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Dans les résidences de logements sociaux: être à l'écoute des locataires et de leurs associations.
L'habitat collectif lieu d'une possible expression démocratique.
Un immeuble c'est parfois plus de population que dans une petite commune de notre pays!
Habitat collectif privé ou social des problématiques qui ne sont pas complètement éloignées
La gestion des résidences en co propriété doit faire l'objet d'une attention particulière car l'animation d'un conseil syndical participe à l'animation du quotidien. Les animateurs de ces conseils syndicaux doivent faire l'objet d'une attention et d'une écoute particulière.
La gestion des résidences de logement sociale doit être une priorité.
Doit être une priorité, l'écoute des locataires, pour l'entretien courants, la programmation des travaux, la gestion des espaces collectifs notamment.
Je vous signale à nouveau le blog de l'association du colonel Fabien:
http://adlrcf.canalblog.com/archives/2013/11/16/28444327....
Les questions que cette association pose me paraissent exemplaires. La commune est doublement interpellée. D'abord parce qu'elle est l'actionnaire principale de la SEMISE ( société d'économie mixte ) mais également au motif que la gestion des espaces collectif est un très gros souci. L'usage des espaces collectifs par personnes extérieures à la cité doit être analysé et les exigences des locataires doivent être entendues.
Espace résidentiel, espace public: cela fait des années que le problème est posé. Les habitants doivent être écoutés!
Si des espaces collectifs doivent être éventuellement municipalisés, en accord avec les locataires, il faudrait alors que les choses soient clairement étudiées et que les incidences financières soient mises complètement sur la table.
Nous ne comptons plus des espaces utilisés par vous et moi, propriétés de tel ou tel bailleurs, pour lesquels les locataires sont par exemple sollicités indirectement au titre de taxes foncières et dont les charges d'entretien sont répercutées dans le budget du bailleur.
Il ne s'agit pas de tout cloisonner. il convient de clarifier et d'obtenir que le cadre de vie et que l'entretien des espaces collectif soit assuré pour que le cadre de vie soit apprécié , y compris au pieds de son logement.
A travers la question de la collecte pneumatique des ordures ménagère ce débat reviendra. Dès lors que les bornes pourraient se trouver parfois jusqu'à à 50 m du bas d'une cage d'escalier, le trouble existe également. C'est loin 50 m particulièrement quand on est de mobilité réduite.
La encore il faut débattre clairement.
Je n'ai pas prétention à donner une réponse unique . Mais, il y a urgence.
19/11/2013 | Lien permanent
Municipales 2014: impatiences et déterminations
Impatiences et déterminations:
Je mesure, au fil des rencontres, la détermination des uns et des autres dans l'exigence d'autres politiques que celles que mène le gouvernement actuel. Il faut à chaque fois encourager les questionnements et souligner les alternatives portées par le Front de Gauche notamment.
J'entends également et clairement les impatiences dans la critique d'une pratique municipale concentrée autour d'une "petite équipe". Cette pratique est dotée d'une politique de communication malheureusement classique dans la plupart des communes de France. Quant au contenu de cette politique, vous qui lisez les tribunes du mensuel municipal ou les pages de ce blog, tenu depuis 2008, vous mesurez combien les questionnements posés se diffusent largement dans les analyses des uns et des autres.
Ma contribution, en cours dans ce blog, en une quinzaine de fiches de réflexion et de propositions pour le débat contribue à cette détermination pour faire vivre le débat et pour formuler efficacement les propositions pour notre ville. Cette démarche existe et perdurera,
Il en va de même de ce qui fait l'essence du Front de Gauche. Celui ci ne limite pas à notre ville, il existe depuis 2009, sur des bases encore plus anciennes. Cette dynamique n'est pas au registre des accessoire de tels ou tels. Elle perdurera au delà du rendez vous local des municipales. Les élections au parlement Européen, en juin prochain, sont à notre esprit. Le débat organisé lundi dernier, participe de cet effort de réflexion notamment pour soutenir les multiples mobilisations actuelles.
Un calendrier local à maîtriser.
Les débats et rencontres relatifs aux élections municipales s'accélèrent sur notre ville. La démarche "Avec Alain Audoubert", s'est certainement accélérée en raison de la rencontre publique engagée par le collectif d'organisation qui a invité à la rencontre publique du 16 octobre dernier. En 2008 la campagne avait été lancée en Janvier. En cette fin 2013 le processus s'accélère. Vous mettez le pieds sur l'accélérateur. Vos rencontres et interventions sont bien nécessaires. Puisse ce blog vous y aider.
