26/12/2011
Conseil municipal du 14 décembre 2012: premiers éléments relatifs au PLU avec le débat autour du PADD
Et voici une note un peu longue… Ce n’est pas pour terminer l’année en beauté. C’est simplement le fruit de réflexions et d’échanges. Comme je le dis régulièrement, ce bloc notes électronique a bien pour finalité première d’apporter une contribution à notre ville. Vitriots anciens ou récents, le présent et l’avenir de notre cité ne nous sont pas indifférents. Avoir des projets et une réflexion prospective sont d’actualité lors du débat sur le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ainsi que sur le « PADD ».
Le 14 décembre, le débat sur le « Plan d’Aménagement et de Développement Durables » (PADD): une étape renouvelée…… inscrite dans un processus ancien.
Le conseil municipal de VITRY sur Seine, d’abord en séance de travail « privée », c'est-à-dire non publique…puis au cours de sa séance ordinaire (publique) du Mercredi 14 décembre 2011, a débattu du PADD.
Il s’agit d’un document réglementaire qui est intégré au Plan Local d’Urbanisme. L’actuelle version du PLU date de 2006. Elle est en cours de révision. De ce fait le PADD lui-même doit être plus que toiletté. Il doit être mis à jour.
Je porte une attention particulière à ce document, ainsi qu’au PLU, tout comme je l’avais fait lors de mon précédent mandat de conseiller municipal : en 1989 / 1995 ! A l’époque il s’agissait d’un Plan d’Occupation des Sols (POS).
Cette période, le début des années quatre vingt dix, avait été marquée par les grands débats autour du Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF) engagés en 1992 et aboutis en 1994.
Nombre des questions et problématiques évoquées alors restent pertinentes…Cependant les temps ont évolué.
A l’époque avait bien été analysée la question des déséquilibres en terme d’emplois, entre l’Ouest et l’Est parisien. L’aménagement du secteur situé entre voies de chemin de fer et la Seine avait été posé. Enfin la question des transports en commun de rocade, entre la A86 et le périphérique avait été bien réfléchie. Mais, à l’époque cela ne faisait pas « résonance ». Je me souviens que mes interventions sur la « sous densification » en terme d’emploi, de la zone d’activité, et l’intérêt que nous devions porter aux réflexions en matière de transports en commun de rocade faisaient un peu « flop ».
Par contre, mon opposition, partagée par de nombreux vitriots et les habitants du quartier considéré, à l’égard d’une 4 voies (RD61) à flan de relief et au cœur du quartier du « coteau » entre le haut de la rue des MALASSIS et le carrefour du Moulin de SAQUET (carrefour de la LIBERATION) a fini par aboutir au retrait du projet qui était alors présenté par le conseil général et soutenu par la ville de VITRY. Cette emprise était d’une autre époque et ne répondait pas aux préoccupations d’un développement durable (ce terme n’était pas très utilisé à l’époque).
De manière plus globale, au milieu des années 90, avait été crée à l’initiative de l’Etat une « mission Seine Amont ». Je ne me souviens plus de la période précise… Puis, en 2001 VITRY s’est engagé « dans une démarche partenariale dans le cadre de l’association « Seine Amont Développement » (ASAD) qui a produit de nombreux documents et impulsé quelques dynamiques.
Depuis 2007, Vitry et 11 autres communes, avec le Conseil Général, le Conseil Régional, et l'Etat ont engagé une démarche concertée qui a donné lieu à la mise en place, d'une « Opération d’Intérêt National ». Un projet de territoire (projet Stratégique Directeur) a été approuvé en 2009.
Enfin, l’action engagée par le Département et des villes du Val de Marne avec ORBIVAL pour défendre le principe d’une liaison inter banlieue puis les discussions menées entre l’Etat et le Conseil Régional, ont abouti à un accord sur un réseau de transports moderne en rocade qui passera par VITRY sur Seine.
Ainsi, le contexte a évolué sur de nombreux aspects que je ne développerai pas dans cette note. La révision du PLU est de nouveau opportune.
Que dire du PADD 2011 ?
Le mercredi 14 décembre, pendant une heure, les débats au sein du conseil municipal ont donné lieu à de longues interventions qui globalement « se félicitaient » du contenu du document présenté.
Je n’ai pas entendu de questionnement particulier. Suis-je sourd ? Suis-je déformé ? Je ne sais.
