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10/01/2013

EHPAD de Vitry, quelques précisions et des Voeux renouvelés!

La note ci dessous a suscité une démarche cordiale de la présidente du conseil d'administration de l'établissement public intercommunal ( IVRY VITRY) qui gère la maison de personnes agées dépendantes "les LILAS" à Vitry.

 

http://bertrandpotier.hautetfort.com/archive/2013/01/06/e...

En se croisant dans les couloirs de l'Hotel de Ville, la présidente m'a invité à ce que nous nous écahangions pour parler de la note. J'avais 10 mn après un rendez vous. Je l'ai décalé de 15 mn pour avoir un peu le temps de parler ensemble.

Bien enetendu Cela était utile. La présidente a d'abord aimablement regretté que je ne l'ai pas questionnée avant de publier la note précitée. Certes j'aurais pu, j'aurais du et nous ne faisons pas toujours ce que nous devons faire!

Ce préalable aurait été pour vérifier les dires de mes interlocuteurs.

Je reconnais que

  • je ne fais pas un travail de journalisme. Je rempli ma mission d'élu et j'interpelle en tête à tête ou je pose parfois des questions sur la place publique et, ou, devant le conseil municipal.
  • Début septembre j'avais rencontré, à ma demande, M. le Maire pour questionner au regard des informations parvenues et surout d'un article du PARISIEN.
  • Puis, un mois après, j'avais posé une question orale au conseil municipal.

http://bertrandpotier.hautetfort.com/ehpad/

Recevant un mel le dimanche 6 janvier de la part de personnes, responsables, méritant toute attention et écoute, j'ai bien jugé utile de réagir sans délai, avec mon clavier, afin de ne pas laisser sans écho des propos qui ne m'était pas confiés dans le secret mais largement à d'autres avec invitation à faire débat public comme notre démocratie sait parfois le faire.

Toujours, je veille, spécialement sur ce blog, à ne pas citer les personnes nominativement car alors nous pourrions entrer dans une spirale.

Concrètement j'ai retenu (attention je ne suis pas un porte parole, je ne suis pas journaliste. Je veille à faire échos de cela car j'ai compris que cela ne pouvait que contribuer au débat et je l'espère apaiser dans l'intérêt des résidents....). Au demeurant mon interlocutrice tenait à ce que la situation réelle soit bien connue.

D'ailleurs, libre à chacun de publier des commentaires. Hier quelqu'un m'a dit qu'il avait eu du mal à en publier, mais je crois que son texte devait être trop long. : Si les commentaires ne fonctionne pas je peuxx publier toute demande de précision dès lors qu'il n'y a pas de risque de diffamation et même de mis en cause qui ne respecterait pas les droits de chacun.

Donc, j'ai retenu de ce qui m'a été dit:

  • Que pour la présidente la situation s'améliorait et qu'il fallait bien laisser du temps pour la mise en place des mesures nouvelles.
  • Sagissant des nappes, celles ci étaient en cours de renouvellement.
  • Au demeurant les lits allaient être changés (( je crois qu'elle m'a évoqué 140 000€ de dépenses)
  • Qu'au delà du Directeur provisoire une directrice adjointe était en poste à plein temps, en complément du cadre présent à  mi temps. de ce fait le niveau d'encadrement était (redevenu) satisfaisant.
  • que le dialogue était réenclanché
  • Que des postes infirmiers avaient été pourvus
  • Que le cadre infirmier était en poste depuis le 11 novembre
  • Qu'il manquerait toujours un médecin coordonnateur.

Que dire de plus, l'échange est, bien entendu, allé au delà.

Je me contente de mettre ces éléments d'information tels que je les ai recueillis.

Et bien tant mieux que ces mesures puissent être annoncées. Et que le dialogue s'affermisse, que les tensions s'apaisent par des mesures qui soient à la hauteur de la situation. Chacun doit prendre ses responsabilités. Je tiens à saluer à cet égard les salariés avec leurs syndicats. Ils ont raison de s'exprimer quand ils le jugent nécessaire, avec un sens des responsabilité que je n'ai pas à qalifier.

Que cete année 2013 soit meilleure pour les résidents, leurs famillles et le personnel!

Que le dialogue existe et que chacun communique comme il pense le faire. J'entends bien le faire à mon niveau de membre du conseil municipal de VITRY. Cette question ne relève pas de ma délégation d'adjoint§ Cela ne serait pas une raison pour que je m'efface à ce propos. cela serait incompréhensible.

Bien cordialement.

 

 

27/11/2012

Tribune du mensuel municipal de décembre

CHOISY, VITRY et IVRY, unies au service des habitants de nos communes ?