Le prochain conseil municipal comprend une série de questions qui sont essentielles dans le débat municipal:
- L'approbation définitive du Plan Local d'Urbanisme
- Le renouvellement de la convention de partenariat avec l'association "Coopération VITRY MALI"
- Le travail du Dimanche avec l'avis du Conseil sur la demande de dérogation préfectorale au repos dominical présentée par le magasin METRO et par l'entreprise STEF
- Le rapport de la Commission locale d'évaluation des charges à transférer pour 2013 dans le cadre de la communauté d'(agglomération.
- L’approbation du Contrat de Développement Territorial avec l'EtatUn dispositif visant au relogement de femmes victimes de violences conjugales
- La gestion des immeubles de logements et appartements propriétés de la ville
- Le rapport des représentants de la commune au sein du conseil d'administration de la SEMISE et notamment la "prise acte et vote de la révocation du directeur général en janvier 2012"...
- lancement d'un marché d'exploitation du système de collecte pneumatique des déchets ( 500 000 € par an pour 2 années avant mise en service même...)
- reconduction de la gestion privée des marchés forains de la ville ( Marché de l'église et du 8 Mai)
- etc..
11/12/2013 | Lien permanent
La force des questionnements et des propositions
En complément du dernier conseil municipal, je suis stupéfait par la force de la réflexion et des propositions qui peuvent cheminer. En tête à tête, j'entends les bouches qui se libèrent ...mais tout bas pour ne pas être entendues.
Nombreux sont ceux qui, maintenant, prennent en compte le malaise d'une ville dont notamment, le déficit d'emploi est préoccupant au regard du nombre d'actif. L'exigence de développement de l'éducation nationale, en maternelle, en primaire, en secondaire et supérieure aurait du intégrer par exemple le contrat de développement territorial que la ville signe avec l'Etat; Développer un territoire ce n'est pas simplement construire des logements et acter des opérations de transport prévues par le Conseil régional avec le Syndicat des transports Parisien, dans un autre cadre que le CDT!
La critique du dispositif de collecte pneumatique des ordures ménagères progresse largement. Elle ne me parait réellement défendu que par le Maire et son équipe rapprochée. Au demeurant nous avons à faire plus à l de la communication commerciale que de la transparence financière sur le plan d'investissement et d'exploitation.
Je ne trouve pas beaucoup d'élus qui clairement me disent que le choix de déclarer constructible un espace de 7 000 m2 du parc du COTEAU (rue Robespierre) soit un bon choix. Ceci quand bien même il s'agirait de faciliter la construction de la station du métro Grand Paris express! La ville devait certes faire évoluer le PLU pour faciliter les choses. J'entends bien que par oral la SGP a peut être fait des annonces. Mais dans ses documents, elle annonce des espaces bouleversés, avec un parvis, certes gazonné, mais un parc éclaté.
N'était il pas plus sérieux d'autoriser la réalisation des travaux en sous sol et d'exiger qu'en surface le caractère végétal soit remis en état pratiquement à l'identique afin de conserver un espace particulièrement harmonieux et original, si essentiel au caractère du centre ville?
Il reste à faire progresser également d'autres préoccupations et propositions. Certes l'Etat a bridé les possibilités de rénovations des ensembles de logements sociaux. Mais, pour l'entretien quotidien, la ville peut s'engager avec méthode et exigence afin que les opérateurs de logement assument leurs responsabilités et travaillent efficacement avec les locataires et leurs associations. Trop de citées, notamment de la SEMISE et de l'OPH sont délaissées. Chaque espace des citées doit faire l'objet d'attention de la part de la ville, comme chaque rue de notre ville. Je ne citerai pas le nom de certains ensembles résidentiels. Chacun connait. Cs deux bailleurs sont présidés par des adjoints au maire. L'équipe municipale est interpellée dan ses responsabilités politiques.
20/12/2013 | Lien permanent
18, 19, 20 juin 2010
Vendredi 18 Juin, le 70 ème anniversaire de l'appel du général de Gaulle, fait partie des cérémonies importantes par lesquelles les élus, les citoyens et les associations d'anciens combattants participent afin comémorer et entretenir le devoir de mémoire. L'appel à la résistance face au Nazisme doit rester dans l'histoire de l'humanité.
