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26/07/2011

Vitry, une évolution de sa population marquée historiquement par les flux migratoires

La population municipale  de VITRY était en 2008, dernier recensement, de 84 071 habitants (population légale au 1er janvier 2011).

Sur le plan démographique, la première constatation est que VITRY, entre les deux derniers recensements de 1998 et 2008, a vu sa population croître au même rythme  (variation annuelle moyenne de la population en %) (0,7%) identique à celle du Val de Marne, de l’Ile de France et de  la France entière.  Au cours de cette même période, Ivry a eu une croissance anuelle moyenne de 1,2% tout comme Choisy le Roi. Orly est par contre sur une croissance de 0,2%

Au regard de sa population, Vitry est la 2ème des 47 villes du Val de Marne. CRETEIL est la première commune du Val de Marne avec une population municipale de 89 304 habitants (Saint Maur 75 724 habitants et Champigny 75 142 habitants).

Vitry sur Seine regroupe, sur son territoire, 6,41% de la population du Val de Marne.

Avec une superficie de 11,7 km2 elle a une densité (7 204 habitants au Km2) 30 % supérieure à celle du Val de Marne  (5 349 habitants au Km2)..

Les développements suivants doivent bien entendu être placés dans le contexte des flux migratoire au sein de nombreuses communes de la "région parisienne". De nombreuses données sont communes avec des communes qui ont été le lieu d'accueil des populations en mouvement en raison de la concerntration notamment d'activités industrielels sur le territoire.

Le développement de vitry en terme de poupulation doit être rapproché de la concentration des emplois...dans l'ouest Parisien. Il a fallut attendre 1992 et le débat lancé par le gouvernement ROCARD pour que les chifrres de cette réalité soit clairement affirmés par l'Etat et le gouvernement d'alors..;

Pour mémoire, en 1968 VITRY comptait 77 846 habitants et elle avait atteint un pic, en 1975,

Approximativement, Vitry comprenait:

  • 10 000 habitants en 1900 (9 894 en 1901)

Elle a franchi le seuil des :

  • 20 000 habitants en 1920 (21 492 en 1921)
  • 30 000 habitants en 1926 (31 335)
  • 40 000 habitants en 1931 (41 919), soit +10 000 en 5 ans
  • 50 000 habitants en 1954 (52 540), soit +10 000 en 23 ans,
  • 60 000 habitants vers 1960 (64 409 en 1962), soit +10 000 habitants en 16 ans
  • 77 000 habitants en 1968 soit +17 000 habitants en 8 ans
  • 87 000 habitants en 1975 soit +10 000 habitants en 7 ans…. 

 Il me semble intéressant de noter les deux périodes (fin des années 20 et années 60) pendant lesquelles s’est manifestée une  évolution conséquente de la population. L’évolution de la fin des années 20 est particulièrement spectaculaire avec une progression de 33%  sur 5 ans et un doublement sur 10 ans

L’évolution des années 60 est de 30% mais sur une période de 8 ans.

En tout état de cause, il s’agit d’évolutions bien spectaculaires…..

Même si l’histoire ne se répète pas, nous devons garder cela en mémoire alors que l’OIN envisage une augmentation de  13 000 logements sur la période 2010 2040 pour le simple territoire de l’OIN au sein de notre commune.

A ce jour les 84 071 habitants sont « répartis dans 32 750 résidences principales. (soit 2,5 personnes par logement).

 

Sur une hypothèse, à minima, de 2 personnes par logement cette perspective de logement pourrait générer plus de 25 000 habitants supplémentaires. Il convient de mettre cela au conditionnel car doit être pris en compte un mouvement séculaire de baisse du nombre d’occupant par logement et surtout le fait que les constructions neuves devraient probablement générer des desserrements dans les logements existants.

Il ne faut pas perdre de vue que la construction de logements ne crée pas en soit une arrivée de population. L’allongement de la durée de vie, la multiplication des cellules familiales monoparentales, l’aspiration à plus de confort entraînent des « desserrements ».

