·de mon abstention sur :
oLe bilan de la concertation préalable à l’arrêt du projet de Plan Local de l’Urbanisme (PLU), avant enquête publique
oL’arrêt du projet de PLU, par lui-même…
Monsieur le Maire, chers collègues
Nous avons donc ce soir à nous prononcer successivement sur le Programme Local de l’Habitat (PLH) et sur le Pan Local de l’Urbanisme (PLU). Ce sont deux documents proches dans les problématiques mais distincts dans la portée.
·Le PLH dresse principalement des constats et des orientations en matière de logement (social ou non). C’est un document exigé réglementairement et qui contient une mine d’information pour les citoyens.
·Le PLU comprend plusieurs documents passionnants mais surtout des règles d’urbanisme contraignantes pour dessiner l’avenir. Ce document est de fait en modifications régulières et de fait régulièrement en révision lors de chaque mandat municipal…..
S’agissant du Plan local de l’Habitat, je n’aurai pas grand-chose d’original à dire. Il s’agit d’un document de synthèse sur la situation dans notre ville et sur des perspectives nécessaires pour les années à venir. Je l’ai déjà dit dans un passé récent, certaines des dispositions sont positives. Il en est de la perspective annoncée de construction de logements (sociaux ou privés) à hauteur de 750 logements par an pour la période 2012 2017 (page 9 du Plan d’aménagement et de développement durables, PADD, un des documents importants inclus dans le PLU). Cette exigence ne doit pas inquiéter les uns ou les autres.
Cette orientation de construction de nouveaux logements est bien une nécessité au regard des besoins constatés et du contexte d’évolution des exigences en matière de des conditions de vie en milieu urbain. Les principales causes sont : l’allongement de la durée de vie, le développement des familles monoparentales, les exigences nouvelles en matière de confort, la simple nécessité de renouveler du bâti dégradé. ILM faut bien entendu tenir compte qu’une ville comme Vitry ne peut à elle seule répondre aux besoins franciliens ainsi qu’aux problématique d’aménagement du territoire….
Cette nécessité , de construction de nouveaux logements, doit toutefois être rapprochée clairement de l’exigence formulée en page 16 du même PADD, partie du PLU. Je cite : « atteindre l’objectif d’au moins « 1 emploi pour 1 actif » à l’échelle de la ville, … ». Je ne développerai pas ce point même si je devais le citer. Vous le savez je reviens régulièrement sur cette exigence qui prends une acuité majeure Au cours des années passée ce ratio ( nombre d’emploi sur nombre d’actif ) s’est dégradé et Vitry est encore plus résidentielle ou, terme moins politiquement correcte, encore plus ville dortoir.
Cette question est importante car elle conditionne une analyse critique du PLU et de la place fait dans les opérations d’aménagement à l’accueil d’emplois densifiés pour combler le déficit structurel, dans ce domaine, sur notre commune.
I) Le Plan Local de l’Urbanisme, arrêté ce 19 décembre par le conseil municipal, comprend également des évolutions réglementaires bien salutaires mais qui doivent être approfondies.
1) Je citerai d’abord l’introduction d’un recueil d’identification du patrimoine bâti à protéger et à mettre en valeur, (en application de l’article L 123-1-5, 7° du code de l’urbanisme). Il s’agit de bâtiments remarquables ou du moins remarque qui s’inscrivent dans notre histoire urbaine.. Cette disposition éclaire d’un jour particulier les échanges que nous avions eu lors d’un conseil municipal de ce mandat à propos d’une opération de construction de logements rue Antoine Marie Colin.
Nous étions au moins deux a être intervenus pour regretter vivement que les jeux de façades et d’alignements ne soient pas respecté sur cette rue qui constitue, je cite : « un vestige de ce que fut le Vitry du XIX ème siècle ».
Puisse cette disposition, imposée par la loi, inciter notre ville à conserver ces signes de l’histoire dans laquelle notre citée s’est construite.
2) La règle portant l’exigence de 40% de logements sociaux devant être construits pour toute opération immobilière de plus de 2000 m2 de surface de plancher est intéressante. Nous verrons bien à l’usage si elle est suffisante ou trop contraignante. Cette règle a d’ailleurs fait l’objet d’un échange de qualité au sein du Bureau municipal. La proposition est intéressante.