Je me contenterai, dans cette note, d’évoquer quelques uns des thèmes que j’ai exprimés lors de la séance du conseil « privé » du 5 décembre et le 14 décembre, en « séance publique »:
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Une phrase qui m’a réjouit sur la question de l’équilibre « emplois / actifs »
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La localisation des grands équipements et des collèges
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Les liaisons Ouest - Est
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La question, récurrente, des franchissements des voies de chemin de fer
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l’axe SAQUET / BARBUSSE / JAURES / ALLENDE
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le projet d’Arc Sud
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Les développements suivants pourront paraître des « redites ». Cela fait partie de ma technique de contribution à la réflexion collective…...
I) « Atteindre l’objectif d’au moins « 1 emploi pour un actif » à l’échelle de la ville ».
Cette phrase contenue page 16 du projet de PADD, a donc retenu toute mon attention et ma "satisfaction".
Pour mémoire, selon les statistiques de l’INSEE, en 2008, 26 782 emplois étaient dénombrés à VITRY (EMP T 5 selon classification INSEE) alors même que sur une population de 56 264 personnes ayant entre 15 et 64 ans, 41 029 actifs étaient comptabilisés (EMPT2). De ce fait le ratio (26 782 / 41 029) est de 0,65 (65 emplois pour 100 actifs). Ce ratio est de 0,77 pour l’ensemble du Val de Marne.
Cet objectif, le ratio d’un emploi pour un actif, est stratégique pour développer des quartiers et des villes qui ne soient pas des « cités dortoirs » éloignées des pôles d’activités et d’emplois….
En tant que conseiller municipal, j’avais formulé cette exigence dès 2008, et à chaque fois que nous avons abordé les projets de l’Opération d’Intérêt National. Pour cela, il convient que toute opération d’aménagement prévoit des surfaces disponibles pour accueillir des emplois dans une proportion de ou 3 emplois pour 1 logement faute de ne pas combler notre déficit.
II) La question de la localisation des équipementgs majeurs et des collèges dans notre ville.
Un plan Local d’urbanisme est l’occasion de prévoir les emprises nécessaires aux équipements publics.
Une réflexion globale doit être poursuivie afin que les équipements majeurs de la ville soient répartis au mieux sur toute la ville autour des axes structurants. Ainsi l’accessibilité du « complexe RABELAIS » (rue Pierre et Marie Curie) doit être pensée afin que son insertion dans le quartier soit retravaillée mais aussi sa lisibilité et son accessibilité depuis les autres quartiers. Au demeurant cette réflexion profiterait au collège RABELAIS lui-même….
Parmi les équipements d’enseignement, la question de la localisation des collèges devrait être un sujet d’attention spécifique.
A mon "grand désespoir", et celui des parents d’enfants de 6ème ou 5ème en premier lieu… les collèges de Vitry sont remarquables par leurs localisations excentrées…. La question est délicate car les collèges sont de la responsabilité du conseil général mais les terrains d’assiette sont de fait de la responsabilité des villes.
Le collège CHERIOUX est en périphérie d’un domaine ……lui-même en périphérie…..
Le collège VALLES est en périphérie du quartier BALZAC, lui-même en périphérie de ville.
Quant au projet de collège pour le « port à LANGLAIS, un emplacement réservé était indiqué au PLU, à coté de l'école maternelles Eva SALMON et à proximité immédiate de l'école primaire MONTESQUIEU. Lors de la séance du conseil municipal du 14 décembre, à l’occasion du bilan de la concertation et de l’approbation du dossier de création de la ZAC Seine GARE au sein du périmètre de l’OIN… a été annoncée l’implantation du collège de ce quartier du « port à LANGLAIS » étendu jusqu’au nord de la rue ALLENDE. La localisation prévue en définitive ( ?) est à nouveau géographiquement excentrée, en bordure des voies de chemin de fer en face du secteur d’activité et en limite Nord de l’avenue Salvador ALLENDE ! Lors du conseil municipal du 14 décembre, je me devais d’émettre, sans surprise, un vote négatif sur cette ZAC au regard de cette localisation si contestable du collège (voir ma précédente note à ce sujet, également en compte rendu du conseil du 14 décembre 2012).
Toujours s’agissant des localisations des collèges, je me dois de signaler qu’au cours de ce même conseil municipal, nous avons évoqué le nouvel équipement nautique dans le quartier du 8 Mai. Je ne crois pas avoir eu le temps de m’exprimer à ce sujet. Mais, j’ai déjà eu l’occasion, dans des débats préparatoires, de dire que la réflexion aurait pu intégrer simultanément la possibilité de réalisation d’un collège sur les espaces considérés. Quelle dynamique nous aurions eu pour les quartiers Sud de la ville de disposer d’un collège à proximité immédiate d’une patinoire, d’un stade et d’un équipement nautique. Un travail architectural et urbanistique aurait pu concevoir un complexe qui aurait eu une dynamique exceptionnelle. La réflexion pourrait encore cheminer.