Hier samedi 19 juin, je participais à nouveau, et régulièrement depuis mars 2008, date de mon élection comme conseiller municipal et maire adjoint, au banquet des retraités.
Les calicots et les menus précisent toujours, ..."avec notre Maire AAAA AAAA.......", cela me laisse encore perplexe. La formulation est traditionelle mais elle est maladroite et a la marque du passé.....ce repas des "retraités" est une action réalisée à l'initiative de la commne, et donc du conseil municipal et mise en oeuvre par le Maire, ses adjoints, et déployée par les services de la ville.....!
Ceci étant, il convient de noter la paticipation regulière à cette initiative dont la convivialiter est bien utile par sa contribution à la vie des résaux sociaux.
- 1585 repas servis dans 14 salles de quartiers, animées par des orchestres qui ont permis à ceux qui le souhaitaient de danser!
- 6405 cadeaux colis distribués à ceux qui ne souhaitaient pas ou ne pouvaient se déplacer, dont 627 colis livrés par les services de la ville.
Dans le dernier mensuel municipal, un collègue titrait, pour sa tribune, Fêtes de Mai rendent les gens gais....
J'ai été sensible à cette tribune qui évoque bien le jeu subtil entre la vielle et les associations notamment de quartier.
Qu'il me soit permis de prolonger par : "Fêtes de juin font du bien!" ;-)
Je signalerai la fête de l'association Solidarité Internationale qui s'est tenue samedi 19 en après midi au 35 rue Ampère. Elle développe un travail de terrain grâce à une implication de ses membres. les facilités accordées par la Semise pour mettre des locaux à dispoition est à relever. L'association a pour perspective, en septembre, la disposition de locaux plus vastes et mieux adaptés au rez de chausée.
Je mentionnerai également la fête des quartiers Commune de Paris et Clos langlois, ce dimanche.
Je pourrais également citer d'autres initiatives d'associations vitriotes... Au demurant le Week end est bien court pour aller partout. Le mois de Juiin est bien chargé. C'est tant mieux. Voilà, pour tous, du temps hors de la télé et même un peu hors des écrans d'ordinateurs.
Il est bien de la responsabilité de l'Etat comme des collectivités locales d'être attentif à la vie associative. Il est grave que l'Etat se désengage alors même qu'il ironise sur le "mille feuilles" des subventions accordées par les collectivités.
20/06/2010 | Lien permanent
Commerce de proximité: Et Vitry? Qu'envisage notre ville? laisser faire ou agir?
Quelle réflexion et quelle action au sein de notre ville afin de veiller au maintien et au développement des commerces et artisanats de proximité?
Après la fermeture d'une librairie (Librairie LENFANT , en retrait sur la place du marché) et demain..., la question est posée dans notre vile comme dans de nombreuses autres communes.
Le droit de préemption est un outil, à ne pas négliger pour certaines activités sensibles comme les librairies ou certains commerces d'alimentation par exemple.
http://www.leparisien.fr/ablon-sur-seine-94480/comment-le...
Ne négligeons pas les questions comme celles du stationnement temporaire pour la clientèle. Ne sous estimons pas les marges de responsabilité entre les mains des propriétaires, particulièrement les organismes de logements sociaux qui disposent de locaux qui ne sont pas toujours gérés de manière dynamique et adaptée.
Sur la dalle Robespierre, la SEMISE dispose de bureaux inutilisés depuis des années et des années.... Au fait à qui appartient la boutique utilisées par le maire sortant lors des dernières municipales et par les conseillers départementaux élus dans le canton Sud, lors des dernières élections départementales?
Faudra t il attendre les élections régionales pour que cette vitrine soit utilisée?
De même, une politique de soutien aux activités coopératives contribuerait à l'animation des quartiers et des rues mais aussi aux services de proximité.
A VITRY, il faut reconnaitre le caractère intéressant de ce qui a été fait avec la dynamique engagée autour du concept de la "Via Bella" sur le RD 5 ( ex RN 305) , dans le secteur Boulevard de Stalingrad Concorde. Le PLU a identifié des "linéaires" commerciaux. Cela suffira t il? Certainement pas.
Ces principes seront ils appliqués au sein de la ZAC Rouget de LISLE?
La question est déjà posée dans le quartier de l'ANRU "BALZAC". L'équipement commercial et l'animation des rues y est clairement posée par des résidents. Lors des élections municipales cette question avait été largement exprimée.
La problématique est posée dans de nombreux quartiers. Il ne faut pas attendre des opérations d'urbanisme d'ampleur...