3) S’agissant des dispositions relatives aux trames vertes et des « cœurs d’îlots »
Elles sont importantes et attrayantes. Elles sont annoncées comme devant favoriser la continuité d’espaces verts diffus dans les quartiers d’habitations.
Toutefois, il est permis de s’interroger sur sa pertinence au regard des autres règles de constructibilité.
Ne va-t-elle pas générer une urbanisation en bord de rues et de ce ait renvoyer les espaces verts en arrière dans les parties privatives des vues au sein de ces quartiers ?
L’hypothèse du risque d’une tendance à l’abandon des espaces verts en bordure de rue doit être étudié finement au sein des quartiers pavillonnaires.
En la matière, pour le respect des contraintes d’espaces verts en secteur diffus, la question essentielle est peut être le contrôle de l’application des règles et la sanction des éventuelles infractions.
Par ailleurs, les espaces appelés « cœurs d’îlots » au centre des grands ensembles résidentiels paraissent particulièrement sous estimés, au regard des densités concernées de populations
De plus, toujours en quartiers d’habitats collectifs, il peut être regretté que certains espaces, certes de dimensions moins importantes que les jardins publics clairement classés, aient été oubliés au titre des règles de protection des espaces verts.
C’est notamment le cas pour l’espace situé entre le 182 avenue Rouget de Lisle et les « maisons rouges ».
Enfin dans les quartiers de grandes résidences, qu’elles soient de propriétés privées ou de bailleurs sociaux se pose la question des traversées par le grand public.
Il est stratégique de se poser la question de la municipalisation de ces espaces, de fait, utilisés par tout un chacun dans des usages ou des trajets réguliers au-delà d’une desserte.
C’est une question qui devrait être largement débattue.
4) La question du « linéaire commercial » doit être approfondie. Il convient de se demander si ceux-ci ne devraient pas être étendus dans tous les quartiers afin de contribuer non seulement à la sauvegarde de ceux-ci mais également à leur diffusion dans la ville. Simultanément, la survie de ces commerces de proximité ne pourra être assurée que dans la mesure où des stationnements limités dans le temps restent possible. Faute de places de stationnement adapté de ce type, les commerces de proximité ne pourront perdurer simplement grâce à une clientèle qui viendrait strictement à pieds ou même à vélo.
II) Quelques remarques maintenant sur la question des zones qui font l’objet de ce qui est dénommé « orientations d’aménagement et de programmation ».
Les « orientations d’aménagement et de programmation » concernent
· Les Ardoines
· Le port à Langlais.
· CHERIOUX
· Les Franges Est du Parc des Lilas / Rouget de Lisle
· Le grand ensemble Ouest : le 8 mai 1945
· Le secteur « Lagaisse Stalingrad les Cléveaux »
Sur tous ces secteurs, les réflexions ne sont pas achevées
Toutefois, une série de préoccupations ont déjà été exprimées et n’ont pas été explorées complètement.
De manière générale, la question des circulations entre quartiers de
02/01/2013 | Lien permanent
Histoire de métro à Vitry. Ou comment une gare peut s'inventer des excuses pour défigurer le parc du Coteau en centre vi
Note actualisée au mardi 23 juin à 8h30
Je suis passé à la réunion qui se tenait ce lundi 22 juin au soir en Mairie. Elle était à l'invitation de La Société du Grand Paris ( SGP)
La SGP présentait l'état d'avancement du projet de métro, des gares, des puits d'aération et d'évacuation situés au maximum à 800 m de chaque station à VITRY.
Les "salons" de la mairie étaient pleins. La participation était nombreuse.
Je passerai sur les interventions du duo municipal, le maire et l'un de ses adjoints (également président de la Semise et président de la communauté d'agglomération Seine Amont).
Je ne vais pas faire un compte rendu exhaustif...