La communauté d’agglomération Seine AMONT, avec les communes précitées, doit prendre son envol au 1er janvier 2013.

Déjà, les élus des 3 communes développent les échanges, et travaillent ensemble. Les élus membres du Parti de Gauche, dans les trois villes, contribuent au processus. Par exemple, sur la nécessité d’une démarche de gestion publique directe du service de  l’Eau, ils ont contribué à la réflexion collective. La réunion du 15 novembre, à CHOISY  le Roi, a été un rendez-vous important. Avec la présence de Gabriel AMARD, secrétaire National du Parti de Gauche, président de la communauté d’agglomération des «lacs de l’Essonne»,  ont été abordées les étapes possibles du transfert de la compétence «eau» dès lors que techniquement et politiquement une majorité se dégagerait pour ce projet (tarification sociale, suppression des marges de profits privés, engagement environnemental, etc.)

En décembre, les représentants du conseil municipal, au sein du futur conseil de la communauté, devront être élus. Il sera intéressant de constater le choix qui sera fait par le conseil municipal afin de contribuer utilement à une représentation diversifiée. Nous en reparlerons!

La désignation du (ou de la) président(e) sera également examiné, et pas seulement au regard de la préoccupation de limiter les cumuls de fonctions électives.

L’action politique devant être menée dans la clarté et par la réflexion collective je vous convie grandement à consulter le bloc-notes électronique (blog) que je tiens régulièrement depuis octobre 2008: http://bertrandpotier.hautetfort.com

Les notes ne sont pas aussi complètes que je le souhaiterais. Sans m’étendre sur les références régulières et nécessaires aux enjeux politiques nationaux, la diversité des sujets traités, à voix haute, témoignent d’une conception directe du débat politique local pour faire progresser notre ville, au service de ses habitants et avec chacun.

19/11/2012

De la réunion du 15 novembre au conseil municipal du 21 Novembre

 

I) La réunion de ce jeudi 15 novembre, à Choisy le Roi a été un rendez vous  utile:

 

1)      Elle était à l’invitation d’élus (Parti de Gauche) issus des trois villes membres de l’intercommunalité en construction entre VITRY, IVRY et CHOISY. Ce type d’initiative sera certainement renouvelé.

2)      Le thème de cette rencontre était stratégique: la question de la gestion en régie publique du service de l’Eau est un enjeu qui intéresse chacun. A titre d’illustration, et pour sourire, le nombre d’abonnés disposant d’un compteur d’eau est plus élevé que celui des abonnés au Gaz par exemple !

3)      L’intervenant était d’expérience: Gabriel AMARD, président de la communauté d’agglomération des lacs de l’Essonne, son expérience et son implication est reconnue du fait du travail engagé avec la régie qui a été crée pour la gestion de l’eau sur le territoire de la communauté.

4)      Les participants étaient d’origine diverses : en provenance de nos trois villes, ils étaient, à priori participants à titre personnel, issus de différents partis politiques, au-delà du Parti de Gauche et pour certains élus ou anciens élus et parfois futurs élus :

  • Parti Communiste,
  • Gauche Anticapitaliste,
  • Nouveau Parti Anticapitaliste
  • Parti Socialiste,
  • Europe Ecologie les verts,
  • Mouvement Républicain et Citoyen,

5)      La présence de syndicalistes de « VEOLIA Eau » a permis une approche globale. Leur écoute, leur questionnement et leurs exigences de salariés étaient utiles à la réflexion collective. Ils ont diffusé un document présentant la revendication d’un « service public national de l’eau et de l’assainissement, un statut unique pour tous les salariés de ces services ». Ceci, « afin d’instaurer la solidarité nationale et l’égalité pour tous dans les services de l’eau et de l’assainissement, au service de la population, de l’environnement et en s’inscrivant dans une approche de santé publique et de développement durable ».

6)      Quant aux participants, citoyens précités ou non, ils ont été avisés par tracts, par affiches mais également par la tribune du mensuel,  par le blog que je tiens,  par le journal « Le Parisien » ainsi que le blog « Citoyens 94 ». Les uns ont tenus à s’excuser de ne pas venir, d’autres ont souhaité demander si la réunion s’est bien passée… !

  

II) L’exigence d’une gestion publique du service de l’approvisionnement en eau.

 

Je reviens ici sur les débats et sur les termes de l’ouvrage publié sous la responsabilité de G AMARD «  Le guide de la gestion publique de l’eau ».