Au demeurant, l’articulation entre enseignes motrices et petits commerces est certainement à rechercher au sein de la ville, afin que celle ci ne soit pas constitués de centres commerciaux "fermés" disséminés aux extrémités de la ville.
La ville doit être animée de rues et quartiers commerçants où il fait bon marcher mais aussi stationner si besoin. A ce propos, à quand une signalisation sérieuse des parkings publics. Que ce soient les parking Robespierre ou du marché, il faut être "expert" pour les localiser.... Je l'ai tant de fois évoqué lors du denier mandat municipal...
Prix des locaux, accessibilité et stationnement limité dans le temps, accompagnement des créations d'activités diversifiées, dans le commerce et dans l'artisanat sont des axes d'attention pour les collectivités locales.
04/05/2015 | Lien permanent
REFLEXIONS SUR LE CDT (3/4)
Voici donc la « 3ème note que je soumets à votre réflexion sur le CDT. C’est l’occasion d'aborder à nouveau la Fiche Action 9. J'avais déjà émis précédemment quelques commentaires. J’y reviens car c’est une question majeure qui est ouverte pour les mois et années à venir.
Je suppose que vous avez bien noté que j'ai mis un lien avec une consultation possible des fiches actions. Bien cordialement.
http://bertrandpotier.hautetfort.com/archive/2013/07/18/c...
Fiche action 9 :
Une rénovation urbaine à débattre largement… avec des scénarios diversifiés à présenter.
La fiche annonce donc un périmètre de rénovation urbaine. Tout est à définir notamment pour sortir d’uen simple logique de béton, destruction reconstruction. Il est fascinant de noter qu’en 2013 se pose la question de restructurer des quartiers que les municipalités des années 70 et 80 ont réalisé avec une fierté ce qui déjà à l’époque interpellait. Rappelons nous les débats animés qui avaient agité la question de la construction de l’Hôtel de Ville. Il devait initialement être une grande tour. Rappelez vous les discussions sur la densification du centre Ville et de l’Ilot du Théâtre Jean VILAR dans les années 1989 1995. (J’avais alors fait un passage de 6 ans au conseil municipal).
Tout reste à préciser sur ce que pourra être, en centre ville, une rénovation urbaine….Le meilleur comme le pire peut être attendu en considération de ce que le PLU a prévu pour le parc du Coteau, le déclassement de 5 000 m2 en bordure de la RD 5 au niveau de l’avenue Maximilien Robespierre n’est pas de meilleure augure.
Enfin, le projet présenté en comité de quartier de la commune de PARIS, de restructuration (?) de certain(s) immeuble(s) de bord de RD5 témoigne d’un processus qui n’est pas satisfaisant.
En l’espèce, il m’a bien été rapporté des inquiétudes des uns et des autres qui ne souhaitent pas être amenés à quitter tel ou tel quartier dans l’hypothèse où des démolitions seraient envisagées. J’ai bien compris que ces réflexions étaient annoncées pour répondre à un souci de traversée depuis la RD5 vers le parc « des blondeaux », en bordure limitrophe du « grand ensemble Ouest ». La question est louable, mais ce principe ne doit pas être placé au dessus de tout.
Je note que les réflexions et débats au sein même du Conseil d’Administration de l’Office Public de l’Habitat (OPH) de Vitry comme en conseil municipal, n’ont pas eu lieu sur une telle démarche.
Le quartier a certainement des priorités, par exemple le désenclavement du collège et de l’UFA RABELAIS ainsi que la rénovation de l’école maternelle Jules Vernes et la simple liaison de la rue Pierre et Marie Curie vers la RD5.
Nous pourrions ajouter d’autres problématique notamment d’animation commerciale de la ru Lucien Français.
Dans ce quartier, l’aménagement de l’équipement commercial, notamment à partir du centre commercial Simply mais aussi des commerces rue Lucien Français et rue de la commune de PARIS et de la rue Henri Barbusse sont par exemple des questions prégnantes.
L’accessibilité du centre de PMI et des salles de quartiers fait certainement partie des questions à ne pas oublier.
Détruire puis reconstruire ne fait pas, par nature, une politique satisfaisante.
Pour les années qui viennent, il va falloir s’inscrire dans une autre démarche que celle de détruire puis reconstruire. Au demeurant bâtir c’est bien, mais gérer correctement, en écoutant les locataires et leurs association ce n’est pas mieux c’est simplement indispensable pour notre cité et les résidences qui la composent.