;-( A ce stade, je serais tenté d'ironiser sur le Roi KONG (agence d'architectes KING KONG qui a dessiné le projet de gare pour Vitry centre) qui voulait détruire des arbres sans avoir bien réfléchi à la fonctionnalité de la gare souterraine et sans savoir comment les replanter sur la caverne qu'il souhaite construire à la va vite, en surface, sans comprendre que le souci est d'aller rapidement dans les profondeurs vers les quais d'une station située à plus de 100 m de l'avenue...et à près de 30 m de profondeur;-(
Parmi les nombreuses questions survolées ce lundi, je me contente donc d'évoquer à nouveau la simple question de la gare du centre ville.
Ceci, en complément de la note publiée hier, je soulignerai que l'entrée de l'accès à la gare a été évoqué mais qu'aucune vue n'a été montrée pour expliquer l'aménagement des quais. C'est pourtant là que les voyageurs patientent...Ils ne restent pas plantés devant l'entrée du métro.
La beauté d'une station de métro, ne réside pas dans son entrée, même s'il est préférable qu'elle soit sympa...Cette beauté réside dans la qualité des circulations, des décorations, dans son entretien et sa propreté.
Ce qui intéresse les voyageurs, n'est ce pas la facilité de correspondance entre deux modes de transport collectif? Que le trajet se fasse à pieds ou en fauteuil roulant, pour les personnes à mobilité réduite ou non , une gare de correspondance doit être belle mais aussi clairement fonctionnelle.
Il est sublime de constater que la "tribune " de la réunion de lundi n'avait pas en tête la distance entre l'axe de la Rd 5 ( le bus en site propre et le futur tram) et les quais... plus de 100 m! Ils expliquaient que l'entrée de la gare serait en bordure d'avenue, ignorant la réalité d'un trajet à faire quotidiennement en direction des quais ou depuis ceux ci.
Au demeurant, à ce stade, je constate qu' une seule sortie est prévue sur la rue Robespierre ...alors même que les grandes stations de métro ont souvent deux accès au minimum.
Alors pourquoi ne pas concevoir une descente immédiate et progressive (Tapis roulant par exemple) vers les quais. Ceci plutôt que ce parvis couvert à moitié et parcouru deux fois par jour au milieu d'une caverne trouée en son plafond...
Cette descente doit être dans un cadre agréable mais, est il nécessaire de jouer ainsi avec les ouvertures et les volumes en surface?
Il a été présentée largement la photo ci après. Elle est à ce jour non reprise par la presse municipale, non montrée dans l'exposition du Mac Val mais par contre mise en valeur dans la revue "Beaux arts".
Voici ce que cette revue explique dans une brochure diffusée au Mac Val. Elle tient des propos lyrique avec le "charme" inimitable du discours sur les œuvres architecturales par ceux qui n'y vivront pas :
"A proximité immédiate du Mac Val, du Théâtre Jean Vilar et de la médiathèque, la future gare de Vitry centre s'inscrit dans un tissu urbain des plus denses. Seul terrain non construit, ce parc du Coteau, où la vile prend l'air. Le quatuor bordelais d'architectes King Kong s'est alors saisi d'un quart d cet espace vert, sans pour autant altérer sa fonction "respirante". Ils ont conçu à l'extérieur, une entrée de gare façon voute de béton ondulante qu'on aura trouée d’ouvertures vers le ciel. Sur son toit, un revêtement végétal, de sorte que le piéton pourra l'arpenter comme une petite colline. Pour pénétrer dans les entrailles du sol, les architectes on tenu à scénographier la descente en imaginant des parois "de matière brute tellurique". En générant des confusions entre dehors et dedans, des ténuités entre sol et sous sol, King Kong va livre un bel exemple d'anti-bâtiment.
Il s'agit en réalité du parvis initialement annoncé mais maintenant couvert d'un toit ajourée et exposé à la pluie, au soleil et aux vents. Les questions des feuillent mortes et de l’écoulement des eaux pluviales ont été évoquées lundi soir...
"La tribune" de la réunion a reconnu qu'elle ne savait pas si les arbres dessinés pourront réellement pousser et prospérer, ou même simplement subsister. L'architecte, tout King KONG qu'il soit, a du oublier qu'il fallait de la terre et du soleil....Il doit savoir escalader les immeubles par contre il a perdu tout sens de la végétation...