III) La question des liaisons Ouest – Est.
Le PADD développe, sur de nombreuses pages, en sa troisième et dernière partie, la problématique des « trames spatiales structurantes pour un développement équilibré ». Les réflexions sont intéressantes en ce qui concerne:
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« la Seine comme un grand équipement de la métropole »
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« l’axe Nord Sud , la RD5 »
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« la maille environnementale »
A ce sujet, les 16 pages du document sont passionnantes et je ne vais pas les paraphraser. Il me semble par contre opportun d’aborder quelques questions.
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l’axe SAQUET / BARBUSSE / JAURES / ALLENDE
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La question récurrente des franchissements des voies de chemin de fer
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le projet « d’Arc Sud »
En premier lieu l’axe SAQUET / BARBUSSE / JAURES / ALLENDE
Il n’est pas identifié dans le PADD. Et pourtant, il est historique et il nécessite une attention particulière ainsi qu’une action coordonnée entre la ville et le Conseil général. Au lieu de cela, cet axe est de fait délaissé dans son aménagement urbain et notamment paysager. Il est une façade de la ville et ne fait pas l’objet d’une action volontaire. En est l’illustration, le fait que dans la ZAC Seine Gare, il ne soit pas inclus dans ses deux rives (Nord et Sud d’ALLENDE).
Avec le futur métro de rocade, qui génrera une station à VILLEJUIF Louis ARAGON et une seconde au centre ville, il va voir son importance renouvelée. Par sa fonction d’entrées de ville depuis VILLEJUIF et ALFORTVILLE, de desserte du centre ville et des équipements majeurs situés avenue Henri BARBUSSE , cet axe mériterait un aménagement d’ampleur pour qu’il devienne une continuité d’avenues paysagères et structurées.
En second lieu, la question des franchissements des voies de chemin de fer. Elle a déjà été largement évoquée dans les débats relatifs à l’OIN. A part un nouveau franchissement au niveau de la gare des Ardoines, rien n’est envisagé ou prévu. A ce propos, inscrire des axes au PLU ne signifie pas que des financements soient prévus.
A ce jour trois traversées existent :
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à la gare (rue Paul VAILLANT COUTURIER / Port à LANGLAIS),
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à la liaison des avenues JAURES et ALLENDE,
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au « pont des fusillés »
La seule nouveauté est donc le franchissement au niveau de l’actuelle gare des Ardoines.
Les réflexions doivent avoir lieu, tant pour des franchissements éventuellement ouverts aux voitures que pour des circulations douces (piétons, vélos ou transports en commun). Les discours de l’Etablissement Public d’Aménagement de l’OIN Orly Rungis Seine Amont sont d’un verbe remarquable sur les nécessaires porosités pour irriguer une ville.
Dans les faits rien n’est dessiné pour réserver les emprises qui pourraient par exemple créer une « circulation » entre l’avenue du « groupe MANOUCHIAN » et la future trame viaire structurante dessinée en axe Nord Sud des Ardoines. Seuls sont évoqués les franchissements précités.
En définitive, avec simplement quatre franchissements sur 2 à 3 Km, ce n’est pas ainsi que la zone située entre les voies de chemin de fer et la Seine sera désenclavée…..
Dans ce contexte, le débat engagé par la commune d’IVRY sur Seine, afin que la future ligne TGV Paris Orléans Clermont Ferrand soit enterrée dans sa traversée Val de Marnaise, est stratégique. J’étais de ceux qui, à l’occasion du débat relatif à l’OIN, avaient évoqué l’intérêt de concevoir des couvertures totales ou partielles des voies de chemin de fer. Il faut avoir cette volonté pour notre ville. Le PLU pourrait l’exprimer.
Pas de ligne traversante, sans arrêt à VITRY, qui ne soit enterrée….En voilà une exigence en terme de développement durable.