Cela est vrai pour tous les « bailleurs »sociaux, l’OPH municipal et la SEMISE ne sont pas les derniers concernés.
Et encore je ne parle pas de ce qui doit faire revivre le secteur SEMISE de l’ilôt Robespierre, rue Audigeois, rue du général Leclerc… notez l’effort pour désigner un secteur autrement que par l’expression « dalle Robespierre ». Ce symbole de VITRY de la fin des années 70 est bien un secteur avec celui de l’avenue BARBUSSE qui doit faire l’objet de toute attention, dès ce jour et au cours des années à venir !
Un périmètre techno inadapté à la réalité et aux besoins
Pour terminer sur ce secteur annoncé comme devant faire l’objet d’une opération de « renouvellement urbain », « le périmètre envisagé » a donné lieu à un coup de crayon, de mon point de vue, « techno » qui englobe bien les deux rives de l’avenue Barbusse mais qui oublie une partie nord des grands ensembles limitrophes.
Quant à la rive Est de ce périmètre, il est surprenant que soit oublié clairement le secteur appelé « Grand Ensemble Est ». Ce secteur faisait pourtant partie de la convention ANRU dénommée « BALZAC/ TOURAINE/ MARONNIERS », signée en janvier 2007.
Plus d’un an, sans aucun échange avec les conseillers municipaux entre janvier 2012 et juin 2013, Une présentation en conseil municipal le 26 juin alors que le document a été signé le 22 mai 2013. Voilà ce que cela peut donner ! Un tel loupé relève d’une responsabilité politique que je ne nommerai pas. La question du périmètre illustre bien le fait que ce CDT a fait l’objet d’un pilotage politique défaillant. La responsabilité est certainement à partager entre le Maire et l’adjoint en charge notamment de l’aménagement, de l’urbanisme, du développement économique.
Je doute que les adjoints aient été associés. En tout cas le Bureau Municipal a eu une seule fois cette question à l’ordre du jour quelques jours avant la signature du projet et avec une consultation d’une version qui datant d’avril 2013.
Prochainement, je mettrais en ligne une note "balai"
pour survoler les autres fiches qui concernent directement notre ville
25/07/2013 | Lien permanent
7/14 Contribution pour Vitry sur Seine: Une structuration de l'espace et des animations par quartier
Se poursuit donc la diffusion d'éléments de réflexion sur un bilan et des perspectives pour notre ville. Ces quelques lignes ont été alimentées par l'expérience des 6 années d'un premier mandat de conseiller municipal entre 1989 et 1995, une coupure de 13 ans et les 6 années du présent mandat. La multitude des dossiers examinés, l'écoute des uns et des autres contribue à alimenter une réflexion au service de notre ville!
La transparence dans le débat et la réflexion a toujours été la ligne directrice pour la tenue de ce blog,. Elle participe d'une conception du débat politique.
Bonne lecture
AXE 7
Une structuration de l'espace
et des animations, par quartiers
Les conseils de quartiers doivent évoluer
La place des conseils de quartiers est à repenser complètement. La charte mise en place au début de mandat, en 2008, n’est pas satisfaisante.
D’autres communes proches géographiquement et politiquement, ont des modes de fonctionnement qui semblent, du moins dans les textes, plus satisfaisants ( GENTILLY, IVRY sont citées) Il faut que les conseils de quartiers, exigés par la loi, disposent d’animateurs élus et d'une marge de proposition et d’initiative dans le cadre d'une enveloppe budgétaire qui devra être mise en place afin de stimuler le dispositif. Vitry ne doit pas faire le minimum légal. Elle doit savoir innover en ce domaine !
Développer une approche d'animation associative et sociale par quartier
Multiples sont les initiatives de quartier, tant de solidarité que de fête et d'animation. Elles doivent être pleinement encouragées.
L'action de l'association "Centre Culturel de Vitry" (CCV) doit être largement développée. Cette association fait preuve de grandes capacités d'innovation et d'action. Sous statut associatif, avec une direction élue par ses membres, le CCV fédère les associations de notre ville et des quartiers.
Ainsi, l'action du centre culturel, "facilitateur d'initiatives", pourrait être amplifiée en augmentant son budget qui est actuellement de 200 000 € par an. Cette somme est à rapprocher du budget du "comité des fêtes". Ce dernier dispose de 399 500 € par an sans que son fonctionnement soit bien contrôlé ni par le conseil municipal ni par une instance de direction associative indépendante.