Ceci étant dit, est bien malin qui peut clairement prévoir à 30 ans d’échéance.

Toutefois, il appartient à chacun de réfléchir, prévoir, et si la volonté politique est présente, planifier dans l’intérêt général.

Parmi l’ensemble des ménages

En 2008, 32,4 % sont des couples avec enfants (soit 43 000 personnes concernées)

Cette proportion est de 34,9% en 1999 (42 972 personnes concernées)

En 2008, 13,4% des ménages sont des  familles monoparentales et 11,8% en 1999

Avec 3 677 logements recensés, Vitry ne concentre que 5,93% des logements du Val de Marne). Il faudra détailler au regard de la taille des logements.

A noter que 39, 7 % des « ménages » sont propriétaires de leurs logements contre 46% des Val de Marnais.

24/07/2011

Vitry, des données statistiques...à relativiser.

Bonnes lecture et réflexions

Depuis 2008, à la fin du mois d’août, je rédige et mets en ligne une note, en guise de coup de projecteur, sur l’évolution, dans notre ville, de l’emploi salarié du secteur privé. Cette statistique est issue de « Pôle emploi » et est établie à partir des déclarations des cotisations des entreprises à l’assurance chômage (Assedic). Ce sont des chiffres qui sont publiés dans la dernière quinzaine d’août.

 En attendant ce rendez-vous, au début septembre, je vous signale mainteant quelques chiffres issus des recensements de l’INSEE.

Ainsi, je vais relever subjectivement quelques données marquantes pour VITRY mais également, incidemment, pour les communes d’IVRY, de CHOISY le Roi avec lesquelles une coopération intercommunale pourrait se développer. J’évoquerais également ORLY, eu égard à l’éventualité d’ajouter cette commune à cette démarche de coopération intercommunale….

Bien entendu, les critères pour s’allier avec d’autres communes ne sont pas liés aux données que je vais évoquer maintenant. Ils relèvent plus d’opportunités politiques ou géographiques, de potentialité de développement commun et de mutualisation de moyens. La question des recettes fiscales est  souvent un critère fréquemment retenu et déterminant.

A ce stade, je souhaite exprimer une préoccupation forte.

Il est essentiel de bien penser l’histoire et le développement de notre ville au sein de la région Ile de France mais également au regard des enjeux d’aménagement de notre pays, de l’Europe et bien entendu du monde dans son ensemble .C’est à dire de notre planète!

 La France a connu l’exode rural sensible notamment après la guerre de 1914 1918 puis celle de 1939/1945.

La croissance de population dans les années 20 a été impressionante.

Vitry, comme l’ensemble de la région parisienne a été sensible à ce mouvement de population.

Vitry est maintenant concerné par les migrations qui se font à l’échelon international… 

Evoquer le passé, le présent et l’avenir de Vitry sans intégrer la question des politiques économiques et sociales mondiales, ainsi que les dispositions à prendre pour aménager, non plus le territoire (comme cela était dit dans les années soixantes) mais aménager la planète serait se « planter » !

 

20/06/2011

Enfin, évoquons la question des équilibres financiers...

Un équilibre financier qui n’est pas avéré

 

Il importe que les conseillers municipaux soient pleinement éclairés. lors de la commissions aménagement du conseil municipal, nous avons eu quelques chiffres... Voici l'analyse que j'en ai tiré:

 

En fonctionnement,

 

Selon les chiffres cdommuniqués, il apparaît que le coût de fonctionnement est estimé à 480 000€, pour les quartiers BALZAC, RN 305 sur et 8 Mai (hors commune de PARIS).

Il convient de déduire le coût, pour la ville, de la collecte actuelle sur les quartiers considérés. Il serait d’un montant de 370 000 €.

Le bénéfice en fonctionnement (hors investissements) ne serait trouvé que par une économie de 530 000 € d'un coût annuel "à la charge des bailleurs". Il s’agirait de la « valorisation » des effectifs libérés du fait qu’il n’y aurait plus à « sortir les poubelles ». Il est cocasse que ce coût soit supérieur à celui qui est à la charge de la ville. Ville plus bailleurs économiseraient 900 000€. cette sommes moins les 480 000€ permettraient de dégager un gain (en fonctionnement) de 420 000€.

