Quelquesoient les lettres émises par des agences de soumission au pouvoirs fiannciers, nous ne nous laisserons pas dégrader!

Il faut résister et expliquer

http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/4764-aaa-...

http://www.dailymotion.com/video/xl5rgt_jacques-genereux-...

De la télé à la rue, 100 jours pour prendre le pouvoir de la parole, de l'action, partout comme dans les urnes.

Au lendemain d'un passage du candidat du front de Gauche à France 2 ce jeudi soir, les contacts noués vendredi soir à la sortie d'une école primaire et d'une école maternelle puis à la gare de vitry, les réactions des uns et des autres étaient intéressantes.

Avec la diffusion d'un tract et la vente du programme l'humain d'abord, l'accueil des uns et des autres était passionnant.

Bien entendu, il y a toujours des personnes qui ostensiblement refusent tout tract ou qui à l'annonce du Front de gauche et du nom du candidat manifestent une distance. Il y a aussi cette personne qui s'arrête et qui exprime ses inquiétudes pour un 2ème tour.

Mais, je relève aussi de nombreux mots gentils de reconnaissance et de satisfaction sur le fond et la forme de l'intervention télévisuelle de la veille.

Avec,

• ces deux parents d'élèves expliquant qu'ils avaient regardé ensemble l'émission et l'un soulignant l'attention portée à cette intervention, 
• ce militant syndical expliquant sa décision de participer à la campagne,
• cette employée de brasserie racontant les réactions positives entendues au cours de la journée,
• les programmes  "l'humain d'abord" vendus

je vois  des signes qui ne trompent pas et qui amplifient une perception de la progression des prises de conscience du contexte et des enjeux politiques.

Je n'ai de cesse d'expliquer que le candidat n'est rien sans la force qu'il "incarne". Ce n'est pas pour relativiser son investissement. C'est une manière de mettre en valeur ses entourages, les partis et mouvements qui construisent la dynamique du Front de Gauche.

Bien que souvent hyper confiant dans les engagements assumés, à 55 ans, je ne pense pas être pris par une euphorie béate. J'ai bien la conviction que le Front de Gauche créee le débat que d'aucun voudraient noyer  dans la bouillie de la pensée unique.

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/12/extraits-de-l...

100 jours, sans appel, 2012 et les années à venir se construisent bien de suite.

de la dernière note de J. L. MELENCHON,

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/12/au-pas-de-mar...

je relève son dernier paragraphe. Il est important en ces jours de risque de manipulation sondagière

"Ainsi quand BVA a publié son dernier travail. Tout est concentré dans les commentaires sur les deux premiers. « L’écart se resserre ». Le premier tour semble déjà fait. L’un et l’autre y ont intérêt. Comme l’a dit le médiacrate Barbier de l’Express : « La question qui se pose c’est de savoir si chaque électorat de droite et de gauche va se discipliner au premier tour ». Le reste ne serait que vanité. On sait combien l’effet de système est fort pour stabiliser "la table" du débat à quatre, dont trois partisans lié par le pacte du « Oui ». Tout en laissant une seule opposition possible, celle du Front National, bien sûr auto-disqualifié. Dans cette ambiance mon sort ne varie guère. Quand le journal Métro m’affiche comme le troisième candidat préféré derrière Bayrou et Hollande, les commentateurs restent de marbre, cela ne les concerne pas comme si c’était une évidence. Quand  BVA me "voit" à 8%, même motif même peine. Ce matin-là, France Inter bat même un record. Le commentateur évoque le progrès d’Eva Joly qui passe de 4 à 5% et la percée de Villepin qui passe à 4%. Mais l’auditeur ne saura rien à propos du Front de Gauche. Pourtant BVA dit que nous gagnons un point par mois. Pour n’importe qui d’autre, je sais ce qu’on dirait. Mais s’agissant de nous, ce n’est pas une information. Notre difficulté est double. Nous devons non seulement passer le mur du système mais ensuite nous devons passer le verrouillage des journalistes qui se sentent en service commandé de vote utile pour Hollande. Mais le passage n’en sera que meilleur et plus solide, appuyé qu’il est non sur une mode mais sur la construction d’une conviction collective bien documentée."