L'action des "centres sociaux de quartiers" ("BALZAC", "porte du Midi") et de l'association "les Monis", mais aussi d'autres structures plus récentes ou plus modestes doit être encouragée.
La vie associative des amicales de locataires mais également l'action des conseils syndicaux des copropriétés doivent être encouragées.
Les animateurs de ces associations ou entités assument un travail remarquable qui doit être pleinement reconnu et encouragé en respectant leur indépendance vis-à-vis de la commune.
L’action des associations de parents d'élèves, du primaire comme des collèges doit être également plus valorisée. Celles ci doivent être pleinement associées dans les débats des conseils de quartiers.
L'aménagement des quartiers d'habitat collectif doit faire l'objet d'une stratégie cohérente.
Construire des logements ne suffit pas, il faut les gérer!
Les rapports entre bailleurs sociaux, locataires et amicales de locataires doivent être basés sur l’écoute et le respect. Les amicales de locataires doivent être mieux considérées par l’ensemble des bailleurs sans exception. Leur expression doit être considérée comme une chance pour la vie de "la cité". La participation des habitants, la convivialité, le respect des parties communes sont des enjeux partagés.
· L'Office Public de l'Habitat (OPH municipal) et la SEMISE (soit 50% des logements sociaux de notre ville) devraient donner l'exemple. Au lieu de cela, ils se trouvent face à une critique de leur gestion au quotidien tant du patrimoine que des relations avec les locataires. Une volonté politique municipale doit s'exprimer et imposer les moyens voulus.
· Le changement de direction au sein de la SEMISE, permettra t elle des évolutions utiles? Les conditions financières du départ du directeur général ont laissé perplexe (pour ne pas dire plus) de nombreux représentants des locataires.
La question des espaces, de fait publics, au sein des résidences doit être clairement précisée, en concertation avec les résidents et leurs amicales. Des espaces sont appelés soit à être "résidentialisés" et donc réservés à l'usage des locataires, soit ils sont ouverts à tout le monde. Dans cette dernière hypothèse, la ville doit assumer ses responsabilités pour la gestion de ces espaces publics. Un diagnostic et une concertation doivent être menés, résidence par résidence dans l'intérêt des locataires et avec le souci que la ville assume ses responsabilités pour tout espace public.
De son coté la commune doit clairement mobiliser les moyens conséquents pour faire vivre les quartiers d'habitat social collectif. Ceux ci disposent, par habitants, de moins de kilomètres de voiries à entretenir ! L'attention de la ville doit se porter sur une multitude d'enjeux du quotidien au sein des grands ensembles de logements sociaux: de la "cité". La mobilisation de l'aide municipale à l'amélioration du cadre de vie (AMAC) doit être plus efficace.
Le "parc des blondeaux" doit être mieux intégré aux quartiers limitrophes de la rue "Lucien Français" à la rue pierre et Marie curie en passant par la rue "de la commune de PARIS"; Son animation doit être pensée afin que son usage soit approprié. Une démarche originale est à construire avec le conseil général dans la continuité du Parc des Lilas.
Des actions volontaires pour rendre vivants et agréables, l'ensemble des quartiers et tendre vers des « lieux centre » pour chaque quartier.
Tendre vers une animation mieux répartie dans les quartiers et une proximité des équipements afin de favoriser les animations de quartiers (annexes de la Mairie, antennes des équipements municipaux, salles de réunion de dimensions variables et adaptées aux différents besoins).
Les accès aux abords des écoles doivent être encore améliorés, sécurisés. La localisation des écoles et leurs accès doivent être pensés pour faciliter le parcours des enfants et des adultes qui peuvent accompagner.
Ecoles primaires et maternelles doivent être en cohérence. Il convient de ne pas renouveler le choix qui a été fait de construire l'école maternelle Louise Michel de manière déconnectée d'un groupe scolaire primaire est certainement une erreur à ne pas recommencer. En effet les parents, dans l'hypothèse où ils ont plusieurs enfants sont contraints de passer, en peu de temps, d'un lieu à l'autre. Cela ne favorise pas la qualité des déplacements.
La cohérence dans les implantations de collèges et pour la sectorisation de ceux ci doit être profondément revue. La situation de Vitry est à cet égard "ubuesque". Trop de secteurs scolaires du primaire sont en incohérence avec les secteurs des collèges ( et réciproquement !).
Des aménagements à étudier en concertation avec les habitants
L'implantation de fontaines