 

Il faut que ces chiffrage soient expliqués dans les détails.

Enfin, il faut relever que nous n'avons pas à ce jour de précision sur l'entité qui sera appelée à gérer un tel équipement. Cela sera t il dans le cadre d'une régie municipale ou cela sera t il confié à un gestionnaire privé?
Les 480 000€ précités incluent ils les frais d'entretien et d emaiuntenace des équipements?

Comprennet ils uen rémunération d'un opérateur privé?

 

Pour un gain financier hypothétique en fonctionnement, la ville devra par contre supporter un coût en investissement pour un équipement dont la durée de vie et la pertinence technologique ne sera pas évidente !

 

En investissement :

Malgré

  • 5 000 000€ annoncés en subvention par des crédits GP3 Région et ETAT pour 2012 et 2013,
  • 375 000 € de l’ADEME en 2012 et 875 000 € en 2017.

Sont prévues des annuités de remboursement des emprunts qui progressivement vont s’élever à 1 473 300€ à partir de 2017 et cela pendant 20 ans…. Cela s’accompagne d’une montée progressive de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (+5% par an) en charge, jusqu’à un montant de 2 018 643 € supplémentaires en 2017 par rapport à 2009.

C’est en définitive, annuellement, plus de 1 500 OOO € de financement des investissements à la charge de la ville.

 

Globalement, même avec l’estimation d’un gain de 420 000 € en fonctionnement, le coût en investissement étant de 1 500 000 € par an, le déficit global ( fonctionnement + investissement) sera au minimum de 1 000 000 € par an de 2017 à 2037. Ce raisonnement est strictement développé sur la base des chiffres globaux communiqués!

Même si ce déficit doit être pris en charge par la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), c'est quand même cher payer pour une collecte et un traitement des ordures ménagères qui s'élève, à ce jour, à moins de 8 000 000€ annuel pour toute la ville.

A noter que Saint MAUR, CRETEIL et CHAMPIGNY, communes dont la taille est comparable ont un produit de la TEOM aux environs de 9 000 000€. Vitry , à ce jour perçoit 4 300 000€. A terme ce produit devrait atteindre, à VITRY, environ 6 000 000 € en 2017.

Au compte administratif 2010, ce sont 7 500 000€ de dépenses de fonctionnement qui sont consacrés à la collecte et au traitement des ordures ménagères. Je suppose que ce décompte est exhaustif. Ceci étant prévoir 1 500 000€ de dépense d'investissement jusqu'en 2037 pour un gain de 420 000€ annuel en fonctionnement pour la ville et les bailleurs concernés (avec toutes les réserves précédentes), c'est bien hasardeux.

 

Je ne demande qu'à me tromper sur cette lecture des tableaux présentés. Que les explications et les détails soient développés. Que la question du coût de fonctionnement et du coût d'entretien soient précisés.

 

 

En guise de synthèse temporaire :

Il n’appartient pas à notre ville d’innover et de prendre des risques financiers pour un dispositif dont l’intérêt n’est pas révélé.

Nous ne devons pas hypothéquer notre capacité d’emprunt pour un équipement dont la rentabilité financière et la fiabilité technologique n’est pas éclatante.

L’exigence d’un fonctionnement optimisé de la collecte peut être réglé par une meilleure organisation des collectes. Une augmentation des fréquences est à envisager quand cela est nécessaire.

Au demeurant, le projet de collecte pneumatique est prévu dans des quartiers d’habitat collectif dont les voiries sont globalement dimensionnées pour la circulations de véhicules de collecte.

Une réflexion sur le nombre et sur les caractéristiques de conteneurs (mobiles ou enterrés) est à étudier et à mettre en place.

Voter contre l'approbation du marché négocié présenté, n'est pas fermer les portes. C'est une position responsable.