Et maintenant, en troisième et dernier lieu pour cette note : « l’Arc Sud »
Il s’agit d’un axe qui va de la Seine au franges de la RD7 (ex RN7). Il partirait du nouveau franchissement du fleuve, annoncé dans le cadre de l’OIN. Un pont serait créé au Nord de l’entreprise SANOFI. Cet « arc sud » se poursuit via la RD 5 (ex RN 305) avec la ZAC « Rouget de LISLE et le renouvellement du Sud du grand ensemble Ouest lequel s’ouvrirait vers la RD 5 et le Parc des LILAS. Cet axe d’aménagement serait ainsi appelé à se prolonger vers le secteur du plateau et de la RD7 (ex RN7).
Si le tracé entre la Seine et la RD5 est à peu près clair, la transcription des voiries sur la partie occidentale de cet « arc Sud », n’est pas précisée.
Dans le « PADD » (page 38 de la version présentée en conseil municipal du 14 décembre), il est précisé qu’il s’agit de «constituer une nouvelle liaison structurante Est –Ouest dont le tracé peut reprendre globalement celui des voies existantes et dont la vocation principale est de relier les secteurs d’habitat aux secteurs d’emploi non seulement à l’échelle communale mais au-delà ».
Il est précisé qu’ « il s’agit de donner la priorité aux modes de circulation doux ; ainsi elle pourrait à terme accueillir un transport en commun ».
Il est évident que dans la forme ce projet n’est pas précisé dans le détail. Ce n’est pas l’objet du PADD de le faire.
Cependant, à ce stade, il me parait important d’évoquer quelques préoccupations fortes :
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Il convient, comme je l’ai déjà lourdement exprimé, que nous soyons « durs » (fermes) sur le caractère « doux » des circulations annoncées.
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Il faut dès maintenant intégrer largement la question d’un transport inter-quartiers sur cet axe. Bus, tram à crémaillère pour la montée du coteau, téléphérique. Ne riez pas cela peut se discuter… des villes adoptent les téléphériques en zones de relief ou pour franchir des axes compliqués! Tout doit s’étudier. Rien de pire qu’une seule solution étudiée. Les alternatives sont le fondement des bonnes décisions ! Au demeurant la commune de LIMEIL BREVANNE étudie largement cette technologie afin d’améliores sa desserte ent transports en communs.
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Il faut clairement tout faire pour que cet axe ne soit pas une voie de déviation pour les voitures ou camions qui tenteraient d’échapper aux bouchons de la A86 ou de l’ex RN 186. C’est bien le grand écueil à éviter. Avis aux capitaines que nous sommes tous un peu.
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La traversée du Parc « des blondeaux » puis du « parc des LILAS » ne doit pas générer des circulations automobiles ou de poids lourds qui casseraient ce « secteur vert »
A ceux qui sont arrivés à la fin de la lecture de cette note, félicitations. Et que la réflexion commune progresse !
14/11/2011
Questions sur l'Opération d'intérêt national et sur les 2 ZAC
Des réunions sont organisées... pour mener concertation sur la création des ZAC Seine Gare de VITRY et des ARDOINES... La première a lieu ce mardi soir.
Il est regrettable que ces réunions soient organisées pour présenter des réflexions qui n'ont pas été évoquées dans des groupes de travail ou commissions associant les conseillers municipaux.
En Novembre 2010, j'avais souhaité que "le conseil municipal soit consulté régulièrement sur l'évolution des réflexions menées dans la conduite de cette opération. J'avais précisé que cette consultation ne devait pas se limiter aux délibérations réglementairement prévues pour les ZAC qui devront être mises en oeuvre.....
Il va m'être rétorqué certainement une remarque du type:
la concertation avec la population, avec les citoyens, ne doit pas être conditionnée, bridée, corsettée, par celle des conseillers municipaux...Ceux ci doivent se nourrir de la réflexion préalable des citoyens.
Certes!
Si les conseillers municipaux doivent conseiller la municipalité (l'exécutif municipal"), il importe aussi que leur réflexion collective soit possible et puisse y compris être portée à la connaissance des citoyens et que ceux ci puissent réagir alors utilement.
Au lieu de cela, l'exécutif communique directement auprès des citoyens et les conseillers municipaux risquent de n'être sollicités que pour entériner le contenu de la communication centralisée.
Sur le fond:
- Il est bien regrettable que plusieurs scénarios ne soient pas présentés afin que la concertation soit ouverte sur plusieurs hypothèses.
- Il convient de veiller à ce que le déficit d'emploi que connait notre ville au regard du nombre d'actif soit réellement comblé dès les premières étapes des ZAC annoncées. A ce jour, Vitry dispose simplement d'une proportion de 62 emplois pour 100 actifs. Ce ratio est supérieur à 1 pour le Val de marne. L'enjeu est que Vitry ne soit pas une ville "de fait dortoir".