Quant à la descente monumentale en sous sol, elle n'est pas un programme, en soit, au regard du chemin à parcourir de l'axe de la RD 5 aux quais du métro
En tout cas, les intervenants à "la tribune" devraient revoir leur évaluation des distances qui seront à parcourir entre les quais du métro et les stations du site propre. Ils ne semblaient pas avoir bien mesuré la question. Ne faudrait il pas par exemple un ou plusieurs tapis roulant adaptés aux poussettes ou fauteuils roulants et descendant progressivement vers le sous sol. Ceci au lieu de faire porgresser à l'horizontale sous la voute précitée.
Dire cela, ce n'est pas pour contester la localisation des quais. C'est simplement souligner où est la priorité: faciliter les correspondances..
S'amuser avec une caverne aux formes sublimes mais qui prendra l'eau et le vent ou plutôt concevoir une circulation efficace pour les usagers ......ainsi que les visiteurs du parc du COTEAU?
En clair la photo ci dessous déjà largement diffusée était hier à l'esprit de tous. Mais, à la fin de la réunion, nombreux étaient ceux qui constataient qu'ils avaient été induits en erreurs tellement ils pensait que la descente en profondeur était rapide et l'entrée visible de la rue mais peu invalidante pour le parc.
Au lieu de cela ils découvraient un parvis sans fonction particulière à ce jour, si ce n'est de faire un effet visuel coté rue.
Au demeurant ce parvis couvert (mais ajouré) sera t il la gare ou l'avant gare?
Une fois la réunion achevée, de manière informelle, un représentant de la SGP a semblé dire que le parvis sera clos quand le métro ne fonctionnera pas...Alors quid des accès du parc reconstitué? Quid de la grille monumentale existante. Le parc a t il besoin d'un mur de plus , fut il présenté à l'origine tout de blanc dessiné?
Le devenir de la clôture si typique du parc du Coteau a été posée. Visiblement la "tribune" l'avait oubliée. Ils ne savaient où elle est situé ni qu'en faire.
En cliquant sur le photo suivante, vous accéderez à un album...qui, souhaiterons le, ne sera pas de souvenir:
La tribune a bien reconnu que ce parc était magnifique. Promesse a été faite qu'il serait restitué en l'état.....
Comment croire une telle promesse quand la grille disparait, qu'est mis en place un mur en serpentin, geste jeté sur le papier par l'artiste mais structure faisant peu de cas du passé, de l'originalité du site qui se voit transformé en terrasse ajourée de nombreux puits.
Reprenez donc vos crayons, revoyez la copie, organisez des déplacements de qualité pour les usagers, vers les quais du métro et depuis le site propre de transports en commun et le futur TRAM. Veillez à ce que la correspondance soit aisée et confortable. Concevez ce que vous pouvez en sous sol, y compris des salles de concert ou tout autre évènements .
Mais veillez à ce que le jardin ne soit pas suspendu et qu'il retrouve son charme en cohérence avec un site historique auquel les architectes des monuments historiques doivent porter attention en cet espace historique de Vitry, à proximité de la bibliothèque qui est en partie classée.
23/06/2015 | Lien permanent | Commentaires (1)
Devenir du Parc du Coteau, C'est maintenant que le débat doit être public. Il n'est pas possible d'attendre!
Samedi et dimanche dernier se tenaient, dans le parc du Coteau centre ville , les rencontres appelées "les mains vertes"...
Une exposition présentait différents sites de la ville avec des photos représentant un avant et un après... C'est à dire maintenant!
Il manquait "le maintenant et le demain" de l'entrée du Parc du Coteau. J'en ai aimablement fait la remarque à la personne qui tenait le stand.
Il devient urgent que les projets soient présentés et débattus en conseil municipal et que les échanges soient publics , ouverts à chacun.
Le Métro et le TRAM?... Oui! Au plus vite...Mais en respectant le parc du coteau dans sa façade située sur l'avenue Robespierre.
http://bertrandpotier.hautetfort.com/album/le-parc-du-cot...