La gestion publique de l’eau, avec une régie publique locale c’est :

  • Impliquer les usagers qui sont associés au conseil d’exploitation de la régie.
  • Gérer en toute  transparence financière sous le régime de la comptabilité publique (M49).
  •  Cesser de nourrir l’appétit de quelques actionnaires avec la facture des usagers sur un bien commun indispensable à la vie.
  • Baisser effectivement le prix de l’eau payée par les familles.
  • Permettre la mise en place d’une tarification sociale, contrairement au dispositif actuel qui favorise les gros consommateurs. Ainsi les premiers m 3 sont gratuits. Et les premiers m3 sont moins chers que les suivants.
  • Orienter les financements vers les investissements indispensables pour moderniser les canalisations. Au demeurant, celles-ci appartiennent aux collectivités. Le délégataire n’en est que le gestionnaire. De ce fait la collectivité est impliquée dans une démarche environnementale qui vise notamment à lutter contre les fuites sur les réseaux. En l’absence de traitement des fuites, celles-ci ont un coût qui est répercuté, de fait, à l’ensemble des usagers.
  • Avec le dispositif d’une régie publique les contrats des salariés sont intégralement repris dès lors que les personnes concernées le souhaitent.

  

III) Des perspectives se dessinent, pour nos trois villes, avec la création effective de la communauté d’agglomération au 1 er janvier 2013 :

 

La première étape avait été franchie lors des débats précédents, à propos des projets de statuts.

Afin de ne pas hypothéquer l’avenir et de ne pas se trouver lié avec le SEDIF et la délégation de service public conclue, en  2011, pour 12 ans. Les élus du parti de gauche, au sein des trois communes,  avaient expliqué  qu’il ne fallait pas transférer de suite la compétence « eau » à la communauté d’agglomération.  En effet, dès lors que la compétence aurait été transférée à la communauté, il aurait été proposé,  de suite, pour assumer cette compétence, d’adhérer au SEDIF, et donc de se lier à VEOLIA jusqu’en 2013.

Ils avait été indiqué que pour garder ouverte la possibilité de se libérer des liens avec VEOLIA, il convenait de ne transférer cette compétence  que

  • Lorsque sera établie la volonté collective de s’engager dans un processus de gestion en régie directe
  • Quand aura été préparé techniquement le processus de transfert 

Une des questions posée « dans la salle » montre que ce processus ne semblait pas être bien connu de l’ensemble des participants à la réunion...  

Si les élus du Parti de Gauche ont clairement défendu cette position, c’était bien pour préserver la liberté politique, dans les années à venir, d’engager le processus d’un passage en régie publique en utilisant « la fenêtre de tir », actuellement légalement ouverte et  qui permet cette possibilité au moment du transfert de la compétence dès lors que la préparation politique et technique aura abouti.

Gabriel AMARD a souhaité appeler l’attention sur le risque qu’une telle possibilité soit, du fait de groupes de pression, éventuellement et ultérieurement supprimée.

Jeudi, j’ai indiqué que la deuxième étape sera de savoir si les élus qui entendent exploiter cette dynamique en faveur d’une gestion en régie publique seront bien représentés au conseil communautaire de la communauté d’agglomération….

Quant à la troisième étape, elle est maintenant. Avec l’installation de la Communauté d’agglomération au 1er janvier 2013, il importe :

  • D’engager des études à l’initiative des 3 communes et de la communauté d’agglomération
  • De faire appel à des bureaux d’études publics, indépendant des grands sociétés privées œuvrant dans le domaine de l’eau (VEOLIA, SUEZ, SAUR..). Ceci, avec l’appui du réseau des gestionnaires public de l’eau mis en place en juillet dernier (2012).
  • De solliciter l’aide mise en place par le conseil régional d’Ile de France pour mener à bien les études techniques et financières.

 

Il importe de ne pas perdre de temps et donc d’exprimer la volonté politique et d’engager la démarche de préparation d’un processus maintenant bien cadré.

  

IV) Dans l’immédiat, la séance du conseil municipal, ce mercredi 21 novembre est un nouveau rendez vous important.

 

Le conseil est appelé comme chaque année à approuver le rapport annuel du Maire sur le prix et la qualité de l’eau.

C’est l’occasion de d’ouvrir à nouveau le débat et donc de porter un regard critique sur le rapport présenté aux conseillers municipaux. Il est insipide et passe complètement à coté d’une réflexion critique sur la gestion déléguée à un groupe financier (VEOLIA) qui a pour objectif premier de garantir la rémunération de ses actionnaires.

 

Au-delà, la conclusion de la soirée du jeudi 15 novembre est certainement que l’eau est un bien commun de l’humanité. Le débat sur sa  gestion n’appartient pas à tels ou tels partis. Il doit être approprié par l’ensemble des élus et l’ensemble des citoyens.