- Le schéma d'aménagement doit expliquer les principes retenus pour que les quartiers à créeer soient d'une part mixtes dans leurs activités et d'autre part en lien de continuité avec les quartiers existants.
- Spécialiser des îlots pour le logement et d'autres pour des bureaux va générer des espaces qui ne vont pas vivre en symbiose.
- Il importe de prévoir des quartiers réellement mixtes , même si des activités suceptibles de créer des nuisances, notamment de circulation de camions doivent plus être mis en zone excentrée de la ville. Dans le sud de la ville, la réalisation de zones d'activités industrielles ou d'artisanat ne doit pas exclure des bâtiments denses. Il faut cesser, à VITRY , de densifier les immeubles d'habitation et par contre de limiter excessivement la hauteur des bâtiments accueillant des activités.
- La création de franchissements supplémentaires des voies SNCF doit être envisagée au delà de la simple traversée au niveau de la gare des ardoines. Ces franchissements doivent permettre aux piétons, cyclistes, transports en commun d'irriguer utilement les quartiers et permettre également une circulation mesurée des automobiles.
- Les hypothèses de couverture des voies, si elles ont été étudiées, doivent être présentées à la réflexion. Couvrir les voies de chemin de fer peut procurer un confort pour les riverains et peut dans certains secteurs, par exemple aux Ardoines, générer du foncier attractif à quelques dizaines de minutes de PARIS ou d'ORLY...
- Enfin la localisation des équipements publics est stratégique pour assurer une cohérence de quartier. La localistaion du collège du Port à LANGLAIS est à cet égard stratégique. Soit il est proche du coeur du quartier . Soit il est excentré en périphérie .... De plus il doit être réalisé sans plus tarder!
- L'aménagement de l'avenue Salvador ALLENDE doit être pensé, dès maintenant, de part et d'autre de cet axe structurant. Il ne doit pas se contenter d'un dévelopement en bordure Nord de celui ci et laisser la rive sud en l'état....
Même si la plupart de ces questions ne seront ficelées qu'au stade du "dossier de réalisation", il n'est pas trop tard pour exprimer ces attentes pour la phase actuelle de "création" de ces 2 ZAC.
La question du périmètre est à cet égard stratégique pour l'avenue Allende et pour le traitement ou non des espaces situés au dessus des voies de chemin de fer.
Si vous êtes gourmands reportez vous à mes précédentes notes à ce sujet:
http://bertrandpotier.hautetfort.com/archives/category/l-...
A toutes fins utiles, le site de l'Etablissement Public Orly Rungis Seine Amont (EPAORSA):
http://www.epa-orsa.fr/Projets-et-operations
http://www.epa-orsa.fr/Projets-et-operations/Colonne-3/Vi...
http://www.epa-orsa.fr/Projets-et-operations/Colonne-3/Vi...
27/10/2011
Vitry et l'Intercommunalité: Une déclaration
Déclaration de Mourad TAGZOUT,
Laurent ZIEGELMEYER,
Bertrand POTIER
Conseillers municipaux d'Ivry sur Seine, Choisy le roi et Vitry sur Seine, membres du Parti de Gauche, nous prenons acte de l'annonce, en juin dernier, par les maires de nos communes respectives de la volonté de s'inscrire dans un processus de coopération intercommunale.
A ce jour, le contenu précis que pourrait prendre cette intercommunalité, n’est pas connu. Cependant, nous ne pouvons que nous « féliciter » d’une telle démarche.
Elle aurait bien entendu pour avantage de mutualiser des moyens et surtout de susciter une réflexion constructive entre nos communes voisines. Cela contribuerait à un décloisonnement du débat qui pourrait ainsi se dérouler parfois au delà de nos conseils municipaux respectifs.
Cette situation stimulerait la réflexion collective et le débat politique citoyen.
Dans ce contexte, nous appelons à la mise en place de réunions de travail associant l'ensemble des conseillers municipaux de nos communes afin d'étudier collectivement les scénarios possibles.
Cette question doit être mise à l'ordre du jour de nos conseils sans attendre des solutions finalisées. Les citoyens de nos villes doivent être associés au cours des différentes étapes. Nous devons les associer à la réflexion, puis les consulter sur le modèle proposé. Ensuite, ils devront être des partenaires permanents de l’intercommunalité dans le cadre d’un dispositif participatif.
D'ors et déjà nous souhaitons que cette coopération intercommunale soit conçue de manière largement développée.
Dans l'hypothèse où elle se manifesterait par la création d'une communauté d'agglomération, nous entendons favoriser une réflexion qui explorerait les possibilités de compétences étendues.
Pour mémoire,
S’agissant des compétences transférées obligatoirement figurent des compétences en matière:
· de développement économique
· d’aménagement de l’espace communautaire
· d’équilibre social de l’habitat (Cf le Programme local de l’habitat)
· de « politique de la ville »
S’agissant des compétences optionnelles, la communauté d’agglomération doit exercer au moins trois des six compétences suivantes :
· création ou aménagement et entretien de voirie et de stationnement d’intérêt communautaire
· l’assainissement des eaux usées et dans certains cas les eaux pluviales
· l’eau
· des éléments relatifs à l’environnement comme l’élimination et la valorisation des déchets…..
· la construction, l’aménagement, l’entretien et la gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire
· l’action sociale d’intérêt communautaire
Dans ce contexte,
la coopération en matière d'équipements sportifs et culturels doit être explorée afin de développer l'offre d'équipements et optimiser leur gestion. A cet égard les équipements comme les piscines présentes dans nos trois villes et la patinoire, implantée sur VITRY, devraient certainement relever de l'intercommunalité.
Au demeurant, une attention pourrait être portée à certaines disciplines sportives qui pourraient être encouragées dans une démarche de territoire. Il peut en être ainsi, par exemple, pour des activités comme le Hand Ball (IVRY) ou le rugby (VITRY) ou le Water-Polo (Choisy) qui évoluent à des niveaux élevés de compétition. Il ne s'agit pas de s'engouffrer dans une spirale financière éloignée du sport de masse. L'enjeu serait de permettre un soutien appuyé et coordonné à une pratique sportive de haut niveau.
S'agissant des équipements culturels, une démarche de coopération devrait favoriser des mutualisations et une plus grande fréquentation ainsi qu’une promotion des initiatives développées sur chacune de nos villes en créant par exemple un réseau intercommunal du spectacle vivant favorisant l’accès au plus grand nombre.
Dans une logique de développement culturel mais également dans une certaine mesure, économique, un office du tourisme intercommunal pourrait créer une dynamique utile.
Sur la question de l’approvisionnement en eau potable, la réflexion doit être menée largement. En effet, à l’occasion de la création de la communauté, il serait possible, juridiquement, de se désengager des liens qui la lient avec le SEDIF et par conséquent de VEOLIA. Le passage à une gestion directe du service public de l’eau peut donc être posée. Toujours sur cette question, un pôle de recherche et de formation sur l’eau pourrait se développer dans un cadre intercommunal.
Sur la formation, une réflexion devrait également être menée sur les métiers des biotechnologies.
Les questions des transports collectifs et des "circulations douces" (itinéraires cyclables notamment) pourraient également faire l'objet d'une coordination bien utile sous l'égide de cette communauté d'agglomération.
Les équipements en matière d'éclairage public et la gestion de ceux ci pourraient également être coordonnés et mutualisées avec, entre autre, des objectifs d'efficacité et d'économie d'énergiedans, le cadre par exemple d'une société publique locale.
La restauration collective (tout particulièrement pour les écoles primaires et les établissements pour personnes âgées) pourrait également être un domaine de compétence de la communauté d'agglomération.
En matière d'action sociale d'intérêt communautaire, la gestion d'établissements pour personnes âgées dépendantes pourrait être retenue. D'autres interventions pourraient être mutualisées utilement comme par exemple sur la question des déchets, les questions énergétiques...
La démarche intercommunale pourrait donner du poids à nos communes dans le cadre des relations présentes et à venir avec l’Etat ou le Conseil Régional. Cela permettrait ainsi que nos collectivités aient une expression concertée afin que se développe l’enseignement secondaire et supérieur sur cette partie de la vallée de la Seine.
Enfin, une politique de développement économique afin avec comme finalité la possibilité de création d’emplois pour nos populations aurait tout sons sens dans cette intercommunalité.
Quant au périmètre de cette coopération, nous souhaitons que soient engagées toutes les démarches utiles pour que la réflexion sur le périmètre pertinent soit prolongée.
Notre expression collective sur ce thème a pour but de souligner l’importance de ce sujet et est un signe de notre volonté que le débat citoyen soit largement créé. Dans ce domaine particulièrement le débat technocratique est opposé à notre volonté de dynamiser le débat citoyen et dans nos conseils municipaux respectifs.
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